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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 102

  • CHARLEROI- Soumonces en batterie au Centre Ville

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    Bravant le froid, plusieurs sociétés de gilles carolos étaient de sortie, samedi, au Centre Ville pour les soumonces en batterie.

    Le 13 février sera le jour du Mardi Gras ! Comme il est de tradition, plusieurs sorties carnavalesques se déroulent dans la Cité avant cette date tant attendue. Samedi, la Ville Haute et la Ville Basse résonnaient déjà du tintement des apertintailles et du martèlement de sabots, lors des soumonces en batterie. Certains groupes de gilles mettaient les femmes particulièrement en valeur, comme les Gilles du Charnoy et leurs ladies, habillées de rose. « On est vraiment contentes d'être là aux côtés des hommes. Un esprit de franche camaraderie règne entre nous ! » s'exclamait l'une d'elles. A vos agendas : les soumonces en musique se dérouleront le 27 janvier, les soumonces générales le 10 février, le bal des climbias, le 17 février et le brûlage des Corbeaux le 2 mars.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • COMEDIE CENTRALE - "Le Médecin malgré lui' avec Elliot Jenicot

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    Ex-pensionnaire de la Comédie Française, le comédien carolo incarne le personnage de Sganarelle, pour la première fois à la Comédie Centrale. Le spectacle est à voir jusqu'au 28 janvier.

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    Elliot Jénicot 

    C'est lors d'un Festival du Rire de Rochefort que Eliott Jénicot et son ami comédien Didier Boclinville ont eu l'idée de jouer ensemble dans « Le médecin malgré lui » de Molière. « D'entrée de jeu, le personnage de Sganarelle, charlatan, vénal et fainéant, s'est imposé à moi. J'ai pu y ajouter les mimiques et la gestuelle qui constituent mon ADN » signale Elliot.

    « Le clown élastique » comme on l'a parfois surnommé est né à Charleroi, puis a habité Châtelet et à Ham-sur-Heure. Sa première scène, il l'a faite au Poche Théâtre en 1983. A cette époque, cet éducateur de formation mettait à profit ses talents dans le duo burlesque des frères Taquin. Puis les rôles se sont enchaînés avec en 2004 : «  Le Rock Comédy Show », en 2005 : « Elliot on ice », 2007 et 2028 : un best of de ses spectacles, en 2010 : « J'me sens très glad » au Comédie Centrale. Utilisant différentes techniques d'arts martiaux, le comédien y montait sur scène, comme on entre dans une arène.

    Heureux de revoir sa famille

    Engagé ensuite à la Comédie Française de 2011, à la suite d'une prestation remarquable au Théâtre du Gymnase, jusqu'en 2019, Elliot a joué dans 23 pièces. «  Cette expérience a été formidable, car j'ai pu passer du vaudeville au théâtre contemporain, de la tragédie à la comédie,.. Aujourd'hui, je ne regrette pas cette période, mais je me sens plus à l'aise dans des théâtres de proximité, où je serre des mains après les spectacles » confie-t-il. Aujourd'hui, Elliot continue à vivre en France, à Vincennes, et se produit régulièrement sur scène. « J'adore revenir en Belgique et à Charleroi, où j'ai encore des membres de ma famille » poursuit-il. « En 2019, je suis venu au Théâtre Marignan pour « Les fous ne sont plus ce qu'ils étaient », en hommage à Raymond Devos et je suis content d'être actuellement au Comédie Centrale, où j'ai commencé à jouer, il y a 20 ans exactement ! »

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    Le Médecin malgré lui » est à voir jusqu'au 28 janvier 24, à la Comédie Centrale, 33, rue du Grand Central. Séances encore disponibles le 24 janvier à 20h, le 27 janvier à 17 h et nouvelle séance le 28 à 20h. Infos et réservations au 071/30 50 30. charleroi@comediecentrale.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Un transposition dans les années 50.

    « Le Médecin malgré lui » raconte l'histoire de Sganarelle, lequel se retrouve, par une manigance de son épouse, pris pour un médecin. Sous la contrainte, ce dernier utilise des méthodes peu conventionnelles pour soigner ses patients. Il va leur en faire voir de toutes les couleurs... Finalement, grâce à ses ruses, Sganarelle parvient à résoudre les problèmes et à rétablir l'ordre. La pièce met en scène des quiproquos, des malentendus et des situations comiques. « Si nous respectons le texte de Molière à la lettre (avec parfois quelques fantaisies comme le juron Godverdomme!) , par contre, nous avons transposé l'action dans les années 50. avec notamment des musiques d'Elvis Presley, de Line Renaud, de Marcel Amont,... des foulards et des jupes, ainsi que quelques accessoires typiques de cette époque » note Elliot. La mise en scène du « Médecin malgré lui » est signée Sylvain Plouette, avec dans la distribution Elliot Jenicot, Didier Boclinvile, Chloé Petit, Sophie Falier et Sylvain Plouette.

    J.C.HERIN

  • EXPOSITION AU VECTEUR- "Le Musée du Détournement"

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    Complètement décalée, l'expo du « Musée du Détournement » prend ses quartiers pour la première fois à Charleroi jusqu'au 15 février 24.

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    Le numéro 1 du MR Georges-Louis Bouchez est transformé en Obélix et en Stromae (avec la coupe de cheveux de l'album « Multitude »!). Paul Magnette et Charles Michel se métamorphosent respectivement en tireur fou et en chien sur une affiche : «  Once Upon a time in Belgiwood ». La Reine Mathilde s'amuse à lancer des biscuits avec sa palette de ping pong. Un Marsupilami prend un visage humain. Muni de gants bleus, le Christ, proctologue, s'apprête à faire une intervention chirurgicale.

    Les exemples de détournements (même les plus fous!) ne manquent pas à travers l'expo en cours au V2, dans lequel ont pris place les artistes, Trois mille 3000, Djizeusss, Herrade, Coucou Charles, Penseur étoile, Nils Bertho ainsi que les Carolos Un faux graphiste (s'intéressant particulièrement aux personnalités belges) ainsi que Jérôme Considérant, revisitant par ses pictogrammes les panneaux de signalisation.

    « Le principe du Musée du Détournement est non seulement de présenter en un même lieu une sélection des différentes manières de produire des détournements, mais aussi de faire découvrir de (nouveaux) artistes » précise Didier Gosset, directeur du Vecteur.

    un mode de communication à part entière

    L'expo collective et itinérante brasse aussi bien les formes (impressions, sculptures, installations,...) que les sujets : politiques, religions, société de consommation,... « Le détournement est une, si pas « la » forme de transgression la plus universelle et la plus instinctive qui soit! » faisait remarquer un artiste du collectif, lors du vernissage. « En effet, qui n’a jamais dessiné de moustache ou noirci les dents de la célébrité en couverture du programme télé quand il était petit ? Avec l’avènement des réseaux sociaux, cette forme d'expression est devenue un mode de communication à part entière en permettant aux artistes-détourneurs de pouvoir toucher facilement un très large public ».

    Pour ajouter une touche spéciale à chaque exposition, un « détourneur » local intègre l’équipe d’exposants. Ce qui rend l’événement unique à chaque fois ! « Le Musée du Détournement » est à voir au V2 jusqu'au 15 février au 30, rue de Marcinelle, à Charleroi, les mercredis, vendredis et samedis de 14 h à 18h. Infos au 071/27 86 78 ou au O472 77 69 39. info@vecteur.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

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