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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1724

  • HAM-SUR-HEURE: "La musique des mots" : tout le week-end au Château !

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    Des sons avec des rubans: surprenant!

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    Le palmier vertical!

     

    Sur le thème de « la Musique des mots »,  les visiteurs  pourront encore admirer,  ce dimanche 24 février ,  des œuvres d’artistes locaux au Château d’Ham-sur-Heure.  Thierry Legros,  invité d’honneur,  propose une exposition d’objets sonores entre instruments et machines.

     

    Thierry Legros collectionne des instruments anciens dans des foires,  des brocantes, … Dans son atelier à Beignée, il  en fabrique,  à sa façon , comme des violons ( à partir de boîtes en bois !),   des épinettes  ( proches du clavecin) ,  des bumbass ( cithares à 1 seule corde du Moyen Age),  des violes mongoles, … Il réalise également des « machines à sons » qu’il expose au Château d’Ham-sur-Heure.  «  Le son nous entoure, nous enveloppe,  et nous n’y prêtons plus attention ! »  souligne-t-il. «  Le bruit d’un frigo,  un ronronnement familier,  une chasse d’eau,  un bourdon… Tous ces sons font partie du quotidien !  Ce qui m’intéresse, c’est aussi  que les gens  se posent des questions : si  quelque chose vibre,  ça vibre comment ?  ».  Fonctionnaire à la Région Wallonne,  et bouquiniste à ses heures,  Thierry a réalisé des machines assez étonnantes, comme un « Palmier vertical »  ( surnommé : le violoncelle brontosaure » !) , ancêtre de nos instruments à cordes :  « Regardez ce prototype ! Il se compose d’un manche, d’une corde tendue d’un bout à l’autre, d’un résonateur, de fils de fer… Hier, lors du vernissage, une petite fille est restée un bon bout de temps à frotter une corde avec l’archet ! » fait-il remarquer. 

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    Des sons avec des demi-noix

    Autres instruments insolites : des ½ noix collées sur un support, et qui, en s’entrechoquant,  font  du bruit.  Ou encore une machine produisant des sons à partir de bouteilles immergées servant de réservoir d’air,  ou  à partir de rubans se tendant ou se distendant, vibrant telle une herbe tendue entre les pouces.  Le public pourra bien sûr mettre les machines en mouvement,  tourner des manivelles,  balancer des balanciers,… Ce week-end « Culture », mis sur pied par l’Echevinat de la Culture, en collaboration avec le Comité Lecture et le Réseau de Lecture Publique,  était riche en découvertes  :  Christian Pourtois, ménestrel des temps modernes,  entraînait le public à la découverte des différentes salles au son des chansons poétiques de Trénet, Brel,…  Hier,  les enfants étaient amenés à illustrer, un pinceau à la main,  la chanson « Trois petites notes de musique » ( Yves Montand), et à la chanter.  Ce soir,  dès 19h, six chanteurs et musiciens passionnés proposeront des découvrir l’univers musical et personnel  de Georges Brassens. L’exposition des artistes locaux  ( tableaux, photographies,… ) est aussi très intéressante et accessible ce dimanche de 10h30  et de 14h à 18h.

     

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    Reconnassez-vous Stromae ?

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    Ce dimanche 24/2  à 17h :  remise des prix des concours d’art plastique et de photographie et prix du Mérite Culturel de la Commune.

     

     

  • CHARLEROI: Les printan'elles: une semaine consacrée aux femmes

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     La 2ème édition des Printan’elles se déroulera à la Maison de la Laïcité de Charleroi du 4 au 11 mars 2013. Organisées à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, les Printan’elles proposent toute une semaine d’activités et d’informations à destination des femmes.
     
    Outre des ateliers participatifs, des animations, des spectacles, du sport, … la Maison de la Laïcité accueillera une expo complètement déjantée réalisée par le Centre ENER’J : « On brûle nos soutiens-gorges ! ».
    Cette expo, ce sera un peu le côté « coup de gueule » des femmes parce que le soutien-gorge, c’est un carcan dans lequel la femme est emprisonnée, c’est un symbole d’oppression et de domination de toute une société sur la femme. L’enlever et le brûler, c’est se libérer, c’est dire « on n’est plus d’accord ! ». Et c’est ce qu’ont fait les femmes dans les années 60 : elles ont brûlé leurs soutiens-gorges.
    ... Le Centre ENER’J a eu envie de revisiter ce symbole d’émancipation et de révolution des mœurs à travers une expo interactive et ludique, où le soutien-gorge sera décliné … sous toutes ses formes ! Le tout, sur fond des sixties et des bons vieux vinyles.

    Infos : Maison de la Laïcité de Charleroi – 071/539.176 – www.ml-charleroi.be
    Centre ENER’J – 071/416.217 – www.enerj.be
     
  • MARCINELLE- Ruche/Théâtre: "Ensevelis sous les décombres ! "jusqu'au 23 février

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    Un mur sépare les comédiens

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    Maurice Lebrun, metteur en scène

     

    Le spectacle  « Face au paradis » est,  avant tout,  l’histoire d’hommes coincés dans un espace confiné.  Le metteur en scène,  Maurice Lebrun,  y  fait un lien avec  les mineurs  qu’il voyait passer  à Courcelles du temps de son enfance.

     

    De quelle façon  Max,  comptable  ( Olivier Clément),   et Lubin,  pompiste  ( Alain Delbart ),  vont-ils réagir à la suite de l’effondrement d’un supermarché ? Max travaillait dans son bureau,  et Lubin venait voir sa copine caissière,  quand le drame est arrivé.  Le premier est gravement blessé -  une barre de fer lui est rentrée dans la  cuisse -  et le second est indemne.  Séparés par un murles deux hommes entrent, tant bien que mal,  en communication l’un avec l’autre…  Commence alors une lutte pour la survie.

    Le courcellois Maurice Lebrun,  qui a mis en scène ce spectacle,  rattache cettepièce avec son passé. «  Lenfermement m’obsède depuis ma plus tendre enfance »  déclare-t-il.  «  Je voyais des mineurs rentrer du boulot. Ils remontaient la rue du Progrès… J’étais vraiment impressionné devant  « ces gueules noires ».  Je stressais aussi beaucoup à l’idée de manquer d’air,  à plusieurs centaines de mètres sous terre.  Un jour  que je suis rentré de  l’école avec une moyenne de 37%,  mon père m’a menacé de m’envoyer à la  mine,  et je me suis mis dès lors  à étudier sérieusement pour obtenir mon diplôme d’enseignant ! »  Autre thème abordé : la solidarité, sans laquelle les hommes ne peuvent imaginer s’en sortir. «  Je viens d’une famille de 5 enfants : j’ai donc vite connu l’obligation du partage » poursuit-il.

    Maurice Lebrun a vraiment voulu que le spectateur soit « immergé » dans le milieu.  Celui-ci entrera dans la salle dans l’obscurité complète,  et sera guidé  par une lampe de poche.  En guise de ticket, le spectateur recevra un caillou sur lequel il est écrit : « Rassurez-vous,  le plafond tient encore ! »  Les murs seront mis à nu sans pendillon.  Blocs de béton, morceaux de fer et de bois, bouteilles,… joncheront le sol.  Les comédiens ramperont vraiment dans la crasse ! Une vieille étagère et un caddie écrabouillés, la charpente apparente de la toiture,…  contribueront aussi au réalisme.  Enfin, il est à noter que cette pièce, écrite par Nathalie Saugeon,  jouée par la troupe de Comédia 77,  sera présentée en création pour la première fois en Belgique !  Le spectacle, d’un caractère sombre, mais traversé tout de même par quelques cocasseries,  pourra aussi prolonger la réflexion sur la destruction de notre environnement,  qu’elle soit voulue ou inattendue… et sur le sens que l’on donne à la vie.

     

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    La pièce « Face au Paradis » est jouée du 21 au 23 février à 20h30  et le 24 février à 16h30,  à la Ruche Théâtre de Marcinelle, 1, avenue Meurée à Marcinelle. Prix : 14 et 10 euros ( séniors – de 26 ans ). Réservation : 0491/630 888.