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Cultures - Evénements - Page 27

  • ROMAN NOIR- Frédéric Beth: "Isobel 2172" chez Lilys Edition

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    Frédéric Beth - Crédit Frédéric Beth 

    Frédéric Beth (48 ans) a travaillé comme photographe durant deux ans au Laboratoire Fédéral Judicaire à Marcinelle. Après un burn-out, ce retraité de la Police Technique et Scientifique belge s’est reconverti dans l’écriture.  Son dernier roman : « Isobel 2172», un thriller haletant, s’ancre de façon assumée dans le roman noir.  Rencontre.

    - Frédéric Beth, la littérature est devenue « une seconde peau », en quelque sorte…

    F.B : Oui, on peut le dire. C’est même devenu une passion, au même titre que la photographie. C’est d’ailleurs avec cette seconde discipline que j’ai  fait mes armes comme expert en empreintes digitales au service d’identification judiciaire à Bruxelles.

    Comme auteur, je me suis fixé pour objectif de sortir un roman tous les ans. « Isobel 2172 » est mon deuxième roman. Il s’agit d’une pure fiction, alors que mon premier opus « L’affaire Boris »  s’inspirait librement de l’affaire de Younes, jeune garçon retrouvé mort dans la Lys,  le 10 novembre 2009.  J’ai moi-même participé activement sur le terrain dans l’enquête de la disparition de l’enfant. 

    - Quelle est l’intrigue de « Isobel 2172 » ?

    F.B.  Je raconte, en parallèle (les chapitres indiquent bien l’alternance), la trajectoire de deux personnages. Le premier est Simon, jeune employé dans un magasin de multimédia, et le second, est Eric Cauderlier, que je surnomme « L’Homme », car il pourrait être n’importe qui. Tous les deux sont à la recherche d’une femme : Isabelle, qui se fait passer virtuellement pour « Isobel 2172 » pour l’un. Pour l’autre, je dirais qu'il s'agit plus d'une quête mystique.   

    Le destin va mener les deux protagonistes sur les mêmes chemins de la Baie de Somme et du Tréport, dans le Nord de la France. Finiront- ils par se croiser ? Réponse dans le roman…

    - Les crimes en série et les rencontres amoureuses en ligne sont au cœur du récit…

    F.B.  Ce sont deux phénomènes auxquels j’ai été confronté au cours de ma carrière dans la PJ. Je connais assez bien la psychologie des serial killers et leur mode opératoire. Quant à l’exhibition sexuelle en ligne, je dénonce cette véritable forme de prostitution moderne, dans laquelle les filles sont vraiment exploitées. A Charleroi, tout un réseau dans le Triangle a été démantelé. Quand je passais sur le ring pour aller travailler à Marcinelle, j’assistais à tout ce trafic…

    - Vous vous lancez maintenant dans une « politique fiction »…

    F.B.  J’aime varier les genres. Mon prochain ouvrage devrait s’appeler : « Là où le soleil s’est assis ». Amoureux du littoral, je traite de la problématique de la montée des eaux sur la côte belge. La Flandre devenue indépendante envisagerait de raser tous les immeubles en front de mer mais un photographe à Coxyde résiste envers et contre tout. C’est un roman d’anticipation. Cela dit,  j’ai bien peur que la réalité dépasse un jour la fiction… 

    « Isobel 2172 » chez Lily Editions ASBL, 241 pages, 20 . www.LilysEditions.com-LilysEditions.shop.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- 50 affiches à voir sous les ponts de Sambre

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                                      Derry Turla- Crédit : Barbara Maïllis

    Le Laborat01re passe du virtuel au réel en présentant, sous les ponts de la Sambre, une cinquantaine de visuels issus de cet événement.  Derry Turla, un des artistes participants, a créé : « Le Fil de l’Homme ».

    Aussi bien amateurs que confirmés, une cinquantaine de créateurs ont réalisé des affiches évoquant la période de confinement que nous vivons actuellement. Elles sont exposées sur le chemin de halage devant la gare de Charleroi.  Cette expo fait suite à une proposition lancée en pleine confinement (avril 2020) via Facebook : il s’agissait de s’inspirer d’une estampe de Christina Ruggin, en vue de produire une image à la fois proche et singulière.

    L’événement est baptisé : « Laborat01re ». 

    « Quand j’ai reçu le mail de Christina,  je me suis dit que c’était un peu compliqué. Mais après avoir analysé le projet,  le déclic s’est fait. Et j’ai créé : « Le Fil de l’Homme ». Sur cette œuvre,  j’ai dessiné une toile d’araignée rouge, des fils et des cordes lancés avec des appâts. L’Homme a investi complètement les 5 continents » signale le plasticien carolo Derry Turla. 

    Cette expo en plein air veut amener à la réflexion. Au fil du temps, perturbés par les conditions météorologiques, les traces accidentelles et les interventions citoyennes, les documents  originaux se transformeront, mutant de jour en jour à l’image d’un palimpseste.

    Chaque semaine, Christina Ruggin  et la photographe Barbara Maïllis se rendront sur les lieux pour attester de l’état de conservation des affiches ou encore, pour relever les conditions et le contexte participant à leur métamorphose. Un ouvrage, reprenant tous les travaux, sera édité prochainement. Pour tout contact : Derry Turla au 0496/04.55.79 ou via l’adresse mail : derry.turla@gmail.com.

     J.C.HERIN 

  • CARTE BLANCHE AU COMEDIEN CAROLO JACKY DRUAUX

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    Donc Macron va autoriser l'ouverture des salles de spectacles en France à partir du 15 décembre , mais à quelles conditions ? Chez nous, on en saura peut-être un peu plus ce vendredi après-midi . Ouvrir les théâtres, bien sûr, pour pratiquer son art, quoi de plus légitime ? Mais jouer devant des salles avec une jauge de 50 à 100 spectateurs, pas de bar et payer avec cette maigre rentrée (pour autant que tous les spectateurs soient payants) les charges en amont (répétitions), la promo de base, les droits, les équipes artistiques, techniques et administratives, même si dans notre cas, on est souvent cumulard dans les différentes tâches sans être payé nécessairement à la juste valeur de l'investissement. L'amour de l'art bien sûr, mais plus à n'importe quel prix. L'image moralisatrice de la Cigale et de la Fourmi, celle ''sympathique'' de la vache enragée pour les artistes sont tenaces comme l'a été celle du clodo sympa à Paris dans les années 50/60, on en faisait même des films (Amédée le clochard , avec Gabin et Darry Cowl,) ou des chansons Sous les ponts de Paris, etc ....) . Puis la médiatisation de la misère en 54 avec l'abbé Pierre, en 85 Coluche et les restos du coeur (toujours en activité), les associations humanitaires aujourd'hui (Faim et Froid, Fournisseurs d'humanité, etc ... ), les CPAS qui débordent de nouvelles demandes avec son lot d'artistes qui en émargent, ceux qui n'oseront pas avouer qu'ils ne mangent plus à leur faim . A des degrés divers, on paie tous les effets collatéraux de cette crise sanitaire : moralement, socialement, professionnellement, artistiquement. Attendre des réponses de la part de nos dirigeants, oui bien sûr, il y en a mais qui ne seront jamais satisfaisantes pour tous. Développer à notre niveau , de manière horizontale la solidarité envers nos proches, nos collègues, notre prochain (sans prosélytisme) pas pour soulager sa conscience mais pour faire oeuvre utile. N'attendons pas Noël pour être solidaire.