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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 344

  • MARCHIENNE-AU-PONT Le retour du Pardon

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    Placée sous le patronage de la Ville de Charleroi et du Cercle Royal Mars et Mercure (Club de Charleroi), la 26 édition du Pardon de Marchienne s'est déployée ce week-end, en bord de Sambre. Cet événement festif a rassemblé bateliers, plaisanciers, marins et autres utilisateurs de la voie d'eau.

    Il faisait particulièrement chaud, samedi après-midi, lors du défilé nautique de la Flamme de l’Amitié, mené par la vedette fluviale Libération, et lors de l’allumage de la Flamme du Pardon. Il y avait du beau monde sur les quais: la Musique Royale de la Marine, qui accompagnait l'événement, ainsi que les autorités politiques (avec Alicia Monard, échevine carolo du Protocole), militaires et administratives. Ouvert au grand public, le Pardon Batellerie-Plaisance-Marine est un rassemblement festif et une occasion de contacts informels et amicaux entre navigants de toutes catégories et de toutes classes sociales. L'événement était aussi l'occasion de célébrer, de manière conviviale, les 75 ans d’existence de la Marine et de présenter aux jeunes, dans le cadre des « Job Days », la diversité des carrières offertes par la Marine.

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    Cette année, la Flamme du Pardon était allumée par la nouvelle ASBL Spes Nostra, qui a repris la gestion du Bateau-Chapelle et qui permet ainsi de pérenniser ce symbole de la Batellerie. Le dimanche, la Messe du Pardon était célébrée à bord du Bateau-Chapelle, suivie de la bénédiction des bateaux. Pour les amateurs, une brocante et divers stands marins animaient aussi le site de la place Kennedy, avec une exposition consacrée aux 75 ans de la Marine (Bibliothèque Yourcenar - Château de Cartier).

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  • MONT-SUR-MARCHIENNE Blind photo

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    Comment un(e) déficient(e) visuel(le) peut-il (elle) aborder la photographie ? Jusqu'au 16 janvier 22, l'expo « Blind photo», menée par le Musée de la Photographie conjointement avec Les Amis des Aveugles de Ghlin, sensibilise le public à cette question.

    Une expression populaire dit qu'« on ne croit ce que l'on voit ». Alors, dans notre société, où l'image conditionne quasi toute notre existence, comment une personne peut-elle « voir » la réalité quand elle perd la vue ? C'est la question que le visiteur peut se poser en parcourant : l'expo « Blind photo ».

    « Si j'étais une photo, je serais un parmi des nuages qui dansent, et voyagent dans un ciel entre éclaircies et pluie » signale Françoise (76 ans) de Montignies-sur-Sambre. « Pour moi, ce serait une plage de sable fin, avec une eau bleue, où l'on voit les poissons au travers » dit Adeline (28 ans) de Mouscron. Pour Isabelle (51 ans) de la région namuroise, ce serait des vagues frappant une falaise, et pour Laurence (31 ans) de Feluy, ce serait un grand espace sauvage où des chevaux galopent en toute liberté.

    Sous l’œil photographique de Boris Spiers, et avec l'accompagnement de Sophie Hamaide, ergothérapeute, ces quatre malvoyantes ont réalisé 25 photos, exposées au Musée de la Photographie, jusqu'au 16 janvier 22. Outre des cours théoriques, des conseils pratiques ont porté sur la lumière, les ombres, l'utilisation d'un appareil numérique, sur l'I Phone,...

    dépasser les préjugés...

    L’aventure débute en 2015 lorsque le musée se lance le défi de rendre accessible la photographie aux malvoyants. Mettant en place dans un premier temps des dispositifs pour rendre la lecture photographique multi-sensorielle, le service de médiation va plus loin en adaptant la découverte du laboratoire photographique.

    En mars 2019, une étape supplémentaire est franchie lorsque quelques malvoyants et aveugles décident de prendre en main l’appareil photo dépassant ainsi tous les préjugés. Le contenu du catalogue de l'exposition « Blind photo » est accessible aux personnes non et malvoyantes, via une page web contenant des fichiers textes et des audiodescriptions. Un QR Code permet d'être dirigé vers le site Blind Photo. Infos : Visites du mardi au dimanche de 10h à 18h, Avenue Paul Pastur, 11 à Mont-sur-Marchienne, en collaboration avec les Amis des Aveugles. mpc.info@museephoto.be – 071/43 58 10.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE DE L'ANCRE Kévin: un certain regard sur l'enseignement

    A travers leur création : « Kevin », Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, linguistes de formation, s'interrogent sur l'école, ses valeurs et ses enjeux.

    Au cours de leur précédent spectacle : « La Convivialité », les deux enseignants belges Arnaud Hoedt et Jérôme Piron tiraient le constat que certaines règles d'orthographe de la langue française - notamment celles régissant les accords des participes passés, toutes plus compliquées voir tordues les unes que les autres au regard des autres langues - pouvaient être une source d'inégalités et de fractures sociales. Sur leur lancée, les deux linguistes poursuivent leur réflexion sur l'apprentissage scolaire dans « Kevin ». Ce titre leur vient du nom de l'un de leur élève en 2ème secondaire différenciée dans l'établissement technique et professionnel, où ils ont donné cours pendant 15 ans. Les deux auteurs-performeurs jettent un regard naïf et (forcément) partial, tantôt amusé tantôt sérieux sur l'école. Comment cette dernière se définit-elle ? A quoi sert-elle ? Et à qui ? Arnaud Hoedt et Jérôme Piron ont entrepris un travail de recherche - toujours en cours- avec le soutien de sociologues, pédagogues et avec le Groupe Interdisciplinaire de recherche sur la socialisation, l'éducation et la formation. « Il y a les pédagogues compétents, les profs qui aiment leurs élèves et dont la personnalité est une leçon à elle seule, les directeurs d'école qui luttent jusqu'à l'épuisement, les parents compliqués, les élèves inspirants. Mais aussi les autres... » soulignent les deux enseignants. «  Qu'est-ce qu'on fait si on perd l'école ? Entièrement. Complètement. Qu'on fait table rase. Qu'on passe les chars et qu'on répand le sel. Pour que rien ne repousse à cet endroit. Jamais. Et ensuite on verra »...

    « Kevin », une proposition de L'Ancre, est à voir le 2 octobre à 19h, au Centre de Délassement, Avenue des Muguets, 16 à Marcinelle. Prix Plein 15€ | Réduit 12€ | Abo 10€  Réserver par téléphone au 071/31 40 79, par mail ou à la billetterie vendredi à l'Ancre de 9h à 12h30 et de 14h à 17h. info@ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN