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Cultures - Evénements - Page 31

  • EXPO- L'univers de Star Wars dans des lieux désaffectés du Grand Charleroi

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    Fan d'urbex ( exploration urbaine), le photographe Fabrizio Prosperi, un habitant de Gilly, a prospecté des lieux abandonnés ou en voie de destruction du Grand Charleroi. Par ses clichés, ce fan inconditionnel de Star Wars redonne vie à ces sites désaffectés, grâce à des personnages de la saga.  A voir jusqu’au 22 novembre à la Maison du Tourisme.

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    Fabrizio Prosperi (47 ans) n’avait que quatre ans quand est sorti le tout    premier Star Wars de George Lucas… Et pourtant, il s’en souvient très bien !

    « Cette formidable saga m’a donc accompagné depuis mon plus jeune âge, et me fascine encore, même si j’étais plus attaché à la première trilogie » affirme cet habitant de Gilly.

    Dans la vie, Fabrizio est Team manager au secrétariat social de Parténa.  Son temps libre, il le consacre à la photo : il vient d’ailleurs d’être diplômé, après un cycle de six ans au Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

    Très attaché au patrimoine du Grand Charleroi, le photographe s’est lancé dans un ambitieux projet : placer des personnages de Star Wars dans des lieux pour la plupart industriels, abandonnés ou en voie de destruction.  

    Le travail a duré près d’un an et ½  pour repérer les lieux tels que la décaperie de la Praye à Pont-de-Loup, les établissements Delbrassine à Dampremy, le charbonnage du Gouffre à Châtelineau, l’école des Hamendes à Jumet,  la piscine Solvay à Couillet, le vélodrome et le bâtiment de la Rocade à  Gilly, la station de métro de la Samaritaine, le site Duferco,…

    « Ce sont tous des lieux de vie, où des gens ont travaillé et donné de leur temps. Certains endroits évoquent des souvenirs personnels : mon oncle et ma tente se sont mariés à l’église Sainte-Marie de Châtelineau » signale Fabrizio.

    un message politique ?

    Le photographe fait partie de la 501st FanWars Garrisonclub,  seul club francophone de Belgique de Star Wars reconnu par Lucas Film. Alors, pour Fabrizio Prosperi,  il n’était pas question de faire de photomontage, mais bien de faire appel à des figurants costumés du club. Parmi les personnages,  on retrouve Dark Vador,  les Stormtroopers (dont le At-Te Tank  Gunner, clone army, le Snowtrooper,…), l’Empereur Palpatine, seigneur noir des Sith, Zuckuss, chasseur de primes,…

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    « Ce sont les personnages les plus sombres de la saga, mais aussi d’une certaine façon, les plus charismatiques. Je trouvais qu’ils collaient bien à l’univers des sites photographiés. Mais en aucun cas, je n’ai voulu verser dans un côté misérabiliste » précise Fabrizio. « Certains y verront peut-être un message politique, notamment sur le déclin de notre patrimoine industriel. Sur une affiche, je note que, durant des décennies, l’Empire Galactique carolo a dépouillé le Pays Noir de ses ressources, jusqu’au jour où le peuple de la métropole s’est soulevé, provoquant ainsi l’éclatement de sa puissance réputée invincible. Ces troopers et citoyens impériaux n’avaient plus pour seule activité que l’errance de ces lieux autrefois prospères… ».

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    The Snowtrooper

    L’expo se compose de 45 photographies sur 35 sites prospectés. Blackland « The Lost Empire » est à voir jusqu’au 22 novembre, du lundi au samedi de 9h à 17h, et le dimanche de 10h à 14h  à la Maison du Tourisme de Charleroi, place Charles II, 20 à Charleroi. Gratuit. Infos : 071/86 14 14. Cm-tourisme.be – Facebook : Visit Charleroi. Fermé le 1er novembre.  Un recueil photographique est vendu au prix de 45 .

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- "Spectacles pizza" avec la Compagnie de la Grande Ourse

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                 De la poésie sur la place Verte en cette période tourmentée...

    La Compagnie de la Grande Ourse présentait un récital de poésie au Centre Ville, dans le cadre des « spectacles à domicile ». Malheureusement, cette animation a attiré peu de monde…

    Lancée en été par la Compagnie de la Grande Ourse, la formule des « spectacles pizzas »  permet aux comédiens de se produire avec tout        leur matériel à domicile, et d’être directement rémunérés par le public.                             

    «Pour 1 pizza et 2 verres de vin, les spectateurs peuvent s’offrir le prix d’un spectacle » fait remarquer le comédien Marc Gooris. «  Depuis le confinement, nous, artistes, sommes quasiment  à l’arrêt. Mais plutôt que de nous lamenter sur notre sort, nous préférons rester actifs. Si le public ne vient plus à nous, c’est nous qui allons vers le public».  Durant deux week-end d’affilée, d’abord au Passage de la Bourse, puis à la Place Verte, Marc Gooris et Vincent Geeraerd, à la guitare, ont animé la place Verte, avec « Poètes maudits, maudits poètes », une création soutenue par la Ville de Charleroi et la librairie Molière. «  Nous donnons une résonance plus contemporaine aux œuvres de Nerval, de Baudelaire, de Verlaine, de Desbordes,… en accompagnant les textes par des rythmes bossa nova, jazz swing, des mélodies romantiques, du pop folk,… ».

    Malgré un public peu nombreux à Charleroi, la qualité était au rendez-vous, mais le récital était peut-être un peu trop pointu... Un autre spectacle est proposé : « Laissez-moi » de Marcelle Sauvageot, avec Larah Stiemans. Compter 25 par personne pour un public d’au moins 10 personnes. Renseignements : 0498/704 796. ciegrandeourse@gmail.com.

    J.C.HERIN

  • PAS DE REVUE DES MOLIERES ET MOCASSINS, CETTE ANNEE

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    Le Petit et le Grand Spirou ! 

    La nouvelle est tombée: la revue des Molières et Mocassins n'aura pas lieu cette année. C'est une première !

    Charleroi et ses différents protagonistes ne prêteront plus le flanc, cette année, aux joyeuses railleries du Petit Théâtre de la Ruelle. Et pourtant, il y avait de la matière avec le Covid !Même la formule à la Ruche Verrière a été balayée. 

    C’était pourtant une solide tradition, après 23 années continues de représentations. Jacques Delmeire, directeur du Petit Théâtre de la Ruelle, s'explique : « Une revue, comme celle que nous présentons demande un investissement de temps, de travail, d'efforts, d'argent assez remarquable. 

    Il faut bien l'admettre : vouloir se produire sur une scène actuellement se révèle particulièrement périlleux.  Evidemment pour tout spectacle à préparer, il faut prévoir un échéancier rigoureux avec un bon nombre de répétitions qui s'enchaîneront avec les représentations. A l'heure d'aujourd'hui, il est vraiment impossible de se projeter dans l'avenir, même dans un avenir tout proche car les mesures sanitaires changent de jour en jour et parfois même d'heure en heure.

    Il y a déjà bien sûr la grosse partie d'écriture des textes, les répétitions danses, les répétitions chansons et celles pour les sketches. 

    Il faut aussi prévoir un fameux budget tant pour la chorégraphe que pour les costumes sans oublier les frais pour la fabrication du décor et la facture de la SABAM qui nous laisse toujours assez dubitatifs.

    Alors tant d'efforts, tant de difficultés à surmonter et devoir annuler au dernier moment ruinerait sans aucun doute la motivation des meilleurs et ruinerait à coup sûr nos finances. » 

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    Reconnaissez-vous le spectateur aux cheveux poivre et sel ?