TRAZEGNIES- Le "maître de l'absurde" vous montre 3 films, ce 7/4 !
Jean-Jacques Rousseau, le maître de l'absurde, toujours cagoulé quand on le photographie
4 films seront projetés. ce dimanche 7/4 à la salle des fêtes de l'hôtel de ville de Trazegnies. Les trois premiers sont de Jean-Jacques Rousseau : - " Les compagnons de justice » ( 1974) court –métrage de 22 minutes, tourné au château de Trazegnies et à l’abbaye de Villers-la-Ville. – « Le colonial chez les Celtes » ( 2010) moyen-métrage. – " Le 1er juillet chez Olga »( 2011) , moyen métrage tourné à la Guinguette « Le Pircha ». Le quatrième film ( 90’): « L’impitoyable poursuite » est de Michael Sacchi.
Ouverture à 16h à l’hôtel de ville de ville. Projection des films à partir de 18h30. Prix global : 5 euros.
Jean-Jacques Rousseau a mis sur pied une deuxième bourse d’échanges cinéma-vidéo, à la salle des fêtes de l’hôtel de ville de Trazegnies.
Electron libre dans le monde du 7ème Art, Jean-Jacques Rousseau tourne, depuis de nombreuses années, des films aux antipodes des grosses productions. Une de ses particularités : apparaître cagoulé, quand il est filmé ou photographié ! « Cela vient sans doute de ma mère qui me mettait en garde contre des personnes qui auraient pu me vouloir du mal, si je montrais mon visage » affirme Jean-Jacques. Le cinéaste souvretois défend un cinéma fait de budgets limités ( 2 000 à 2 500 € par film ), avec des acteurs non professionnels. Il tourne depuis 1964, et sa filmographie est assez impressionnante. Jean-Jacques Rousseau vient de terminer « Docteur Loiseau », l’histoire d’un gynécologue autodidacte, qui sera diffusé au cinéma Le Parc à la rentrée.
Autour de Jean-Jacques Rousseau, ça rigole!
Pour la deuxième année consécutive, Jean-Jacques a invité de nombreux exposants à l’hôtel de ville de Trazegnies. Parmi les objets exposés, on trouve un peu de tout : caméras de collection en état de marche, scopitones, appareils de projection, ouvrages sur le cinéma, affiches de films, cassettes VHS, DVD, … « Je vends des bandes annonces qui sont , en fait, du matériel que j’ai récupéré dans des salles qui ont fermé. Ce genre d’articles est vraiment destiné aux collectionneurs » note Michel Ovart, ancien exploitant de l’Agora à La Louvière. « Je ne fais vraiment pas ça pour faire des bénéfices ! Au fil des ans, j’enregistre même des pertes. Certains champignons viennent dégrader la pellicule, à cause de collages faits avec de mauvaises colles ».
Pierre (51 ans ) de Courcelles
« Je suis acteur dans les 6 derniers films de Jean-Jacques. Ce que je recherche ? Des films soviétiques, iraniens, coréens,… Je suis très déçu par les nouveaux films français ou américains : ce sont souvent des superproductions qui ne fonctionnent qu’avec de grosses subventions.
« Je suis ici en tant que vendeur mais aussi comme acheteur. C’est l’occasion pour moi de faire des échanges, et de rencontrer des passionnés de cinéma. souhaite trouver des séries B des années 70, des films de guerre, des polars,… Je regarde davantage de films à la maison que dans des salles : quatre tickets de cinéma coûtent cher !
Liam ( 16 ans ) de Charleroi :
« Dès que j’ai vu l’affiche sur la bourse, je me suis décidé à venir ici, en compagnie de mon frère Eamon. Contrairement à mes copains qui ne vont voir que des films très commerciaux, je suis à l’affût de films introuvables. J’ai repéré, par exemple, « Moon » un film de science-fiction avec Sam Rockwell.