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  • JAMIOULX- Une belle journée pour la cueillette de champignons

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    La Société Royale des Naturalistes de Charleroi mettait sur pied une exposition sur le champignon, ainsi qu'une balade et des cueillettes.

    Les conditions étaient réunies, dimanche, pour une bonne récolte de champignons. «  Il a bien plu, ces dernières semaines... C'est excellent pour la poussée fongique » faisait remarquer Annette Colot, présidente des Naturalistes de Charleroi, dont le siège social est à Jamioulx. Quatre balades (2km environ) étaient organisées, à travers la réserve naturelle, les alentours de la prison et dans le bois de Marbais.

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    Avec le naturaliste David Dumont 

    Parmi les champignons les plus courants : les bolets, les russules, les tricholomes, les lépiotes,.. Notons que le beau temps était de la partie, ce qui gonflait le moral des participants. Le public était invité à apporter des champignons dans les limites d'une cueillette raisonnable, dans le but de leur identification. Une exposition à l'espace Jean Hainaut (ancienne gare de Jamioulx) permettait d'en savoir plus sur les lichens ainsi que sur les champignons comestibles ou pas. « Dans la famille des amanites, nous possédons l'amanite rubescens (rougissante). La chair, blanche, rosit puis prend une teinte vineuse à la coupe et aux fissures naturelles du vieillissement. Il est très bon à manger, contrairement à l'amanite phalloïde ou tue-mouches aux couleurs pourtant attrayantes » signalait David Dumont, naturaliste.

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    L'ammanite rubescens est comestible 

    La journée avait aussi pour but de sensibiliser le public à la préservation de la nature, et de faire connaître les activités du Cercle. Coordonnées de l'asbl Naturalistes de Charleroi : 0474/22 64 25.

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Poche Théâtre: "Luigina" ou l'histoire d'un déracinement

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    Antonella Meco 

    Fille d'émigrés italiens, Antonella Meco, comédienne d'Aiseau Presles, revient sur l'histoire minière, dans un seule-en-scène drôle et touchant.

    Débarqués en Belgique dans les années 50, des milliers d'hommes et de femmes vont travailler à la sueur de leur front, dans une noirceur qui ronge l'âme et les poumons. Luigina en fait partie. Cette « expatriée » est interprétée par la comédienne Antonella Meco, née en 1962 et habitante d'Aiseau-Presles. Après qu'elle ait été conquise par le style et l'humour de Jean-Marc Catella dans le sketch « L’italien », Antonella a sollicité l'acteur et auteur franco-italien pour qu'il lui écrive un spectacle. « Luigina, c'est un peu moi, un peu ma mère, un peu toutes les Italiennes immigrées » confie Antonella Meco. Luigina raconte son village, sa famille, son voyage et son arrivée à Charleroi, le 10 août 1956, deux jours après la terrible catastrophe du Bois du Cazier. Une fois en Belgique, cette dernière sera en butte aux préjugés à l'égard des Italiens, au regard de l'autre et à la nostalgie. « Le spectacle n'est pas larmoyant, car la narratrice a un caractère bien trempé. Luigina est une vieille dame pleine d'entrain et d'humour (parfois caustique) qui manie le second degré et parle de son odyssée. S'il lui arrive de lâcher un mot un peu trop gros, toujours elle s'en excuse » souligne Julien Mutombo, metteur en scène. « Luigina, c'est surtout l'histoire d'une femme, d'une migration, d'une solitude, d'un déracinement, l'espérance d'une vie meilleure en rejoignant un mari qu'elle ne connaît pas » poursuit Antonella. Tantôt drôle, tantôt percutante, voir un brin surréaliste, cette pièce délivre le message que la reconstruction de sa vie et de son identité est toujours possible, même ailleurs. La morale ou le fin mot de l'histoire ?

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    Luigina dira sûrement que c'est l'espoir : cette capacité à ne se charger que du meilleur de son vécu pour continuer d'avancer... toujours... jusqu'à ce qu'enfin le coeur crie « Terre ! ». 

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    « Luigina » est à voir le 16 octobre à 20h, au Poche Théâtre, rue du Fort à Charleroi. Sur place : 17 euros. Moins de 12 ans : 12 euros. info@lepoche.be 0493/766 755.

  • OUVRAGE: Editions du Basson: 82 Carolos parlent de "leur" Charleroi

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    L'ancienne piscine de l'Amicale Solvay ( vue par Fabrice Eliott Jénicot)

    Sobrement baptisé « Charleroi », le dernier ouvrage des éditions du Basson est une plongée dans notre Cité. Composé de 352 pages reliées et de 576 photos (couleur et N/B), cet ouvrage imposant était présenté samedi soir dans la salle des Congrès du PBA.

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    Le Centre Culturel de Mont-sur-Marchienne ( vu par Fabrice Eeklaer)

    « Elle est le symbole du temps qui passe, et pourtant, elle a toujours de la gueule, malgré les dents en moins. Je l'aime. De grâce, Messieurs les décideurs, sauvez-là ! » s'exclame le comédien Eliott Jénicot à propos de l'ancienne piscine de l'Amicale Solvay « C'est au Centre culturel de Mont-sur-Marchienne qu'étudiant, j'ai découvert de nombreuses pièces de théâtre, proposées par le Centre Culturel de Charleroi. J'ai notamment le souvenir de récitals de Paul Louka » poursuit le syndicaliste Fabrice Eeklaer.

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    Un four abandonné ( par Mochelan)

     

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    les usines à la route de Mons ( Marchienne-au-Pont)  par Mélissa Fasano 

    « J'ai vu un four abandonné tirer la langue » s'amuse le chanteur Mochelan. « Dans la zone des usines de la route de Mons, les structures survivantes se fondent dans le décor, pour donner un rendu presque apocalyptique » pointe la photographe Melissa Fasano.

    Ces Carolos figurent parmi les 82 personnes interrogées sur leur Ville, dans l'ouvrage « Charleroi ».

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    Un panel d'auteurs très diversifié

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    Etienne, Joëlle et Mochelan 

    « Ce livre est (enfin!) sorti après 20 mois de sueur, de rencontres, de plaisirs, de doutes, de reports et de frustrations, de rires, d'angoisses, de joies. Il sent encore l'encre fraîche et transpire de mille émotions des auteurs. » notent Etienne Vanden Dooren et Joëlle Fensie des éditions du Basson.

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    le public ( photo Simon Vanden Dooren )

    «  L'idée était de demander à 82 Carolos d'être pris en photo en pied, de se décrire, et de légender 6 photos sur Charleroi. Le panel est très diversifié : il y a des enseignants, des journalistes, des commerçants, des politiques, des comédiens, ... Nous n'avions imposé aucune contrainte de lieu ni de sujet. Certains ont choisi des bâtiments, d'autres des scènes de rues, des personnes, des objets,... Charleroi pouvait être décrite aussi bien sous ses aspects positifs que négatifs ».

    Lors d'une présentation au PBA, précédée d'un clip choral sur une chanson de Mochélan, les Carolos présents dans le livre ont pu se rencontrer (certains ne se connaissaient pas!) et feuilleter, voire soupeser cet ouvrage assez volumineux (près de 4kg!), qui fera date !  

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    L'échevine Alicia Monard et l'écrivain Francis Groff

    Charleroi » aux éditions du Basson- prix : 40 euros. Pour tous contacts : 0498/14 82 50 www.editionsdubasson.com - editionsdubasson@gmail.com

    JEAN-CLAUDE HERIN