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  • BANDE DESSINEE: "La déchirure" par Yannick Brye

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    Habitant de Strée (entité de Beaumont), Yannick Brie est le dessinateur, scénariste et coloriste de « La déchirure ». L'album retrace le sacrifice des Tirailleurs marocains venus se battre à Gembloux aux côtés des soldats belges, en 1940.

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    Déjà auteur de la BD : «  Beaumont, Ville de malheur » ou encore « La légende de Belle de Mai », Yannick Brie est un véritable passionné d'Histoire qu'il aime transposer en images. Cette fois, dans « La déchirure », c'est le 7ème Régiment de Tirailleurs marocains, qui faisait partie des unités d'infanterie de l'armée de terre française, qui a retenu toute l'attention du bédéiste. Manquant de véhicules, cette compagnie a marché 130 km pour pour se positionner en Belgique, à Ernage, au nord de Gembloux, et a pris part aux combats sans prendre de repos. A savoir que ces hommes se sont battus sans relâche (se battant même à la baïonnette), ralentissant la progression allemande pendant deux jours. Malheureusement, une incompréhension dans le commandement laissa une brèche sur la voie ferrée de Gembloux et les Allemands. Et le vent de l'Histoire a tourné en défaveur des Tirailleurs marocains.

    Les troupes coloniales à l'honneur

    « L'album est né à la suite de la rencontre de personnes qui m’ont parlé de la bataille de Gembloux en mai 1940 » explique Yannick Brye. « J’aime raconter des légendes et des faits historiques en mêlant la réalité et la fiction, comme, ici, Adil et Farouk, personnages imaginaires. Pourquoi le titre : « La déchirure ? » Parce que les tirailleurs marocains quittaient leur pays sans être sûrs d'y revenir. J’ai voulu remettre à l’honneur ces troupes coloniales. Dans un contexte actuel, je pense qu'il est bon de rappeler que des combattants étrangers sont tombés pour notre liberté. Des combattants et une bravoure que nous avons tendance à oublier ». La bande dessinée est complétée par un carnet documentaire de 10 pages. On y trouve des informations sur des personnages illustres et l’armement utilisé sur Gembloux en 1940. Actuellement, Yannick Brie travaille sur le prochain album qui traitera cette

    fois, sous forme de fiction, des méfaits de la guerre d’Algérie : « La fille de Beni Ourdane », avec Pierre-Marie Prat au scénario.

     

    « La déchirure, mai 1940 » par Yannick Brie. 60 pages. 20 euros. Edition à compte d'auteur. yannick.brie1@gmail.com – dédicaces en janvier chez BD Choc.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • THEATRE MARIGNAN: " Peau de Vache" jusqu'au 14 janvier

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    Deux femmes de caractère veulent s’imposer dans la vie d’un homme. Le tout assaisonné de répliques assassines ! Jusqu'au 14 janvier.

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    "Le triangle amoureux" 

    Surnommée « Peau de vache », Marion (Michelle Vercammen) est une femme au fort tempérament qui ne ménage pas son entourage. Dans le petit village provençal de Montéton, la mégère coule néanmoins des jours heureux avec son mari Alexis (Antoine Vandenberghe), - percussionniste spécialiste du triangle!- , un être un peu faible et lâche. Marion se voue entièrement à sa moitié dont elle gère la vie, la carrière et les écarts. Elle rêve d’un monde sans intrus et autres gêneurs, et ne se gêne pas d'ailleurs pour envoyer dans les cordes un vétérinaire aux pratiques médicales un peu douteuses (Christophe Delire), sa voisine irascible (Leslie Goffaux), ainsi qu'un couple bourgeois venu tout droit de Paris (Tina Marzola et Jacky Druaux). Tout semble aller pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Pomme.

    Incarnée par Alicia Monard, auquel le théâtre Marignan offre un grand rôle dans le triangle amoureux, la jeune journaliste, d'abord très coincée, va se libérer progressivement, et révéler son idylle pour le musicien. La pièce ne révolutionne pas le genre du boulevard. Cela dit, le public s'amusera de certaines situations, de répliques amusantes (surtout dans les empoignades verbales entre Marion et Alexis) et... de citations spirituelles hindoues ! Un clin d'oeil est fait à l'actualité avec le mouvement #Me Too. « Peau de vache » de Barillet et Grédy, dans une mise en scène de Jean-Paul Clerbois, est à voir jusqu'au 14 janvier, je/ve/sa à 20h et les dimanches à 16h30, au Théâtre Marignan, 53, boulevard Tirou. Prix plein : 20 euros. Réveillon du nouvel an 31/12, hors abonnement : deux séances à 17h et 21 h. Réservations : par mail :  info@theatremarignan.be. Billetterie billetterie@theatremarignan.be Par tél. : 0495/10.20.14 (du mardi au samedi de 14h à 18h )

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • RUCHE THEATRE: "La puce à l'oreille " jusqu'au 29 décembre

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    La troupe du Nect'Art ne laisse aucun répit aux spectateurs avec ce vaudeville très rythmé de Georges Feydeau, le maître du genre. Jusqu'au 31 décembre.

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    Pour les besoins de la pièce : «  La puce à l'oreille », la troupe Nect'Art a reconstitué, sur scène, une chambre avec un «  lit sur tournettes » qui permet, au cas où la police débarquerait, aux amants surpris de presser sur un bouton pour que leur lit disparaisse derrière le mur et soit remplacé par un autre ! Mais quand trop de couples réclament la même chambre, la mécanique s'emballe et la situation caracole de quiproquos en mensonges.

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    Le lit " à tournettes" 

    Dans ce classique de Georges Feydeau, écrit en 1907, Raymonde Chandebise (Marie Lecomte) soupçonne son mari Victor Chandebise (Marc Vande Broeck) de la tromper à l'hôtel du Minet Galant. Elle entreprend de le démasquer en se faisant passer pour la maîtresse supposée et en convoquant à son mari un rendez-vous dans ce fameux hôtel. Mais Chandebise avoue à son médecin Finache (Fernand Fyon) qu'il se détourne de Madame, parce qu'il souffre de « pannes » et décide d'envoyer à sa place Tournel (Serge Siraux) qui est épris de sa femme...

    La distribution réunit également Adèle Cerrato (Lucienne), David Bourlard (Augustin Ferraillon, patron de l'hôtel), Gaëtan Deronchi (Rubgy, client), Gauthier Mehaudens ( Etienne, valet de Chandebise), Manon Denys ( Antoinette, cuisinière), Mathieu Sottiaux (Camille Chandebise), Sophie Vanhemelen (Olympe Ferraillon), Thierry Piron (Carlos Homénidès) et Vincent Scheuer ( Baptistin, oncle de Ferrailon). Un vaudeville dont le rythme s'accélère encore en deuxième partie !

    « La puce à l'oreille », dans une mise en scène de Thierry Piron, est à voir à la Ruche Théâtre, Avenue Meurée, 1 à Marcinelle. Je/ve/sa à 20h. Les dimanches à 16h. Prix plein : 17 euros. Soirée du 31/12 : entrée + 2 coupes de champagne et amuse-bouche : 55 euros. Spectacle à 20h. Pour toute info ou réservation : info@laruchetheatre.be- 0473/39 00 82.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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