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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 343

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Les photos détournées de Pierre Meynaerts, jusqu'au 7 octobre

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    Kim Jong-un, Barack Obama, Donald Trump,... et même Jésus ! font partie du « tableau de chasse » du peintre marcinellois Pierre Meynaerts. A voir Jusqu'au 7 octobre.

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    Pierre Meynaerts adore « s'attaquer » aux grands de ce monde. Ce ne sont toutefois pas des portraits classiques que l'artiste réalise... «  Pour chacun des sujets, je cherche comment je peux les détourner par de petits détails transmettant un message. Par exemple, les lèvres de Vladimir Poutine débordent de rouge à lèvres, parce qu'il s'oppose au mouvement LGBTQIA+. Le col de Kim Jong-un est aux couleurs du drapeau américain, alors que sa politique est d'extrême gauche. Mais il peut s'agir aussi d'un clin d'oeil, comme le noeud-papillon de Stromae »... signale-t-il. Au départ, Pierre Meynaerts utilisait des LEGO pour cacher une partie du visage ou de la tenue vestimentaire. Actuellement, il a recours au floutage.

    un rendu photographique

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    Depuis 10 ans, cet artiste marcinellois peint principalement des portraits en noir et blanc de grand format, à l'huile et à l'acrylique. Actuellement, les couleurs lui parlent et il n'est pas exclu pour lui de les traiter davantage. « La peinture est un exutoire et la réalisation de portraits me permet d’exorciser un caractère plutôt réservé » ajoute-t-il. Pour chacune de ses oeuvres, l'auteur apporte un un rendu photographique : « C'est quelque chose de passionnant et un défi renouvelé à chaque nouveau sujet » poursuit-il. Pierre Meynaerts dessine depuis l'enfance sans avoir suivi d'école en la matière. Pour lui, le dessin et la peinture sont un moyen d'expression à fort potentiel. A noter que Pierre Meynaerts a fait imprimer quelques-uns de ses portraits sur des T shirts.  L'exposition est à voir jusqu'au jeudi 7 octobre, à la Galerie de « 16 Art », à la place Roger Desaise, 5 à Mont-sur-Marchienne, tous les jours de 17h à 19h30. Pour tous contacts : 0498/49.99.46

    J.C.HERIN

  • FONTAINE L'EVEQUE- A petits feux, à voir ce vendredi au Point 9 !

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    Lors de « Fontaine Artisan'Art », les artistes et artisans locaux ont mis à l'honneur le Point 9, un nouveau pôle socio-culturel. D'autres événements suivront...

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    Michel Siciliano, échevin de la Culture, au centre de la photo 

    Samedi soir, le groupe fontainois Philou & The Peacemakers a dépensé  une belle énergie sur des rythmes rock'n'roll des années 60, lors du lancement du 1er événement post-Covid de la Ville : « Fontaine Artisan'Art ». A la tête du groupe, on retrouve Philippe Gustot, ancien politique et véritable initiateur du Point 9 (le projet de ce pôle socio-culturel était dans les cartons depuis de nombreuses années), entouré de ses amis musiciens, sexagénaires bien accomplis. Devenu propriété de la Ville, le lieu, fraîchement rénové, a pour vocation de faire battre la culture, au coeur même de Fontaine l'Evêque.

    Pourquoi « Le Point 9 » ? « Le chiffre a été retenu parce qu'il associe phonétiquement le mot neuf au numéro de la rue Delattre » signale Lorraine Demoulin, directrice du Centre Culturel.

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    « Le but est de se faire côtoyer des artistes issus des univers musicaux, théâtraux, du dessin, de la littérature et de la peinture » poursuit Michel Siciliano, échevin de la Culture. Musique, théâtre et expositions étaient au programme avec le concert de Pierre Vaïana, saxophoniste soprano, un spectacle de l'Académie, une matinée enfantine, le spectacle « A petits feux » de Dominique Bousquet, avec les comédiens fontainois Thomas Gomrée et Céline Robaert.

    D'autres concerts et représentations théâtrales de l'entité se dérouleront régulièrement dans la salle de spectacles, tandis que des expositions d'artistes locaux orneront les murs et les cimaises. Précisons que l'événement était aussi organisé en collaboration avec les services économiques de la Ville.  J.C.HERIN

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    Derry Turla, l'un des exposants 

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    Le spectacle est rejoué le 8 octobre 

    Isabelle et Maxime reviennent au Point 9, à Fontaine-L'Evêque, pour notre plus grand plaisir ce vendredi 8 octobre !
    Quand un anniversaire d'amoureux tourne au règlement de compte ... Avec Céline Robaert et Thomas Gomrée.
    Vous n'avez pas encore réservé ? Foncez sur votre téléphone et appelez le 0455 / 117 007(n'hésitez pas à laisser un message !)
    Ou envoyez un mail à centre.culturel@bib.villedefontaine.be
  • MARCINELLE/MONT-SUR-MARCHIENNE Parcours "décolonial"

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    Quelles étaient les prises de position de personnalités carolos (et autres) face à la colonisation ? Un parcours « décolonial » dans les rues de Marcinelle et de Mont-sur-Marchienne déconstruisait le mythe du « bon » colon blanc...

    C'est une visite pas comme les autres que Maximin Emagna, président d'Europe Belgium Diversity, et Aliou Balde, guide « décolonial », tous deux membres de « Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations », avaient mise sur pied dans les rues de Mont-sur-Marchienne et de Marcinelle. Une dizaine de personnes (Carolos, montoise et liégeoise) étaient au lieu de rendez-vous. Le Collectif « Mémoire coloniale » s'était déjà fait connaître, le 2 juillet 2020, en rendant un vibrant hommage à Patrice Emery Lumumba, modèle d’engagement et de défense des idées de liberté, d'indépendance et de tolérance. Pour rappel, la rue Paul Pastur à Charleroi Nord avait été débaptisée au profit du nom de l'ancien Premier Ministre congolais, assassiné à l’âge de 35 ans. Le parcours de dimanche dernier, en collaboration également avec l'Observatoire de la Négrophobie en Europe (NOE), revenait sur les liens entre le monde ouvrier et la colonisation belge, le recrutement des ouvriers pour les colonies, les liens entre lutte des classes et la colonisation. Charleroi et les communes de l'entité possèdent un patrimoine colonial dans son espace public.

    A.Defuisseaux s'est opposé aux prêts coloniaux

    La visite commençait à l'angle de l'Avenue du roi Albert 1er et de l'Avenue Elisabeth, à Mont-sur-Marchienne. « Ce n'est pas un hasard si nous sommes ici » signalait Aliou Balde. « Le Roi Chevalier, si respectable qu'il soit, a participé néanmoins à la création de l'Union Coloniale, une espèce de Fédération des associations coloniales de Belgique qui prônait la propagande coloniale, légitimant le système de domination coloniale comme un projet d'apport civilisationnel, dont la Ligue du Souvenir Congolais ». Autres rues en lien avec des personnalités favorables ou défavorables à la colonisation: la rue Albert Defuisseaux (rebaptisée récemment rue Erasme), avocat et homme politique qui s'est opposé aux prêts accordés à Léopold II, la rue Jules Bordet, médecin immunologiste et directeur du Conseil d'hygiène du Congo (Prix Nobel de physiologie en 1919), la rue Paul Janson, homme de droit, adepte de l'anthropométrie (il a offert des crânes à la société d'anthropométrie à Bruxelles),... « Le nom des rues a été bien pensé par les autorités locales» poursuivait Aliou Balde. «  De façon générale, le système colonial (ou la « mission civilisatrice ») n'a jamais été conçu(e) pour le bien-être de la population colonisée, mais pour sa domination et l'exploitation des ressources naturelles. Des parcours comme ceux-ci déconstruisent des mythes coloniaux. D'autres visites et activités seront organisées par Europe Belgium Diversity et le CMCLD ( via page Facebook).

    JEAN-CLAUDE HERIN