Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cultures - Evénements - Page 32

  • CHARLEROI: "Mailles ": spectacle à Charleroi danse, avant le 1er couvre-feu

    athénée.jpg

    Les élèves de 2ème année de l'Athénée Vauban 

    Le spectacle chorégraphique « Mailles » était présenté, samedi soir, aux Ecuries. Des élèves de l’Athénée Vauban faisaient partie de la jauge de 40 personnes, imposée par les nouvelles mesures sanitaires.

    Malgré la deuxième vague du Coronavirus, et les mesures prises pour l’enrayer, la culture continue à Charleroi. « On se battra toujours pour la défendre, et on s’adaptera, le(s) cas échéant(s) » déclarait Annie Bozzini, directrice de Charleroi danse. 

    La représentation de samedi de « Mailles », spectacle de danse pluriculturel, rassemblait samedi soir, 40 personnes avant le couvre-feu imposé à 22h. Parmi les spectateurs se trouvaient des élèves de 2ème année de l’Athénée Vauban, accompagnés de Jessica Delaby, professeur de français.  

    « Le projet s'articule autour de 6 spectacles de la programmation artistique des Ecuries.  Il permet de sensibiliser les élèves à différentes thématiques autour de la danse » explique Celia Diaz y Andres, chargée de la Chargée de la sensibilisation et des relations aux publics à ‎Charleroi danse.

     Durant la semaine écoulée, les  élèves ont  pu rencontrer la chorégraphe Dorothée Munyaneza  et ont abordé avec elle les thématiques du spectacle : la diversité des cultures, l'importance des origines, la différence mais aussi le parcours de Dorothée, qui a survécu au Génocide du Rwanda. 

    Dans la suite du projet, les élèves aborderont la poésie autour du spectacle « Là ». Ou encore les danses urbaines pendant le focus hip hop fin novembre. Les jeunes auront aussi l'occasion de travailler le slow motion en partenariat avec le musée de la Photographie.  

    Bref, un beau projet de sensibilisation toujours dans l'axe que développe la Direction sur le territoire de Charleroi qui est de travailler en lien direct avec le public.

    J.C.HERIN

  • MARCHIENNE AU PONT: Apunkalypse Now... au Rockerill

    apunkalypse1.jpg

    Duflan-Duflan 

    Au vu de la deuxième vague du Coronavirus, le mini-festival « Apunkalypse Now », mis sur pied samedi soir, a-t-il sonné le glas des concerts au Rockerill, jusqu’à une période indéterminée ?  Michaël Sacchi partage ses inquiétudes.

    « Apunkalypse Now »… Jamais le titre d’un festival n’aura porté mieux son nom, au vu du climat de la morosité ambiante, liée au fort rebond actuel de l’épidémie.

    Depuis le début de la crise sanitaire, en mars dernier, le Rockerill paie le prix fort : hormis deux concerts les 18 et 25 septembre derniers, le temple du rock marchiennois est à l’arrêt. 

    « La (quasi) totalité de nos concerts, les Apéros du Jeudi, ainsi que L’Uzine Festival, un de nos grands événements qui devait se tenir en septembre, ont été annulés » signale Michaël Sacchi, coordinateur. « Certes, nous avons reçu des subventions de la Fédération Wallonie/Bruxelles, mais elles servent juste de « tampon » par rapport aux 8 mois écoulés. A la suite des mesures sanitaires prises vendredi dernier par le Conseil National de Sécurité, nous ne savons vraiment pas comment s’écrira l’avenir. Seule certitude : le label continuera à produire des vinyles, et la web-émission « Dites 33», qui met en avant les artistes de chez nous, est maintenue ».

    apunkalypse2.JPG

    la règle : assis et masqués

    Samedi soir, 200 personnes étaient autorisées à entrer au Rockerill. Si la jauge a été bien respectée, et la grande salle préférée à la petite salle de  concert pour permettre plus de circulation,  il a fallu, par contre, calmer quelques ardeurs…

    « En vendant les tickets, nous avions bien prévenu le public qu’il s’agissait d’un concert assis » insiste le DJ Jean-Christophe Gobbe (Globul). « Or, après 1/2h, les festivaliers, sans doute un peu grisés par la musique, ont commencé à se lever spontanément et à se laisser aller. Nous leur avons rappelé qu’il était impératif de porter le masque et de respecter les règles de déplacement. Nous avons réussi à faire passer notre discours, mais les spectateurs étaient plus disciplinés, lors des deux concerts précédents ».   

    Côté programmation, le Rockerill envoyait du lourd avec le duo synth-punk : « Le Prince Harry », le retour du trio disco-doom Duflan Duflan (après 10 ans d’absence), les nouveaux poulains du label Warm Exit, ainsi que Duke, Mr Patrick, et l'antéchrist du punk bruxellois: Elzo Durt !

    J.C.HERIN

    apunkalypse3.jpg

  • MARCINELLE- Bois du Cazier- Prise d'otages et vol d'explosifs !

    résistants1.JPG

    résistants2.JPG

    Une plaque a été dévoilée, vendredi soir, au Bois du Cazier, à la mémoire de 12 Partisans armés au pays de Charleroi. Une exposition se tient jusqu’au 6 décembre au Musée de l’Industrie.

    résistants3.JPG

    La nuit du 26 au 27 avril 1942, une opération spectaculaire est réalisée au charbonnage du Bois du Cazier, par les Partisans armés du Corps de Charleroi, bras armés du Front de l’Indépendance. A la suite d’une série ininterrompue  de sabotages, ce groupe voyait s’épuiser sa réserve d’explosifs. Après avoir neutralisé les gardes et quelques ouvriers de surface,  chauffeur, tireur, lampiste, centraliste, qu’ils enferment dans la chaufferie, 12 hommes,  revolvers au poing et masqués, s’introduisent alors dans l’enceinte du charbonnage, descendent à 170 mètres de profondeur, là où sont entreposés les explosifs, destinés au percement des galeries de mines. Ils vident le magasin, soit 300 kg de dynamite, en paquets de 25 cartouches de 100 gr, et 2.000 détonateurs dérobés. Cette opération à haut risque a été une réussite totale sur le plan opérationnel, car les explosifs serviront pour des opérations de résistance face à l’Occupant allemand.

    la plupart des Partisans exécutés 

    Communistes pour la plupart, certains seront arrêtés dès l’été 1942, suite aux dénonciations de traîtres infiltrés dans leur rang. Nombre d'entre eux seront exécutés suite à l'assassinat du bourgmestre rexiste du Grand Charleroi, symbole de la collaboration avec l'ennemi. Seuls trois survivront.

    « C’est pour que cet acte de bravoure, cette prise de risque incroyable par ces jeunes gens presque tous issus de la classe ouvrière du pays de Charleroi,  que le Bois du Cazier a souhaité accomplir ce devoir de mémoire. L’occasion du 75ème anniversaire de la Victoire contre le nazisme nous a semblé le moment opportun pour le faire » a souligné Jean-Claude Van Cauwenberghe, président du Bois du Cazier, au côté de Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier.  Lors  de la séance, on notait également la présence de Jean-Pierre Michiels, neveu de Franz Michiels (un des Partisans armés), Michel et Elise Quiquempoix, petit-fils et arrière petite-fille de Yvonne Ledoux (1907-2003), résistante à Charleroi, l’historienne de l’ULB Anne Morelli, Vincent Pestieau (FGTB) et Marc Moreau(CSC).  

    résistants4.JPG

    Michel et Elise Quiquempoix

     

    résistants6.JPG

    Jean-Pierre Michiels

    résistants7.jpg

    Anne Morelli

    Le Bois du Cazier propose de redécouvrir cette « petite histoire », qui a fait la Grande Histoire, à travers « Bois du Cazier et résistance : l’exploit des Partisans armés du 27 avril 1942 »,  une exposition de panneaux explicatifs historiques ainsi que des vitrines avec documents papiers et objets, extraits de films, jusqu’au 6 décembre, dans le Musée de l’industrie. Pour toute info : 071/ 88 08 56.

    JEAN-CLAUDE HERIN