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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 1722

  • MARCHIENNE-AU-PONT: Expo: Femmes de couleurs à la MPA, jusqu'au 15 mars

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    Aicha Mahassine

    Aïcha Mahassine, une habitante de Gilly,  est bien connue au sein de   « Notre Maison », où elle travaille dans le secteur horeca. Quand ses enfants sont devenus grands,  elle s’est mise à la peinture. Elle suit les cours de l’artiste peintre Derry Turla.   Ses parents sont des Marocains Touaregs :   voilà pourquoi elle s’est principalement intéressée aux femmes africaines  ( sahariennes et maghrébines ).  Elle est aussi inspirée par des  femmes d’autres continents,  comme l’Asie. « Il y a une petite part de moi dans chacune de ces femmes très colorées et sensuelles »  souligne la peintre. «  Je veux surtout que de la gaieté se dégage de tous mes tableaux ».   Les toiles sont peintes à l’acrylique.  L’expo est mise sur pied par le CIEP  ( Centre d’Information et d’Education Populaire),  chargé des activités éducatives et culturelles du Mouvement Ouvrier Chrétien. Son principal objectif est de donner aux individus et aux groupes les outils nécessaires à leur engagement comme acteurs et citoyens. L’exposition est à voir jusqu’au 15 mars,  du lundi au vendredi de 8h30 à 16h 30 à la Maison pour Associations, route de Mons, 80 à Marchienne-au-Pont. Infos : 071/53 91 53.

     

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    Lors du vernissage avec l'échevin Serge Beghin, Fabrice Eeklaer et son fils Lucas.

     

  • CHARLEROI: L'Ancre: reprise de "L'homme debout"

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    Reprise de la pièce "UN HOMME DEBOUT" dans nos murs pour les écoles et associations durant TROIS SEMAINES DE REPRESENTATIONS **COMPLETES**!!

    Ce spectacle se veut aussi être un outil de prévention en sensibilisant les jeunes au monde carcéral et à son impact destructeur. Au bout de cette série de représentations, plus de 1000 jeunes assisteront à la pièce. Une séance tout public est également prévue le 16 mars à 20h30 (COMPLETE EGALEMENT - sur liste d'attente 071 314 079!). 
     
     La pièce est en tournée depuis 2010 et a déjà été jouée plus de 150 fois en Belgique et à l'étranger!

    Vous le savez peut-être, L'Ancre Charleroi reprogramme sa création coup de poing "UN HOMME DEBOUT" pour les écoles et associations mais aussi pour le tout

    LE SPECTACLE :
    Seul en scène, Jean-Marc Mahy retraverse ses dix-neuf années d’emprisonnement. Sa confession est d’autant plus troublante qu’elle est vraie. Une immersion sous forme de douche froide dans un univers carcéral impitoyable, où l’homme nous livre les traces indélébiles qui l’ont mené derrière les barreaux, et celles que lui ont laissé ses premières années en quartier d’isolement. L’occasion de suivre le parcours d’un homme arraché à sa jeunesse et son combat pour faire la paix avec les autres, avec lui-même ; pour rester un homme debout.

    (plus d'infos : http://ancre.be/saison-2012-2013/un-homme-debout/)

  • CHARLEROI- Scène ouverte de slam à l'Eden

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    Les slameurs ( ou poètes )  ont investi  l’Eden, le temps d’une soirée.   Chaque candidat disposait de 3 minutes pour convaincre le public !  

    Poésie,  art oratoire, chant, …Le « slam »  (  en français, cela signifie : « claquer » )  regroupe toutes ces disciplines à la fois.  Le genre a  été popularisé par des artistes comme Grand Corps  Malade ou, plus près de chez nous,  par le carolo  Mochelan.  A  l’Eden,  ils étaient 9 candidats du Grand Charleroi et du Centre,  âgés de 14 à 67  ans,  à se succéder sur la scène,  samedi soir,  lors  d’une « scène ouverte ».  Tout le monde pouvait y  participer,  mais les conditions sont strictes : il faut dire un texte de sa propre composition,  ne pas être accompagné musicalement,  n’être  entouré d’aucun accessoire,  et ne porter ni costume, ni uniforme.  Le texte peut être d’inspiration hip hop,  ou revêtir la forme d’une poésie,  d’un sketch ou d’un stand-up. Le chant n’est pas exclu.  L’originalité de cette formule  est de faire voter 5  personnes choisies au hasard dans la salle. Après chaque passage,  celles-ci brandissent un petit carton  avec des chiffres allant de 7 à 10.   Les points sont retranscrits sur un grand panneau, au fur et à mesure des prestations.  Il faut d’ailleurs parfois recompter pour obtenir de bons résultats !

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    De savants calculs avec Julien Verbayst!

    Très vite, une interactivité se crée entre les slameurs et le public. Le caractère chaud et convivial de la Brasserie se prête très bien à cette manifestation.  Le respect et l’écoute sont toujours de mise.  Au cours de cette scène ouverte,  aucun sifflement ne s’est fait entendre.  Au contraire, ce sont des paroles d’encouragement qui, bien souvent, sont adressées aux candidats.   Le  carolo Régis Taymans  est à l’initiative de cette soirée,  avec l’appui du CAL et de l’Eden.  « Gisré » ( son surnom)  a remporté  un titre de champion de France de slam,  et s’est imposé dans  la catégorie slam de poésie en alexandrins. Aujourd’hui, il  donne des cours de slam à la bibliothèque de Courcelles et au Centre d’Action Laïque.  «  Le slam est vraiment un art de vivre.  C’est aussi mon mode  privilégié  d’expression  » souligne Gisré.  Le Carolo adore aussi parler de la Belgique, « son » pays , dont il a du mal à comprendre les problèmes communautaires.  Son prochain défi :  avec l’asbl « L’esprit s’insère », multiplier les scènes de slam !

     

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    Gisré et Julien, deux amis

     

    Les gagnants

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    -       Denis Mogenet ( 67 ans ) de Mellet

    Denis Mogenet a été professeur de latin, de grec, et de français à Saint-Michel à Gosselies. Lorsque l’heure de la retraite a sonné, il  s’est tourné vers le slam, dans une veine très littéraire.  Denis  a rejoint l’atelier de Souvret,  parce que  « se retrouver  dans un groupe pour écrire est plus stimulant ».  Lors de la soirée,  Denis  a dit un texte :  «  Camarade »  en hommage à Jean Ferrat, ainsi que « Singe ou cochon » ( traitant de la réincarnation ).154.JPG

     

    -         Hakim Larabi ( Anderlues ) 39 ans

     

    Hakim est bibliothécaire à Morlanwelz.  L’intérêt pour la scène remonte à plusieurs années,  lorsqu’il faisait partie d’un groupe de hip hop.  Dans ses textes, il porte un regard positif sur le monde, en rapprochant les communautés et en balayant les préjugés. Hakim souhaite qu’on n’enferme pas le slam dans les clichés « casquettes », « banlieue »,… mais qu’on reconnaisse cette discipline comme un art à part entière.

     

    Gagnant 15-20 ans

     

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    -         Joachim Martin ( Pont-à-Celles ) 20 ans  

    Joachim a suivi des ateliers slam avec Régis. Il connaît pas mal d’amis qui pratiquent le slam dans la région. Le jeune homme a interprété deux textes. Le premier :  « Mélodie d’une tristesse », le second : « Le clown triste ».  «  A travers le slam, j’exprime tout ce qui me touche.  C’est aussi une façon de m’extérioriser.  J’y vois aussi un moyen d’approfondir mon vocabulaire,  car je suis toujours en recherche de nouveaux mots pour les rimes ».

    -         Une scène ouverte de slam aura lieu à la bibliothèque de Courcelles le 12 juin. Pour tout contact : 071/46 38 60.