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  • CHARLEROI- Fêtes de Wallonie : un nouvel apéro: Bisous mes couilles ti !

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    Concert d'Abba Gold: le public était trempé !

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    A l'abri sous les tonnelles 

    Gastronomie, folklore, patrimoine, théâtre, cinéma,.. étaient réunis le week-end dernier pour les Fêtes de Wallonie. Les spectateurs qui ont assisté aux concerts du samedi soir ont été bien trempés ! Cela n'a pas entamé la bonne humeur des Carolos.

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                                                                               Un apéro Bisous mes couilles ti !

    Le concert d'Abba Gold sur la place Vauban aura rassemblé peu de spectateurs. Ce n'est pas la qualité du groupe cover qui est en cause, mais la météo. Les tonnelles étaient prises d'assaut pour permettre au public de s'abriter.

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    Babette Jandrain, Marc Parmentier et Julie Patte 

    Cela dit, le soleil brillait dans les coeurs des Carolos. Au côté de plusieurs membres du Collège, dont Babette Jandrain, échevine des Fêtes, Julie Patte, bourgmestre faisant fonction, prononçait le discours d'ouverture : «  C’est une immense joie pour moi de vous retrouver sur cette magnifique place du Manège ! Il y a tout juste un an, nous étions toutes et tous réunis à cet endroit précis pour l’inauguration de notre Ville Haute totalement rénovée ! Place du Manège, Place Vauban, Boulevard Jacques Bertrand, Boulevard Solvay, Avenue de Waterloo et toutes les rues adjacentes. De nouveaux espaces publics modernisés et verdurisés pour permettre aux Carolos de s’y épanouir à nouveau. Vous étiez des milliers, heureux de retrouver ces lieux si emblématiques ! A Charleroi, ville chaleureuse, tout le monde se salue et se donne des bisous ! »

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    le concours du vitoulet avec Luc Parmentier

    Tout un village avait pris ses quartiers à la place du Manège. « Je viens chaque année! Ma fille, mon beau fils et des amis sont dans le groupe des Géants. Que seraient les Fêtes de Wallonie sans Djean, Djenne, Djambo, El facteûr, El champête,... » s'exclamait Michel de Châtelineau.

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    Le groupe musical des Fanfoireux mettait une sacrée ambiance, faisant danser le public. El Môjo des Walons di Châlerwè présentait un spectacle en wallon : « Toûrnêyes dins lès souv'nances di Châlèrwè », composé de lecture de textes d'auteurs carolos et de chansons wallonnes.

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    Les chanteurs wallons 

    La gastronomie n'était pas en reste avec le traditionnel concours du vitoulet. Luc Parmentier faisait goûter des boulettes de viande avec flocon d'avoine et parmesan, le tout nimbé d'une sauce au thon. Il y avait aussi des nouveautés comme l'apéritif : «  Bisous mes couilles ti » (un clin d'oeil à Fabrizio du Grand Cactus) de Christophe Deligny (DD Spiriteux à Gilly), à base de lychees et de cerises. La recette pour un bon cocktail : remplir un long drink avec trois glaçons et 6 cl de l'apéritif. Ensuite, terminer avec un Tonic, un Gini ou un Redbull. Santé !

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    Les Fanfoireux 

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    Les membres du Collège lors de l'inauguration - photo: J.C.Hérin 

  • CHARLEROI- Musée Mémorial: un nouvel espace pour les résistants

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    Une vitrine consacrée au résistant Alfred Servais 

    Un espace dédié à la mémoire de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale a été inauguré au Musée Mémorial. Le ruban a été coupé par Françoise Daspremont.

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    Fruit d'un travail collectif, ce nouvel espace rassemble des témoignages, des photos, des objets et des documents qui racontent l'histoire de ces Combattants de l'ombre. Parmi eux, le major Alfred Servais, l'aumônier Alphonse Bougard, le commissaire de police François Druine, le lieutenant Louis Tholomé, et bien d'autres encore qui sont identifiés dans les cadres présentés en fonction de leur zone ou refuge de résistants.

    Dans la vitrine 40-45, le public pourra voir les unités militaires belges et alliées qui ont contribué à la libération de la Belgique, entre autres les uniformes de Bataillons de Fusiliers (4ème, 5ème,10ème, 12ème) formés dans la caserne Trésignies, dont les volontaires sont issus pour la plupart de la Résistance. Ajoutons aussi la Brigade Piron et les Unités US.

    «  Un grand merci pour tous ceux qui ont contribué à la réalisation du projet : les bénévoles et les donateurs. Cet espace n'est pas seulement un lieu de souvenirs, mais un hommage vibrant à ceux qui ont risqué leur vie pour défendre les valeurs démocratiques » a noté Bernard Chevalier, conservateur du musée.

    « En parcourant l'exposition, chacun d'entre nous ressentira l'importance de la Résistance et l'impact qu'elle a eu sur notre Histoire. Que ce lieu soit une source d'inspiration pour les générations futures et un rappel constant que la liberté n'est jamais acquise et qu'il faut toujours la défendre. » poursuivait le président Philippe Van der Straeten. A voir au Musée Mémorial Charleroi (anciennement musée du 2ème Chasseurs à pied), avenue du Général Michel, 1/B Tél. 071/30 07 48.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • LIVRE- Crime sur la scène du PBA !

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    Coup de tonnerre au PBA ! Alors qu'il jouait comme figurant dans la comédie musicale : « Vital chaos », Quentin Boulvin meurt subitement sur la scène, écrasé par un rideau de fer... A qui pourrait profiter un tel sabotage ? Stanislas Barberian, gentleman bouquiniste, va mener l'enquête dans : « Sortie de scène à Charleroi », le dernier polar haletant de Francis Groff, auteur de Jamioulx. Rencontre.

    - Six ans après « Morts sur la Sambre », vous renvoyez Stanislas à Charleroi. Et au PBA ! Pourquoi ?

    Francis Groff : J'ai toujours été fasciné par le Palais des Beaux-Arts. Enfant, j'ai assisté à bon nombre de spectacles qui m'ont fait rêver. Adulte, j'y ai vu de nombreux artistes : Ella Fitzgerald, Elvire Popesco, Ray Charles, Michel Sardou,... J'ai aussi beaucoup apprécié les opérettes de la compagnie carolo. Il y a quelques années, alors que je me trouvais au café « Les Templiers », en face du PBA, je me suis imaginé la nuit, seul, « enfermé » dans l'imposant bâtiment. Cette situation ne s'est jamais produite en réalité, mais elle a nourri mon imagination.

    - L'aspect technique des lieux vous a inspiré en tout cas...

    F.G. Comment ne pas parler de la comédie musicale en 2002 : « Tintin, le Temple du soleil » ? Le héros à la houppe devait franchir une impressionnante chute d'eau : c'était le Niagara sur scène ! Dernièrement, j'ai eu l'opportunité de visiter les coulisses du PBA, en compagnie de Martial Pin, ancien directeur des équipements, et Franco Desautez (cité dans le livre!), directeur technique. Tous deux m'ont expliqué ce qu'étaient le gril, le cliquet de sécurité du moteur, le câble de retenue du rideau,... Tous ces termes m'ont aidé à décrire avec précision la scène du meurtre.

    - Vous vous rendez sur place pour rencontrer les acteurs du terrain ?F.G : Oui, c'est un réflexe du métier de journaliste (J'ai écrit pendant quelques années à La Nouvelle Gazette) que j'ai pratiqué pendant de nombreuses années. J'aime beaucoup l'histoire locale : je suis descendu, par exemple, à l'église Saint-Rémi à Montignies-sur-Sambre, en compagnie du journaliste Eddy Piron et du pèlerin Pierre Dujeu, à propos des reliques de Saint-Valentin. Dans le livre, je parle aussi de la maison Magritte à Châtelet, du festival Django Reinhardt à Liberchies, de l'abbaye d'Aulne,... Je cite des établissements où je me rends régulièrement, comme « La Fontaine du Ventaire » à Fontaine l'Evêque , où l'on mange très bien.

    - Des spécialistes vous ont éclairé aussi ?F.G. : Oui, comme Anne-Christie Fouquet, première inspectrice principale à la police judiciaire de Charleroi, ou encore le docteur Monique Vassart qui m'a expliqué en quoi l'homosexualité et la transsexualité, deux thèmes abordés dans le roman, pouvaient conduire à de réelles souffrances... Côté archives, j'ai pu compter sur l'aide précieuse de Christian Joosten ou encore d'Etienne Grandchamp de Fafouille. 

    - Quentin, la victime, était passionné par les « feuilles de chansons » au 19ème siècle- début 20ème siècle.                                                                                                                                              F.G J'ai co-écrit un livre à ce propos : «  L'orchestre des courants d'air ». Au travers de chansons mordantes, humoristiques et parfois cruelles, les artistes, souvent accompagnés d’un ou de plusieurs musiciens, brossaient à larges traits les événements du moment en n'épargnant rien ni personne. Grâce aux « feuilles de chansons » qu’ils vendaient pour quelques sous, le public pouvait reprendre les refrains en choeur. Dans le roman, je parle par exemple de Pharaon Stoquart, né le 15 octobre 1889 à Marcinelle, auteur de «  la Danse du Spirou »

    - Dans votre roman, il est aussi question du Biopark à l'aéropole de Gosselies                              F.G. Quentin Boulvin y était  ingénieur. J'ai pu m'entretenir avec Dominique Demonté, patron du campus. Si Charleroi et sa région étaient réputées dans le passé pour leurs industries lourdes, les nouvelles technologies sont à présent très prometteuses pour la Cité.

    «  Sortie de scène à Charleroi » 7ème enquête de Stanislas Barberian, par Francis Groff. Editions Noir Corbeau. Editions Weyrich. 20 euros.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Groff3 Gr. (copyright Fred Deliège) (1).jpg

    Francis Groff 

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