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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 15

  • LODELINSART- Petit Théâtre de la Ruelle: "Conseil de famille": les conspirations vont bon train...

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    Qu'est-ce qui se trame ? photo: J.C.Hérin 

    Une rencontre entre une mère acariâtre et ses trois enfants va tourner au pugilat. Qui en sortira gagnant(s) ? A voir jusqu'au 30 mars. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Qui rêverait d'une telle famille ? Il y a Florent, le fils aîné (Salvatore Vullo), le plus vénal, Fanny, la fille (Lucélia Vandel), débordée par ses deux enfants, et Ben, son plus jeune fils (Wesley Mayence), un artiste pas très fute-fute... Et par dessus-tout, la mère (Véronique Brabant) qui leur annonce qu'à présent, elle ne va vivre que pour elle, après les avoir supportés pendant plus de trente ans. Pas facile d'être les enfants d'une mère qui n'était pas faite pour ça... " Ca peut même "pourrir la vie" dira l'un deux. Alors, quand chacun des trois est invité à vider son sac, lors d'un "Conseil de famille" improvisé, les mots virent rapidement au règlement de compte. Et on peut dire que ça conspire ferme... jusqu'à imaginer le scénario du pire. Le plateau, divisé en deux, permet au public de suivre des conversations en cuisine que la mère est censée ne pas entendre dans le salon. 

    Du bon boulevard, plein d'énergie et de punch, soutenu par quatre artistes efficaces et énergiques. Si le rire est bien présent, certaines répliques peuvent toucher au coeur. Cette pièce intelligente, cruelle, acide et drôle, dont on ne ressort pas forcément indemne, n'est pas sans rappeler "Tatie Danielle" avec la regrettée Tsilla Chelton ou "Folcoche" dans "Vipère au poing", mais en pire encore avec cette mère de famille ! Le problème du vieillissement est traité de façon humoristique, même si c'est un peu excessif ! La mise en scène est signée Jacques Delmeire. "Conseil de famille" d'Amanda Sthers et de Morgan Spillemaecker est à voir jusqu'au 30 mars, au Petit Théâtre de la Ruelle, les vendredis et samedis à 20 h et les dimanches à 16h. Séance supplémentaire: le jeudi 27 mars. Entrées: prix plein: 17 euros. Infos et réservations: 0474/388 032. 

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    photo: Petit Théâtre de la Ruelle 

  • CHARLEROI: Expo: "La Nouvelle Gazette" à la Maison de la Presse

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    La première édition de la Gazette de Charleroi est sortie de presse le 17 avril 1878. Son évolution jusqu'à La Nouvelle Gazette actuelle est retracée dans une expo ambitieuse à la Maison de la Presse.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    La Nouvelle Gazette était au centre de toutes les attentions et des discussions. Membres de l'équipe actuelle, anciens collaborateurs et sympathisants se retrouvaient dans une ambiance chaleureuse à la Maison de la Presse, pour le lancement d'une expo explorant l’histoire du journal carolo ainsi que les grandes avancées technologiques du 19ème au 21ème siècle.

    En début de soirée, un hommage a été rendu à Philippe Mac Kay, co-fondateur de la Maison de la Presse en 2000, ainsi que journaliste et rédacteur en chef adjoint de 1982 à 2003 à La Nouvelle Gazette. « En tant que chroniqueur judiciaire, je resterai fortement marqué par la disparition de Stéphane Steinier, un journaliste carolo, le 26 janvier 1989, dans des circonstances qui restent troubles » confiait-il.

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    A droite Francis Groff et Philippe Mac Kay 

    L'expo rassemble principalement des panneaux didactiques, des unes de divers formats, et des objets collectionnés par l'auteur, journaliste et commissaire de l'expo Francis Groff, comme une plaque d'imprimerie en plomb, des gadgets offerts aux lecteurs, des assiettes, des transferts de parts,... Retrouvée dans les tiroirs du service valorisation des archives de la Ville de Charleroi, la Une du 20 avril 1878, retient tout particulièrement l'attention. 

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    Une plaque en plomb d'imprimerie 

    L'info carolo s'est fait attendre... 

    « Du texte enchâssé sur 5 colonnes, sans aucune illustration: cette première page affiche une mine aussi sévère qu'un long faire-part de décès. Aucune information régionale, hormis quelques faits-divers locaux, n'y trouvé sa place. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour le quotidien finisse par privilégier l'info carolorégienne" faisait remarquer Francis Groff. " Par contre, dès ses débuts, la politique belge est largement présente. Les papiers de la rédaction reflètent la volonté des propriétaires de faire avancer la pensée libérale en jouant en permanence sur un anticléricalisme radical. Tout fait farine au moulin de la polémique, qu'il s'agisse de déclarations des autres partis ou d'articles publiés par d'autres quotidiens". L'expo a également une vocation didactique et pédagogique.

    " Nous souhaitons qu'elle puisse susciter des débats, notamment sur l'avenir de la presse locale. Des étudiants en Communication de la Haute Ecole Condorcet y sont d'ailleurs invités" signalait Lara Kotlar, présidente de la Maison de la Presse. Il est à noter qu'en 2028, la Nouvelle Gazette fêtera ses 150 ans, soit 5 de plus que la Libre et 12 de plus que Le Soir.  L'expo: " La Nouvelle Gazette, une aventure carolo "est à voir jusqu'au 25 avril, du lundi au vendredi,de 10h30 à 18h30, rue Emile Tumelaire 15, à Charleroi. 

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    Quand le journal était en grand format et en noir et blanc 

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    Presque 150 ans séparent les deux éditions... 

  • CHARLEROI- Ancre: Miroir, miroir... jusqu'au 12 mars. Représentation: le 14 mars

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    photo: J.C.Hérin 

    La comédienne et metteuse en scène Amélia Colonnello réunit des participant(e)s en vue d'une création collective déjantée, le 14 mars.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Dans un cabaret explosif, mêlant à la fois le théâtre, la danse, le chant et le pole dance, Amélia Colonnello a écrit, mis en scène et joué dans « Complexes », une ode joyeuse à la liberté de s’affirmer. En résonance à ce spectacle, mettant en lumière les regards multiples sur le féminin, et dans le cadre du focus Meuf power de « Femmes de mars », l'artiste carolo propose des ateliers : « Miroir, miroir... Workshop décomplexé», durant lesquels elle aborde diverses thématiques : la féminité, la sensualité, le sexisme ordinaire,...

    Un des premiers exercices consistait à se présenter par groupe de deux et à libérer la parole, sans langue de bois. « Au cours de ces ateliers, nous tentons de faire tomber quelques stéréotypes en proposant, par exemple, aux femmes de se mettre dans le corps d'un homme et inversement. Peut-on être féministe et féminine? Et si nos complexes prenaient la parole ? Et s’ils étaient le fruit de cerveaux mal formatés par des créatures avides de corps parfaits ? ». La comédienne initie à l'écriture absurde, aux jeux de scène surréalistes et à la pole dance. Les ateliers ont lieu jusqu'au 12 mars à L'Ancre. Création collective à voir le 14 mars à 19h. Tarif: 5 euros. Une collaboration de L'Ancre et du Vecteur.  Infos et inscriptions: mediation@ancre.be 071/31 40 79 www.ancre.be