Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 339

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: l'Accord Charbon, c'était il y a tout juste 75 ans...

    charbon1.jpg

    De gauche à droite: Pasquale Lessone, Paul Magnette, Jean-Louis Delaet et Pascal Lessone 

    Le Bois du Cazier commémorait, mercredi, les 75 ans de l’accord belgo-italien « homme contre charbon ». Parmi les mineurs présents lors de la cérémonie, se trouvait Pasquale Lessone (78 ans), fils de Luigi, venu travailler en 1946 à Châtelineau.

    charbon4.jpg

                         Pasquale Lessone 

    Lors des commémorations au Cazier, Pasquale Lessone était très ému. Celui-ci n’avait que quatre ans lorsqu’il a rejoint, avec sa mère Paulina, sa sœur Pina et son frère Antoine, son père Luigi, venu travailler en 1946, au Charbonnage 7 du Gouffre à Châtelineau.

    Pour rappel, c’est le 23 juin de cette année-là que les gouvernements belge et italien aboutissaient au protocole suivant : pour tout travailleur italien qui descendra dans une mine en Belgique, 200 kg de charbon par jour et par tête seront livrés à l’Italie. L’entente entre les deux gouvernements est signée par Alcide De Gasperi pour l’Italie et Achille Van Acker pour la Belgique. Surnommé « des hommes contre du charbon », cet accord offrait la main-d’œuvre qui faisait défaut dans les charbonnages du pays wallon et de la Campine.

    La famille de Pasquale était originaire de Gallipoli (province de Lecce). « Tous les jours, mon père me racontait à quel point son travail était difficile. Pour ma part, j’ai souffert également : une fracture du sternum et de la colonne en témoignent » raconte Pasquale, ancien chef porion au Roton, jusqu’à sa fermeture en 1984. « Les week-ends, j’emmenais souvent mon fils Pascal au charbonnage à Farciennes ».

    avec Urbani Ciacci, ancien mineur du Cazier.

    charbon2.jpg

    Urbani Ciacci

    Mercredi, la cérémonie a accueilli une quinzaine d’anciens mineurs italiens venus des quatre coins de la Belgique ainsi que des personnalités dont David Sassoli, président du Parlement européen, Paul Magnette, bourgmestre de la Charleroi, Francesco Genuardi, ambassadeur d’Italie en Belgique, Sergio Aliboni, président de l’Amicale des Mineurs des Charbonnages de Wallonie,  Elio Di Rupo, Ministre-Président du Gouvernement de Wallonie,  Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier, Jean-Claude Van Cauwenberghe, président de l’ASBL Le Bois du Cazier,… Urbani Ciacci (86 ans) était aussi présent. Le 8 août 56, il se mariait en Italie, échappant à la catastrophe qu’il découvre en lisant les journaux sur le chemin du retour à la gare de Milan.

    charbon3.jpg

    Parmi les temps forts des commémorations: remise de plaquettes aux ex-minatori, projection d’images d’archives, remise d’une lampe de mineur à David Sassoli, dépôt de gerbes au Mémorial aux Victimes, et dévoilement d’une plaque commémorative.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- "Je ne suis pas Super Woman" de Amandine Scheers

    amandinescheers.jpg

    - D’où vous est venue l’idée de ce livre ?

    A.S. D’un blog que j’ai créé. Une sorte de journal intime que j’alimentais par des chroniques, tous les samedis. Encouragée par les remarques positives, je me suis dit que je pouvais les compiler dans un ouvrage, à raison de deux pages par récit. On peut lire ces chroniques indépendamment les unes des autres ; cela dit, elles suivent un ordre chronologique de l’été 2017 jusque l’hiver 2021. Au départ, j’avais un peu peur de ne pas avoir d’idées (ah, le syndrome de la page blanche !), mais au fil du temps, j’ai remarqué que j’étais de plus en plus inspirée.

    - Vous vous exprimez vraiment sur tout…

    Oui, même si j’évite d’aborder des sujets d’actualité brûlante qui feraient polémique. Ce qui m’intéresse a trait à la vie quotidienne, à la famille, à la pratique d’un sport, à la cuisine, aux fêtes folkloriques, aux séries télévisées, aux dessins animés de ma jeunesse, à l’enseignement (j’ai donné cours pendant 10 ans à Lodelinsart et Gilly), aux vacances, au confinement… Je suis curieuse de tout et j’aime me lancer des défis, comme l’apprentissage du japonais, que j’ai pratiqué lors de mes voyages au Japon ! J’ai envie de faire beaucoup de choses, d’être positive en tout. Je mets la barre haute.

    Vous prônez aussi un certain art de vivre…

    A.S. Tout à fait… Je propose, par exemple, de passer une journée « offline », c’est à faire dire sans allumer d’ordi, de tablette ou de smartphone. Totalement déconnectée ! Ou devrais-je dire totalement « re » connectée… à moi-même, à mes sensations, au moment présent. Ça peut paraître facile de planifier une telle journée, mais en fait pas tant que ça ! Je suis aussi une adepte du ZA, c’est-à-dire zéro Achat : mon ambition est d’arrêter de surconsommer : de simplement consommer ce dont on 

    Vous répétez que vous n’êtes pas une « superwoman », avec un humour parfois décalé…

    A.S. En effet, je suis loin d’être la femme parfaite. Je suis consciente de mes failles. Ce qui touche ma vie de tous les jours peut être ressenti et compris par d’autres : le message est assez universel. Oui, c’est vrai, j’aime bien un peu taquiner le lecteur. Par exemple, quand je dis que la famille s’agrandit (alors que je n’ai pas encore d’enfant), c’est parce que j’ai fait l’acquisition d’un canapé. Et quand je parle d’infidélité, c’est parce que je ne fréquente plus le magasin Héma, mais bien le magasin bio « Back To Vrac » à Ransart !

    N.G. Des ouvrages en préparation ?

    A.S. Oui, le tome 2 des Chroniques, ainsi qu’un autre roman jeunesse sur mon héroïne Amandine Beauregard.

    Les chroniques de « Je ne suis pas Super Woman » par Amandine Scheers, 265 pages, 16 euros. Disponible à la librairie Molière, Back to Vrac à Molière, à la librairie de la Sambre à Thuin, chez « Paperas » à Gerpinnes, ainsi que sur la plate-forme Alternalivre.be. jenesuispassuperwoman@outlook.com. Les chroniques sont à lire également sur Instagram et Facebook.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Marc Hardy dedicaçait à la Galerie des Bulles

    hardy1.jpg

    Le galeriste Daniel Weber accueillait samedi le dessinateur Marc Hardy, père de "Pierre Tombal"