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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 164

  • LIVRE: "Sachant qu'aucun animal ne nous appartient" de Véronique Janzyk

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    Dans son nouveau recueil de récits, l'auteure carolo Véronique Janzyk révèle la magie qui naît de sa rencontre avec les animaux.

    Déjà auteure de « J'ai senti battre notre coeur », « La robe de nuit » ou encore « Vincent », Véronique Janzyk publie : « Sachant qu'aucun animal ne nous appartient », une évocation d'un paradis où se côtoieraient humains et animaux dans la confiance et la réparation.

    « L'écriture de ce texte est né d'une poule trouvée sur un marché, laissée pour morte. J'ai passé du temps avec elle dans la cuisine où elle était soignée. Même si je me suis un peu heurtée à l'incompréhension de mon entourage, j'ai commencé à écrire l'histoire de la poule en espérant lui montrer la grandeur de l'oiseau, sa beauté, sa combativité, l'entêtement à la sauver qu'elle me donnait, ce que je n'aurais pas pu imaginer avant de vivre cela » signale Véronique Janzyk.

    « Après la poule, j'ai trouvé un petit perroquet qui se réchauffait les pattes sur un capot. Je l'ai pris comme une expérience d'affirmation de moi et de mes valeurs ». Dans cet ouvrage, Véronique Janzyk fait alterner les animaux, ceux qui volent ou pas, et met en évidence les portraits d'humains, comme le colombophile, l'activiste ou encore une amie qui a retrouvé du sens à sa vie en donnant non plus des morceaux de pain aux oiseaux mais des tartines entières pour qu'ils s'attardent dans son champ de vision. « De ces sauvetages d'animaux, intervenus au cours d'une période où des proches sont tombés malades et sont décédés, on peut se demander, en fin de compte, qui sauve qui ; et qui, du sauveur ou du sauvé, rend sa liberté à l'autre. Lors de la rencontre avec ces animaux, j'étais la seule à pouvoir intervenir, j'étais à ma place, irremplaçable : qu'allait devenir un hérisson ou encore une mouette, si je ne m'arrêtais pas ? » poursuit Véronique Janzyk.

    « Sachant qu'aucun animal ne nous appartient » 154 pages. Editions Onlit- www.onlit.net

  • BEAUMONT- Carnaval: une édition colorée, mais très arrosée !

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    Les Stratos sous la pluie ! 

    Sur une Grand-Place rénovée, toutes les sociétés beaumontoises ont fêté le Carnaval, sans aucune restriction sanitaire. Tout était prévu... sauf la pluie tombée en abondance surtout en matinée !

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    Le Bourgmestre entouré d'Arlequins 

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    La Cité des Macarons s'est réveillée très tôt, ce dimanche, pour le Carnaval. « Dès 3 heures du matin, j'invitais des gilles à la maison pour le traditionnel bossage » signalait Bruno Lambert. « Cette année, je suis particulièrement fier d'accueillir la population dans notre « nouvel écrin ». Il y a quelques jours encore, nous posions le tarmac sur la Grand-Place. Les trottoirs et terrasses ont été élargis. De nouveaux luminaires ont été placés. On peut se féliciter que les travaux aient été terminés en temps et en heure ».

    Dans une ambiance de feu, le bourgmestre de Beaumont recevait les différentes sociétés colorées dans les locaux de l'administration communale (pleins à craquer !) pour la remise des médailles.

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    Et parmi elles : Les Gilles - qui fêtent leurs 40 ans d'existence! -, les BeauFoutois, les Macarons, les Cas-Mai-Léon, les Arlequins, les Turlupins, les Archimim's (nouvelle société!), les Conspirateurs et les Stratos. En période hors Covid, les membres étaient en augmentation par rapport aux années précédentes.

    petit déjeuner... au steak !

    Les personnes costumées avaient revêtu un plastique pour les protéger de la pluie. Les abris étaient très recherchés. « Cela fait de nombreuses années que nous n'avions plus jamais été autant arrosés ! » s'exclamait Dominique Coppin, président des Stratos. Depuis 1990, les membres de cette société de Strée, aux couleurs orange et vert, portent les armoiries et les clés de la localité.

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    Une autre société mérite aussi l'attention : les Conspirateurs. « Nous revêtons une tenue d’écolier anglais qui nous permet de nous divertir pour pas cher » font remarquer Louis, Léo et Matthieu. « Le nom un peu provocateur vient directement du 27ème air des gilles de Binche qui n’a pas été reconnu, parce qu’il était trop proche de la polka ». Notons aussi une petite particularité.

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    Samuel 

    «  Dès 2 heures du matin, nous avons déjeuné... au steak ! » faisait remarquer Samuel (15 ans) un habitant de Boussu-lez-Walcourt, entré dans les Gilles l'an passé.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    à droite Valentin pour la deuxième fois parmi les Conspirateurs 

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  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Expo: "Alma lusitana"

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    Le peintre belge aux fulgurances colorées expose ses peintures « Alma Lusitania ».

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    35 huiles, aquarelles, abstractions et figurations de Timothy Hagelstein dit « Timo » sont rassemblées jusqu'au 28 mars, de 14h à 18h, à la galerie « 16 Art », au 5, place Desaise. « Je n'ai pas une goutte de sang portugais, mais le Portugal coule dans mes veines » se plaît à dire l'artiste. Egalement musicien, Timo quitte la Belgique en 1979 et part vivre au Portugal, où il vendra plus de six millions de disques.  Autodidacte, Timo s'invente un style. Ce qu'il cherche avant tout ? Entrer en communion avec les couleurs, chercher en elles ce qu'elles recèlent de profondeur, et surtout se libérer de toutes les contraintes de la technique traditionnelle.

    « Ma peinture est une poésie, une touche, une harmonie, un climat » signale-t-il. Timothy Hagelstein est aussi l'auteur de « Mon Portugal » (Editions Panthéon). « Me définissant comme « le plus Portugais des Belges », j'y retrace mon parcours qui m'a mené de la chanson à l'édition puis à la poésie » poursuit-il. « Pendant de nombreuses années, j'ai été animé par des rencontres avec de nombreuses personnalités lusitaniennes, comme la chanteuse Amalia Rodrigues ( un portrait la représente dans l'exposition) ou le compositeur Zeca Alfonso, des présidents de la République ou encore des footballeurs célèbres ».

    JEAN-CLAUDE HERIN