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CHARLEROI: Le crash du Wellington Z1218 s’est produit il y a 84 ans.

Le 20 octobre 1941, le bombardier d’un équipage anglo-australien était abattu au dessus de Marcinelle et s’écrasait dans un champ à Mont-sur- Marchienne. Un hommage aux victimes était rendu au Cimetière de Charleroi Nord.

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Recueillement dans le cimetière de Charleroi Nord. photo: J.C.Hérin 

Un rappel des faits s’impose : le Wellington Z1218 a décollé du Yorkshire pour une mission de bombardement sur les docks d'Anvers. Durant le retour, dans la nuit du 20 au 21 octobre 1941, l'appareil a été attaqué par un chasseur de nuit allemand (rapporté comme un Messerschmitt Bf-110). L'avion a été gravement endommagé et s'est écrasé dans une prairie de Mont-sur-Marchienne, rue Pont-à-Nôle.

« Ils étaient jeunes... Vingt-six ans à peine. Ils n'avaient jamais entendu parler de Marcinelle, ni de Mont-sur-Marchienne. Et pourtant, c'est ici que leur destin s'est arrêté. Cinq d'entre eux sont tombés. Un seul a survécu : le sergent Percival Brown. Grâce au courage d'une famille carolorégienne, qui l'a recueilli et caché au péril de sa propre vie, l'humanité a, un instant, triomphé de la barbarie » a fait remarquer Maxime Felon, échevin des Associations patriotiques.

Claire Dujardin a fait des recherches.

La cérémonie comprenait un recueillement au Cimetière de Charleroi Nord,  l’inauguration de la plaque commémorative en hommage aux cinq soldats australiens et une réception protocolaire à l’hôtel de vile de Charleroi, en présence des autorités et de la délégation australiennes.

« Ces histoires ne figurent pas dans les manuels d'histoire. Elles survivent grâce à des hommes et des femmes passionnés, qui refusent que le temps efface les visages et les noms » poursuivait Maxime Felon. « Parmi eux, je veux saluer avec émotion le travail remarquable de l’historienne Claire Dujardin, habitante de Mont-sur-Marchienne. Par son travail, elle a redonné vie à ces destins oubliés. Je veux également remercier le musée mémorial de Charleroi et Gérard Vanderweyden, dont l’engagement contribue à faire de notre Ville un lieu de mémoire ».

JEAN-CLAUDE HERIN

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Le dévoilement d'une plaque par Maxime Felon, échevin des Associations patriotiques. 

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Le lieu du crash, à Mont-sur-Marchienne.

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