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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 160

  • THUILLIES- "Un étrange voyage" à la Maison de Village

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    Nicolas Longuechaud 

    Des spectacles et des animations étaient proposées autour des Arts Forains.

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    Mis sur pied à la Maison de Village de Thuillies par Adrien Laduron, directeur du Centre Culturel Haute Sambre, le 1er festival des Arts Forains: « L'étrange voyage » a remporté un vif succès auprès d'un public composé de jeunes et... de moins jeunes. Il y en avait vraiment pour tous les goûts.

    Surprises et découvertes étaient toujours au rendez-vous avec des jeux de tarots divinatoires, un espace « bonne aventure » (confection d'une tisane concoctée par une diseuse de bonne aventure), une galerie de portraits en cyanotype (technique photo du 19ème siècle), des détournements d'objets,... Le spectacle de Nicolas Longuechaud a également retenu l'attention des spectateurs.

    Dans un univers empruntant tant au cirque qu’au cabaret et au monde forain, l'artiste français retrace et partage l’histoire singulière d’un cirque, « son » cirque. Fait de mémoire collective et inspiré d’histoires plus ou moins vraies, tout se mélange un peu, au cours de sa création solo. Nicolas Longuechaud endosse différents rôles. Manipulateur d'objets, curieux des formes, propriétés cinétiques et effets d'optique, il réinvente la figure du lanceur de couteau, du dompteur et des « freaks » chers à Todd Browning. Il crée son propre langage en marge de la jonglerie. A la frontière entre manipulations graphiques et hypnotiques, mime, magie nouvelle et montreurs de curiosités, son spectacle ouvre la porte d’un univers singulier et onirique. Pour tout contact avec la programmation: 071/59 71 00. info@cchautesambre.be https://www.centreculturelhautesambre.be/

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Surprises et découvertes étaient au rendez-vous 

  • CHARLEROI Expo "Invisibles" à La Maison de la Laïcité

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    Dans cette expo, le graffiti est utilisé comme geste de réappropriation de l'espace urbain.

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    Un sport d'équipe, une manière d'exister et une affirmation de son identité de manière singulière. Voilà comment Invisible Circle définit le graffiti. Jusqu'au 12 mai, le Collectif s'empare de La Maison de la Laïcité et, par de grandes compositions qui ne manqueront pas d'impressionner les visiteurs, investit la salle d'exposition tout entière. « Nous existons dans l'unique but de partager notre passion » explique un des membres. « La contestation et la transgression sont notre signature, comme si nous invitions le public à peindre la nuit, et à l'encourager à faire très sérieusement des choses pas du tout sérieuses. Notre art est, en tout cas, un bon reflet de la bonne santé d'une société démocratique ».

    Du 8 au 12 mai, un stage est proposé  à des enfants de 8 à 12 ans, sur les formes d'expression qu'elles soient poétiques, visuelles, humoristiques, revendicatives,... Différentes disciplines seront abordées comme le street art ou encore le slam. Des visites sont programmées à Bruxelles au Centre Belge de la Bande dessinée et au musée des Instruments de musique. (Prix du stage : 30 euros). L'expo « Invisibles » est à voir à la rue de France, 31 à Charleroi, du lundi au vendredi de 9h à 16h39. info@laïcité-charleroi.be – 071/53 91 76. Entrée gratuite. Avec le soutien du Centre d'Action Laïque.

    J.C.HERIN

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  • GILLY- Renouveau pour la braderie de printemps !

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    En dépit d'une météo parfois capricieuse, la braderie de printemps de Gilly a connu un renouveau, cette année. Avec notamment un nouvelle société de gilles inclusive.

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    Samedi matin, Babette Jandrain avait réuni du beau monde dans les locaux de l'administration communale, à l'occasion de l'inauguration de la braderie de printemps. « Gilly est une commune qui bouge. Il suffit de voir actuellement les nouveaux travaux d'aménagement (parking, espaces verts, salles de sport,...) pour le constater. Des aides financières redonneront aussi du moral aux commerçants de proximité » signalait l'échevine des Fêtes et du Commerce.

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    Du beau monde à l'administration communale 

    La joie se lisait sur tous les visages et tout particulièrement sur celui de Ferhan (23 ans), un habitant de Fontaine-L'Evêque. « Mon fils, atteint de trisomie, est vraiment heureux de participer comme gille dans la nouvelle société de Gilly » soulignait Nicole, sa maman. « J'ai déjà voulu faire rentrer mon fils dans d'autres comités, mais j'ai essuyé des refus ».

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    Ferhan et sa maman 

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    Amélie, Océane, Chiara 

    Et d'ouverture, il est aussi question, par une présence féminine, puisque Amélie (40 ans), Océane (24 ans) et Chiara (10 ans) ont revêtu l'habit de gille, réservé d'ordinaire aux messieurs. La société compte 34 membres (gilles, paysannes, musiciens).

    « Cette braderie est montée par un tout nouveau comité. Mon souhait est vraiment de redynamiser Gilly. Voilà 20 ans qu'il n'y a plus eu non plus de défilé de majorettes  et de pom-pom-girls ! » souligne Quentin Boland, fondateur des Gilles de Gilly, président de L'Union des Commerçants et Artisans de Gilly et du Comité des Commerçants Gilliciens.

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    sortie avec les Gilles de Gilly !la crise est toujours bien là

    Deux grands podiums sont installés sur les chaussées de Fleurus et de Châtelet. Samedi, la chanteuse Rosa se produisait avec des reprises de chansons d'Annie Cordy. « Le public retrouvera cette artiste ce jeudi à 14h au Centre de Délassement, au cours d'un show live avec orchestre » faisait remarquer Alain Vanek, programmateur des Belles Années du Music Hall.

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    Frédéric Bernardi, patron du club 

    La braderie était l'occasion de faire connaître des clubs, comme le Tennis Club Drive Gilly, sous la direction de Frédéric Bernardi, à proximité de la Chaussée de Lodelinsart. «  Je suis joueur moi-même et je tiens la buvette avec ma mamie. On veut vraiment recréer une belle dynamique avec la relance de notre club » expliquait Lenny Ruidant.

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    Lenny et Béatrice à la buvette 

    300 exposants sont présents à cette braderie. Plusieurs commerçants se plaignent de la baisse du pouvoir d'achat. «  Je déstocke du linge à plus de 50%, mais on sent que la crise est toujours bien là » signalait Romain.

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    Par contre, une vendeuse de mugs et de céramiques faisait recette : «  Tout ce qui touche aux mangas et aux chanteurs des années 70-80 partent comme des petits pains ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

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