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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 340

  • COUPE D'EUROPE- Chaude, l'ambiance à Charleroi et à Gosselies !

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    Forza Italia dans les cafés à la place de la Digue 

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    Des chapeaux aux couleurs de la Squadra Azzura

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    La joie se lisait sur les visages des supporters 

    Les supporteurs italiens ont fêté leur victoire, vendredi soir. Mais peu après le match Italie/Turquie, vendredi soir, une bonne centaine d'entre eux ont descendu à pied les rues Willy Ernst et du Pont Neuf. Le face-à-face avec les policiers a provoqué de vives tensions à hauteur des deux ronds-points.

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    Attention... Les mesures sanitaires n'autorisent pas encore tout... 

    Des voitures qui klaxonnent et des supporters de foot heureux… C’est le scénario classique en cas de victoire.  Sauf que, dans le cas du match pour la Coupe d’Europe qui opposait, vendredi soir, l’Italie à la Turquie, les mouvements de foule étaient scrupuleusement observés par les policiers, en raison des mesures sanitaires en cours.  

    Vers minuit, plus de 150 supporters, dont certains torse nu et un drapeau italien à la main, ont véritablement investi l’Entre-deux-Villes. Plusieurs policiers, accompagnés de chiens, s’étaient postés sur l’Ilot des Sciences, près de la Taverne du Luxembourg, ou encore à proximité du parc Reine Astrid.

    A plusieurs reprises, les agents ont dû séparer des supporters qui s’approchaient trop près des voitures, et, dans certains cas, ils ont dû les repousser.  Une personne, visiblement éméchée, a même été plaquée au sol et emmenée dans une fourgonnette.

    Près de la grille du Collège du Sacré-Cœur, des manifestants se sont assis, organisant une forme de sit-in. « Oui, nous sommes venus en nombre, et nous n’avons pas peur des forces de l’ordre » signalait Massimo (22 ans) de Farciennes. 

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    Après cet « acte de résistance », les supporters se sont dirigés vers l’autre rond-point, en direction du Boulevard Tirou. Encadrés par une horde de policiers, les manifestants se sont ensuite dispersés.

    écrans dans les cafés

    20 minutes avant la fin du match, une altercation, rapidement maîtrisée, a éclaté également sur la place de la Digue, entraînant quelques coups et blessures. Notons toutefois que, mis à part cet incident, tout s’est relativement bien passé, même si les Italiens n’ont pas pu manifester leur joie de la victoire.

    « Pendant toute la durée du match, l’ambiance était très tendue.  En permanence, nous nous sentions traqués par un cordon d’une vingtaine de policiers » déclare Younes Ali (26 ans) de Montignies-sur-Sambre, dont la belle famille est d’origine italienne.

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    Younès s'est senti surveillé pendant toute la durée du match

    Les cafés avaient ouvert leurs terrasses, comme à Chez ta mère, le café Brasserie de la Digue ou encore le Bubble Bar.

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    De grands écrans dans les cafés permettaient au public de suivre le match en direct. Johanna, Laura, Manon, Gwenita et Laura, des Italiennes de la région, avaient prévu une seringue contenant du liquide vert, une des couleurs du drapeau italien. « Nous voulons administrer un vaccin à tout le monde pour nous débarrasser une fois pour toutes du Coronavirus, et retrouver le plaisir de d’être tous ensemble ! »

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    Le drapeau de la Turquie a aussi flotté

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                             Un liquide vert dans la seringue pour rappeler l'Italie et la lutte contre le Covid  

    La place de la Digue était toujours bien animée, le lendemain, lors du match Belgique/Russie. Les terrasses étaient tellement bondées que certains supporters ont dû s’asseoir sur des bancs. C’était le cas pour Silver, Christian et Tula. « Nous sommes venus surtout pour voir Eden Hazard ! » signalait cette famille de Châtelet, d’origine latino-américaine.

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     Cette famille a dû se contenter de bancs sur la place, à défaut de s'approcher des écrans. 

    Bien sûr, lors des 3 buts marqués, le public se levait, dansait et faisait la fête. « C’est vraiment un chouette moment ! » faisait remarquer Jérémy,  accompagné de sa joyeuse bande de copains !

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    Jérémy et ses amis 

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    C'est la fête, oui, la fête, sur la place de la Digue ! 

    PORTRAIT: Florent Debaillie (17 ans) de Gosselies

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    Florent Debaillie est un supporter de la première heure. Ce sympathique Gosselien est venu avec ses amis sur la place de la Digue. Il adore regarder des matches, que ce soit à son domicile ou en public : « Vibrer avec les autres, c’est vraiment ce que j’aime ». Florent pratique le foot depuis l’âge de 4 ans, dans un club de Gosselies. « En toute honnêteté, je n’ai pas de préférence pour un Diable Rouge, mais si je dois en choisir un, je dirais Kevin De Bruyne. Je le trouve très fort, il apporte beaucoup à l’équipe et on ressent un réel manque, quand il n’est pas là ».

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    Florent et ses amis

    Gosselies: 12 grands écrans pour suivre le match !

    Quelle ambiance, samedi soir, à l’hôtel Van der Valk ! Luc Maton, directeur commercial, et Ludger Castin, partenaire, réservent, pendant des rencontres « phares » de l’Euro,  des soirées « d’enfer » aux supporters, avec distribution de chapeaux, de nœuds papillons, de colliers, de bâtons applaudisseurs gonflables,… aux couleurs de la Belgique. Roberto Leone, qui a inauguré en 1986 sa concession Alfa Roméo à Mont-sur-Marchienne, était dans le public.

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          De gauche à droite: Julien Leone,  Ludger Castin, Roberto Leone et Luc Maton, directeur commercial.

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    La folie en noir, jaune, rouge

    Pour le match Belgique/Russie, 350 couverts étaient dressés. Les spectateurs pouvaient suivre la diffusion sur 12 grands écrans, et cela dans tout l’hôtel. Un nouvel espace « La Terrasse », construit en hauteur tout spécialement pour l’été, agrandit encore la capacité d’accueil !  Les supporters étaient bien sûr au rendez-vous, dont Rodrigue, un joueur du club de basket « L’Essor » à Charleroi, habillé complètement en Diable !

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    à gauche, Rodrigue s'est habillé en footballeur 

                                TEXTE ET PHOTOS : JEAN-CLAUDE HERIN

  • LOVERVAL: KENNES EDITIONS: éditeur officiel des Diables Rouges !

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    De la BD, en passant par les beaux livres ou la collection non fiction, Kennes Editions donne le coup d’envoi de la Coupe d’Europe en consacrant 9 ouvrages à cet événement footballistique ! 

    Implantée au 15, rue Blanche Borne à Loverval, la maison d’éditions fondée en 2013 par Dimitri Kennes n’en finit pas de grandir. Le succès avait commencé avec l’adaptation pour le marché européen francophone des œuvres de « La vie compliquée de Léa Olivier » de la romancière québecoise Catherine Girard-Audet. Depuis lors, les titres, dans des domaines très variés, n’ont cessé de rejoindre le catalogue.

    Un pas de plus a été franchi fin 2017 avec le rachat de Joker Editions,  déjà éditrice de la BD : « Les foot furieux » (déjà 24 titres !). Quelques mois avant les exploits de nos Diables en Russie, Kennes est devenu l’éditeur officiel de l’équipe officielle belge.

    En 2018, la BD : « L’épopée russe » des Diables Rouges   s’est écoulée à 15 000 exemplaires et le beau livre (même titre) à 5000 exemplaires.  

    Très enthousiaste, la Fédération belge de football a prolongé jusqu’en 2024, le partenariat exclusif avec Kennes Editions. « Le confinement ne nous a pas trop porté préjudice, car, à l’approche de l’Euro 2020, reporté en 2021, nous avons  eu le temps, cette fois, de mettre les petits plats dans les grands. Et finalement,  ce ne sont pas moins de neuf livres estampillés Union Royale Belge des Sociétés de Football-Association (RBFA) que nous publions pour l’Euro ! » signale Ben Choquet, Directeur Commercial et Communication.

    Le pari de crash book !

    Il y en a vraiment pour tous les goûts, pour toutes les bourses, dans divers formats, et cela dans les deux langues nationales:  un ouvrage de textes et photos très complet : « Go for the Euro : we are back », une bande dessinée : « Les Diables Rouges, Enfer et Dames Nations »,  un livre non fiction : « Un monde de foot »  (le meilleur des chroniques de Frédéric Waseige), un guide spécial Euro, quatre  mini bios illustrées (Eden Hazard, Romelu Lukaku, Kevin De Bruyn, Thomas Meunier et bientôt Axel Witsel et Thibaut Courtois),  un livre de coloriage, un « Cherche et trouve » et un agenda.

    Signalons aussi la série jeunesse « Cizo », un chat tigré, future star du  ballon rond.

    « Une charte graphique forte et impactante permet de repérer ces ouvrages facilement dans les rayons des meilleures librairies du Royaume » poursuit Ben Choquet. « D’autres livres paraîtront juste après le tournoi, dont le nombre dépendra de notre parcours dans la compétition : gageons qu’ils seront nombreux ! Nous programmons même l’un ou l’autre « crash book », à savoir des ouvrages qui ne paraîtront que dans le cas où la Belgique ramènerait la coupe à la maison! C’est un pari que nous tentons… La diversité de notre offre est à l’image de la diversité des supporters noir-jaune-rouge ! ». 

     JEAN-CLAUDE HERIN

  • MUSIQUE- La nouvelle tornade rock avec Stay Online de Vacation

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    photo: Alex Bux 

    Vacation compte plus de 50 ans au compteur.  Et cette année, le groupe carolo - le plus ancien de rock toujours actif en Belgique ! - revient avec un nouvel album : « Stay Online ».  10 titres d’heavy blues/rock. Du pur bonheur !                        

    Souvenirs, souvenirs… Vacation a écumé des salles de spectacle mythiques à Charleroi comme « La légitime démence » ou encore « L’écho des Chavannes ».  Au plus fort de leur succès, le rythme était assez effréné : jusqu’à trois concerts par semaine ! Quelques années à retenir : - 1969 : apparition du groupe avec  le trio Sonny Bono (basse), Luigi Collu (guitare) et Alain Wéry (batterie).                                              

    Les années 70 seront marquées par les performances d’un guitariste surdoué : Richard Karla.

    La formation s’arrête dans les années 80 pour reprendre en 1991 : Fabrice Carloni (chant) et Thierry Limelette (guitare) intègrent l’équipe. Dans une chaude (voire torride) ambiance, le groupe partage de bons moments avec Willy Deville, Doctor John, Elliot Murphy, Status Quo (lors du Music Pop Festival en 92),…                                

    Après une nouvelle interruption, le band renait en 2016, sous l’impulsion de Fabrice et de Thierry.  En 2017 sort l’album live : «Back in Town », enregistré au Rockerill.  T

    Tout nouveau, tout chaud : l’album « Stay Online ». La section rythmique est tenue par le bassiste Simon Primerano et le batteur Franco Romano. On notera un retour aux fondations posées dans les seventies avec l’arrivée de Laurent Debeuf, second guitariste.

    les fameux mégots à Londres

    « 2 ans et ½ auront été nécessaires pour préparer ce nouvel album » confie Fabrice Carloni (58 ans), également éducateur à l’Athénée de Fleurus. « Déjà pensé avant  le premier confinement, « Stay OnLine » a subi un petit coup d’arrêt lors du deuxième confinement, mais nous avons réussi à le finaliser. C’est ce qui compte ! ». C’est aussi ce Fleurusien qui est à la création des textes. « Je m’inspire de mon vécu pour plusieurs titres » poursuit-il. « Dans « Never go back to London », j’ai tapé un mégot sur le trottoir et j’ai ramassé une prune. Je garde donc un souvenir amer de mon séjour en Angleterre.  Je lance aussi, dans «Man in the hat » un petit clin d’œil à mon ami disquaire (carolo également) Philippe-Henri Coppée, qui a dessiné la pochette de l’album ».

    Tout au long de l’album, le rock, teinté de heavy blues, est authentique et sincère, proche de Eric Clapton, Led Zeppelin, des Rolling Stones,… Dès les premières secondes de" Don't Want It No More", le groupe garde le rythme, sans jamais faiblir. 

    « Soulignons que dès la formation du groupe, nous ne sommes pas dans les reprises, mais bien dans la création. C’est aussi cette exigence qui nous pousse à aller toujours plus loin » insiste Fabrice. L’album se trouve dans les bacs des Mediamarkt et autres Fnac.

    JEAN-CLAUDE HERIN