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LIVRE: Cabu ( Michel Robert): " Sobriquet de Rolendine "

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Dans « Cabu, sobriquet de Rolendine », l'auteur gerpinnois Michel Robert signe un roman autobiographique avec une part de fiction tant il déborde d'imagination.

JEAN-CLAUDE HERIN

Figure très connue à Gerpinnes, Michel Robert alias « Cabu » est un homme aux multiples casquettes : facteur, garçon de café, torréfacteur, tenancier du restaurant « Sambre et Meuse », marcheur à la Sainte-Rolende, réalisateur, auteur de pièces de théâtre en wallon, metteur en scène dans la troupe théâtrale : « L'Equipe »,...

Cette fois, dans le cadre des Soirées du Livre, l'ex-échevin du Folklore est venu présenter, à l'administration communale, son dernier ouvrage : « Cabu, Sobriquet de Rolendine », en compagnie de Guy Antoine (El Môjo dès Walons), metteur en page, et de l'illustratrice Eva Badalamenti, une habitante d'Acoz.

«  Dans ce roman, où je montre tout mon attachement au Tour Sainte Rolende (d'où le titre), je fais découvrir une époque révolue, la fin des années 50, jusque l'âge de mes 16 ans, en 1970. Les réseaux sociaux s'appellent les bandes, les jeux vidéo sont des défis grandeur nature dans les rues du village, au travers des bois et de la campagne environnante. Le livre est écrit en français, mais le wallon n'est jamais loin. A l'époque, les gens devisaient encore ce bon langage qui flaire bon le terroir » signale l'auteur.

Une multitude de personnages fleurissent tout au long du roman : La plupart sont attachants, et portent des sobriquets, comme l'adjudant de gendarmerie dit : « Catadiope » (catadioptre), surnommé ainsi à cause de sa grosse tête rouge, l'instituteur dit « Mègot » car il pince un mégot entre les lèvres, le curé « Pomerol », en cause la tache de vin qui colore sa joue droite, le pharmacien : « Crochet », boxeur dans son jeune temps, le fermier «El châl'teu », le boiteux, car un coup de pied de vache l'a rendu handicapé à vie,... « Un récit tendre, savoureux, gai, voire hilarant, tandis que des lignes plus douloureuses s'élèvent tout au long du roman » notait Julien Herman, échevin de la Culture. « Cabu, Sobriquet de Rolendine », 256 pages. Editions l'Epinette

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