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  • CHARLEROI- Urbanda à la Fête de la Musique !

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    La Fête de la Musique a battu son plein aux quatre coins de Charleroi.

    Durant 5 jours, plus d'une centaine d'événements musicaux ont animé la Ville : des lieux culturels, en passant par la Brocante des Quais, les stations de métro, les services résidentiels,... Créée à l’occasion du Big Five (appellation qui désigne les cinq plus grands événements à Charleroi), Urbanda, une fanfare inter-académies, attirait un nombreux public sur la place Verte. «  D'une année à l'autre, nous montons en puissance et notre répertoire s’étoffe. Nous nous améliorons au niveau de la cohésion musicale, rythmique et humaine du groupe. Les interactions avec le public gagnent en aisance » fait remarquer Manu Lurquin, qui emmène le groupe carolo. « Durant toute cette Fête, qui est la concrétisation d’une plate-forme réunissant plus de 20 partenaires, seule la musique fait office de guide et résonne au plus proche et en chacun de nous » signalent Fabrice Laurent, directeur de l'Eden, et Nathalie Delattre, programmatrice musicale.« C’est cette richesse d’enthousiasmes et d’énergies qui permet d’étaler l’événement avec un succès toujours renouvelé. »

    J.C.HERIN

  • JUMET- Un toit provisoire pour Fatima au château Mondron

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    Depuis peu, les annexes du Château Mondron connaissent des travaux de rénovation et de modernisation. Des personnes sans domicile fixe sont logées dans le bâtiment principal.

    Il aura fallu 23 années de réflexion et de recherches de fonds. Mais cette fois, ça y est ! Depuis une quinzaine de jours, les premiers échafaudages sont installés devant les anciennes écuries et la carrosserie du château des Hamendes. En plus de 60 ans, ces deux bâtiments ont accueilli des milliers de jeunes en leurs murs, que ce soit pour accueillir des Scouts et des guides (de la 21ème et 24ème Unités des Fédérations de Belgique) ou des élèves du primaire et du maternel. Les travaux actuels de rénovation et de modernisation de ces deux dépendances visent à répondre aux normes de salubrité et de sécurité locales et régionales. Le chantier concerne les toitures, les espaces intérieurs et les façades extérieures. Un peu à l'écart derrière la dépendance principale, la salle du Parc, régulièrement louée pour des événements, va être également prochainement remise à neuf.

    « Grâce à ces travaux, le château Mondron continuera à mener à bien ses missions dans le secteur associatif » signale Fabian Pacifici, administrateur de l'ASBL.

    Le budget total des travaux est estimé entre 650 et 700 000 euros. Cette somme vient de 3 sources principales : un don d'un héritier de la famille à hauteur de 350 000 euros, un appel à projets d'Ureba à 260 000 euros et un mécène du Rotary de Fleurus qui offre 80 000 euros, pour la rénovation de la salle du Parc.

    80 prises en charge des plus précarisés

    Fatima est une femme au parcours chaotique : elle a dormi dans la rue à Charleroi Nord, puis a été accueillie à l'abri de nuit du « Triangle » et dans une chambre du CPAS. Aujourd'hui, elle occupe un des 7 studios de transit du château, qu'elle a aménagé en petit nid douillet pour s'y sentir vraiment bien. Cette Liégeoise d'origine veut se reconstruire, et surtout récupérer la garde de ses garçons de 3 et 11 ans.

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    Dans le studio de transit de Fatima ( à gauche sur la photo ), à côté de Paola Ciambriello, directrice de l'ASBL Château des Hamendes, et Camille, accompagnatrice sociale

    C'est en 1971 que l’Abbé Henri Rémy, troisième curé des Hamendes, a hébergé des sans-abri au château. « Aujourd'hui, dans le sillage de l'abbé, ce sont plus de 80 prises en charge des plus précarisés qui sont effectuées ici et dans le reste de Charleroi Métropole, dont « Pose ton sac » à Couillet.

    Des négociations sont en cours avec la Sambrienne et des propriétaires privés pour avoir plus de logements en gestion à proposer à nos bénéficiaires sur la région de Charleroi » signale Paola Ciambriello, directrice de l'ASBL Château des Hamendes.

    2ème intertitre : favoriser l'inclusion et l'autonomisation

    En 2008, l'ASBL obtient du Fonds du Logement Wallon l'agrément APL : Association de Promotion du Logement. L'occupation des logements est renouvelable 2 fois par période de six mois, avec un soutien et une accompagnement dans la recherche d’un nouveau logement pérenne, durable et stable. Objectifs : Favoriser l’inclusion sociale et éventuellement un processus d’autonomisation. Dans la foulée, Housing First, un projet d'envergure d'insertion par le logement durable des sans-abri, est mis en place depuis quelques mois 2023 sur le territoire de Thuin-Philippeville, sous la houlette de l'ASBL Château des Hamendes. Une équipe pluridisciplinaire de 5 personnes a été engagée dans le cadre de ce projet : une psychologue, une accompagnatrice sociale, un éducateur de rue, une capteuse de logement et une coordinatrice/directrice.

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    photos: J.C.Hérin 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Une église en 1930 et une école en 1962

    Construit en 1881 pour Valentin Lambert, notable et hommes d'affaire de la bourgeoisie carolorégienne, le château Mondron est l’un des derniers vestiges architecturaux de l'apogée industrielle à Charleroi. Après la mort de son propriétaire en 1888, le domaine abritera le maître verrier Léon Mondron et sa famille jusqu'au décès de son épouse.

    Avec l'adjonction d'une église en 1930 et l'implantation en 1962 d'une l'école primaire et maternelle reliée à la Congrégation de la Visitation à Gilly, le château vit au rythme de l'urbanisation de ses abords et de la création du quartier des Hamendes, ainsi qu'au fil des occupations successives d'associations, congrégations religieuses et mouvements de jeunesse. Aujourd'hui, le château offre de vastes salles pour l’organisation d'événements tels que mariages, séminaires, communions, anniversaires… Il est aussi le lieu de rentrée de la Marche Sainte-Rita. « Nous souhaiterions y créer un espace muséal, mettant à l'honneur l'histoire de la verrerie, secteur qui a été très prospère dans la région » souligne Paola Ciambriello

    J.C.HERIN

  • THUIN- Inauguration du Jardin thuintorial !

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    présentation du projet avec de gauche à droite, Catherine Delmotte, Marie-Eve Van Laethem et Anaïs Neyman 

    Un jardin rebaptisé : « L'Eden entre Terre et Sambre »

    Un espace aménagé dans les Jardins suspendus par les résidents de l'Espérance ainsi qu'un Jardin tinctorial ont vu le jour grâce à l'appel à projets : « Imagine Thuin ». Le tout était présenté, samedi, au grand public, sous un beau soleil !

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    Des meubles fabriqués par des résidents de L'Espérance 

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    Spectacles (marionnettes et voyage entre littérature et chanson), concert, pique-nique, dégustations de limonades, activités tinctoriales,... composaient le programme très attractif des festivités du « Jardin Thuintorial », samedi. La journée était l'occasion de montrer au public l'évolution du Jardin Montoisy (la fin des travaux est prévue fin 2023), niché dans les Jardins Suspendus. Depuis août 2022, les résidents de « L'Espérance », ASBL qui accueille des personnes dépendantes à à l'alcool en post-cure, y travaillent tous les jeudis en matinée. En plus d'enlever les ronces, de débroussailler, de nettoyer,...ces derniers ont fabriqué du mobilier, à savoir des tables de pique-nique ou encore des bancs avec des palettes.

    « L'idée était de disposer d'un espace en dehors de l'Espérance afin d'y faire des ateliers et de créer un lieu de contact et d'échange avec d'autres ASBL » signale Catherine Delmotte, qui travaille à l'Espérance depuis 27 ans. « De plus, le Jardin est excentré par rapport à l'établissement, ce qui permet aux résidents de s'y ressourcer ».

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    des projets qui créent du lien

    Cet aménagement, qui entre dans le cadre des projets BiodiverCité 2002 (au même titre que la plantation de haies à Thuillies, la création d'une forêt de comestibles dans un verger de Biercée, le placement de nichoirs pour revitaliser la population de cincle plongeur,... ), a été subsidié par la Ville de Thuin.

    « L'Espérance sort de ses murs, et c'est très bien. Je ne peux qu'encourager de telles initiatives qui créent du lien et contribuent au développement durable » notait Marie-Eve Van Laethem, bourgmestre. Le projet du Jardin Montoisy, rebaptisé « L'Eden, entre Terre et Sambre », comprend également la restauration d'une mare, la plantation d'arbres fruitiers en palissade, la réalisation d'une prairie fleurie,... Des pommiers ont déjà été plantés et des haies d aubépine coupés.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Catherine 

    Catherine : « Une nouvelle vie, grâce à l'Espérance »

    Infirmière sociale et professeure en psychopédagogie, Catherine (58 ans), une habitante de Courcelles, a subi des épreuves qui ne l'ont pas laissée indemne: d'abord, un cambriolage violent dans le commerce de son mari « Le bon fumeur », puis l'annonce, en 2016 et 2017, de deux cancers du sein. « Jusqu'alors, je m'étais montrée forte, mais là j'ai craqué. J'ai commencé à anesthésier mon cerveau avec l'alcool . Heureusement, grâce à L'Espérance, je revis à nouveau » confie-t-elle. «  L'institution impose un cadre de vie avec un timing fixe, des tâches précises à accomplir. Les activités sont nombreuses : ergothérapie, cuisine, couture, dessin, construction de tambourins et de marionnettes,... J'adore venir au Jardin Montoisy. Je me suis aussi remise à l'écriture, une autre de mes passions ».

    J.C.HERIN 

    Des tissus trempés pour être teints

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    Face à la beauté des Jardins suspendus, une idée a germé au sein du Centre d'Expression et de Créativité : « La Souris qui crée » : faire de l'espace du Centre Culturel un jardin tinctorial. Divers ateliers étaient proposés, samedi, comme l'encre végétale, le Land Art, le Tataki zomé, les estampes, le shibori, ... Le grand public pouvait repartir avec les productions. « Nous avons trempé des tissus dans différents bains. De jolis motifs sont apparus » signalaient Diane et Anne d'Erquelinnes. « Les plantes regorgent d'une multitude de propriétés, dont certaines ont la particularité de nous offrir un feu d'artifice de couleurs » notait Anaïs Neyman, coordinatrice de l'activité. «  La teinture végétale est un art issu de milliers d'années, de pratiques, d'expériences, d'apprentissages. C'est dans ce monde magique de la couleur naturelle que ce jardin emmène(ra) le public. Il apporte une autre approche des richesses de mère nature ».

    J.C.HERIN

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