Robert et René... la fée ! 

Avec une quinzaine d'attractions, la place Verte, la place Buisset et Rive Gauche se sont mises à l'heure des Arts de la rue, lors du festival « Fantaisies ». La foule était au rendez-vous !

Au loin, certains ont cru voir un vrai cheval ! Mais en y regardant de plus près, le public s'est vite rendu compte de l'ingéniosité de l'ASBL La boite à Clous, pour créer cette illusion : deux personnes manipulaient en fait Robert La Licorne, un imposant équidé, accompagné de René, une fée... vraiment pas comme les autres !

Cette animation assez loufoque se tenait sur la place Verte, samedi après-midi, dans le cadre du Festival « Fantaisies », mis sur pied par l'ASBL Charleroi Centre Ville. A mille lieues du monde moderne, Charleroi faisait un bond en arrière dans le temps avec un manipulateur de bulles hors norme (Art&Smile), les Tatoumages, une troupe de joyeux hurluberlus intergalactiques, le Petit Manège d'Arnaud : un manège de poche embarquant des passagers à bord d'une fameuse bassine volante, ou encore un arbre nomade, rassemblant une dizaine d'animaux réalisés en ferronnerie, bois et cordages suspendus ou accrochés.

Les spectacles n'étaient pas en reste avec des élèves des Humanités Théâtre de Louvain-la-Neuve ou encore des Humanités artistiques du Conservatoire Arthur Grumiaux de Charleroi. Différents jeux en bois étaient aussi proposés. Le public était venu en famille, et se prenait au jeu. Une joyeuse ambiance ! Heureusement, le temps n'a pas joué les trouble-fête.

JEAN-CLAUDE HERIN

En parallèle aux « Fantaisies » se déroulait la traditionnelle braderie de printemps au Centre Ville. L'occasion de faire de bonnes affaires, notamment à T Shirt Mania : 20 à 50% de réduction sur certains articles, 50% chez Mano, 50 % sur le deuxième jeans à Jack & Jones, 20% sur les articles féminins April, 10% chez Méphisto,... Dans l'ensemble, les commerçants sont satisfaits des ventes.

J.C.HERIN

Eddy Verset et Maryse Neirynck - photo: Les Loufs 

La Compagnie des Loufs présentera, du 3 au 5 mai, deux pièces de Marcel Mithois : « Un crime de bon ton » et « Les Vacances rêvées ».

La Compagnie des Loufs présentera, du 3 au 5 mai, deux pièces de Marcel Mithois : « Un crime de bon ton » et « Les Vacances rêvées ».

En attendant que rouvre la salle de spectacle du Centre Culturel de Mont-sur-Marchienne (pourtant annoncée en octobre 2022), la Compagnie des Loufs jouera sa prochaine pièce à la Ruche Théâtre. « Nous nous réjouissons d'y être accueillis, même si cela représente un certain nombre de difficultés, comme par exemple le déménagement de nos décors et costumes, le tout entraînant des frais supplémentaires » signale Jean-François Lacroix, président de l'ASBL des Loufs.

La Compagnie créera l’événement en proposant au public de suivre au Grenier (à l'étage), en première partie de représentation, la pièce de Marcel Mithois :« Un crime de Bon Ton » puis, après l’entracte, de rester au bar pour y découvrir une courte fantaisie théâtrale inspirée de « Les Vacances rêvées » du même auteur.

Un monologue changé en dialogue

La trame de « Un crime de bon ton » : la comtesse Reine voit régulièrement chez lui Michel, un gigolo qu’elle entretient pour ses services amoureux. Lorsqu’il est convaincu de son infortune, Jean, comte de Saint-Maur, suit sa femme jusqu’à l’appartement de son rival et il le tue d’un coup de pistolet pour venger son honneur perdu.

Dans « Les Vacances rêvées », une femme peu sûre d’elle-même est à la recherche de « voir la mer ». L’adaptation scénique de La Compagnie des Loufs change le monologue en un dialogue de sourds entre cette parisienne et deux couples d’estivants à la côte d’Opale.

photo J.C.Hérin 

Soulignons que les pièces de Marcel Mithois s’inscrivent dans une longue lignée de productions de séries, depuis les romans populaires du début du 19ème siècle jusqu'aux séries télévisées d'aujourd'hui.

A voir à la Ruche Théâtre Royal, 1, Avenue Meurée à Marcinelle, les 3 et 4 mai à 20 h, et le 5 mai à 16h. Réservations : tél 0473/77 02 13- 0476/849307. Prix d’entrée : adultes 13€ - moins de 18 ans : 8€

Avec Emmanuel Dupuis, Odette Feron, Maryse Neirynck, Jean-Claude Van Houten, Eddy Verset et Christine Piron. 

JEAN-CLAUDE HERIN

Emmanuel Dupuis et Eddy Verset 

Le journaliste de la RTBF François de Brigode donnait une conférence à la librairie Molière, à l'occasion de la sortie du livre: « Demain est un autre jour » aux éditions Kennes. 

C'est en toute décontraction que François De Brigode, élu personnalité préférée des Belges à plusieurs reprises, parlait de son parcours au grenier de la librairie Molière. A la question de sa consoeur Valérie Druitte, lui demandant pourquoi il avait attendu aussi longtemps avant de coucher ses mémoires, il a répondu : «  Dans mon métier, les informations se succèdent à une vitesse folle. Il m'était difficile de m'arrêter pour faire le point. Et puis, un jour, je me suis laissé convaincre par le journaliste Martial Dumont. La rédaction du livre s'est étalée sur plusieurs mois, durant lesquels je me suis confié, comme je ne l'avais jamais fait auparavant ».

Dans « Demain est un autre jour » ( Editions Kennes), François de Brigode a évoqué sa ville natale : Charleroi. «  J'y reviens tous les 15 jours environ.  Dès que je suis sur le ring, et que je vois Thy-Marcinelle, je ressens un certain frisson. Quand les gens me demandent le lieu où je suis né, une fierté si grande me pousse à leur chanter : ma ville est la plus belle, c'est là que mon coeur bat. Mes couleurs éternelles : je suis de Charleroi ».

Après un peu plus de 25 ans à la présentation du JT de 19h30 à la RTBF et à plus de 60 ans, le moment était venu pour le journaliste de partager une série de souvenirs qui ont marqué sa vie privée (ses études, son attachement pour sa fille Sarah, sa passion pour la photo,...)  mais aussi professionnelle. Le lecteur revivra ainsi avec lui des grands moments de télé, comme l'affaire Sténier, l'assassinat d'André Cools, l'affaire Dutroux, le fameux « Bye, Bye, Belgium », les CCC, ses invités : Jeanne Moreau, Alain Delon, Charles Aznavour,... Dans cet ouvrage, Martial Dumont lève aussi le voile sur l'homme hors caméra, parce que, comme dit François De Brigode « Il y a une vie après le JT !

JEAN-CLAUDE HERIN