La pollution plastique dans nos océans- photo: J.C.Hérin 

Cette expo d'envergure invite à adopter des comportements plus durables pour une meilleure gestion des déchets.

JEAN-CLAUDE HERIN

Fruit d'une étroite collaboration entre le Bois du Cazier et l'intercommunale TIBI, l''expo « Homo Détritus » a pour but d'éveiller les consciences sans culpabiliser.

En plein air, sur le site du Cazier, le visiteur sera interpellé par une montagne de déchets (pneus, planche à repasser, bidon, machine à laver,...).

une montagne de déchets à l'entrée du site- J.C.Hérin 

A l'intérieur aussi, par 52 sacs poubelles suspendus au plafond, ce qui représente la consommation moyenne par an pour une famille belge de 4 personnes, ou encore par une installation d'Alfredo Longo représentant un homme dont les déchets collent à la peau. Une façon pour le plasticien de dénoncer une « invasion symbolique » où les détritus, massifs et omniprésents, s'imposent dans nos espaces, et plus particulièrement ces 50 dernières années.

Les périodes de préindustrialisation - photo JCH

« En tant que site de mémoire et de conscience, nous sommes touchés par les grands thèmes sociétaux comme la surconsommation ou le recyclage"  fait remarquer Christelle Dethy, responsable du service pédagogique au Bois du Cazier et commissaire de l'exposition. " Les poubelles sont de nouvelles mines: on effet, on y retrouve beaucoup de matière première à réutiliser".

une installation d'Alfredo Longo 

A l'aide de nombreux panneaux, objets, et animations, l'exposition retrace l'histoire de nos déchets depuis 1950 jusqu'à aujourd'hui, questionne nos modes de consommation actuels et propose des pistes concrètes et innovantes pour demain, afin de réduire l'empreinte écologique. Les spectateurs sont immergés dans de nombreuses zones.

A voir jusqu'au 16 novembre 25 au Bois du Cazier, du mardi au vendredi de 9h à 17h, les We et jours fériés de 10h à 18h. Prix: 3 euros + prix de l'entrée du site. Infos: 071/60 04 99