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  • CHARLEROI- expo à la FUNOC: " Zaventem Opération Zéro"

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    A l'écoute de témoignages 

    L'exposition à la FUNOC met en lumière la réalité des centres de détention administrative en Belgique. Des associations se mobilisent pour qu'un tel centre ne voie pas le jour à Jumet.

    Charleroi et le tissu associatif (le MOC, Vie Féminine, le CRIC, le CIEP, la CSC, les JOC, les Equipes Populaires, COCAD, la Maison du Conte de Charleroi, Jeux d'Eden, IseeYou, le CEFOC) s'emparent de la question de la détention administrative pour mettre à nu une réalité indigne de la Belgique. « Dans notre pays, comme dans tous les Etats de l'Union Européenne, des personnes d'origine étrangère, jugées « illégales » sur le territoire car ne possédant pas les bons papiers, sont enfermées en vue de leur expulsion. Coupées du monde, leurs voix parlent d'injustice, de désespoir, de torture physique et psychologique. Des vies sont suspendues, livrées à une administration aveugle et inhumaine » déplore Cécile Vargas, permanente au MOC.

    « A Jumet, il est question aussi de créer un centre de ce type, mais nous nous y opposons de toutes nos forces ». La Belgique compte actuellement 6 centres de détention administrative.

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    L'exposition consiste en un ensemble de maquettes lumineuses comme le Centre de rapatriement 127 bis et le Centre de transit Caricole à Zaventem et de plans disposés dans l'espace qui plongent les visiteurs dans une atmosphère de recueillement. Devant ces miniatures d'architecture carcérale, le public est invité à écouter des témoignages audios de personnes détenues. L'expo propose également un ensemble de documents mettant en perspective le contexte belge de la politique migratoire, les processus d'expulsions en Belgique et en Europe ainsi que des textes écrits par des détenus.

    Initiative du collectif « Getting the voice out », autogéré et autofinancé qui soutient les luttes à l'intérieur des centres fermés en faisant sortir la voix des personnes détenues, l'expo: « Zaventem, Opération Détention » se tiendra jusqu'au 16 décembre en semaine de 9h à 16h, et le samedi matin sur réservation à la FUNOC, rue de la Digue 5 à Charleroi. Pour tous contacts : 0494/82 25 41.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- Julien Marot publie une nouvelle dans le milieu punk

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    Professeur de français au Collège du Sacré-Coeur de Charleroi, Julien Marot évoque sa passion pour la musique punk, à la manière d'un pastiche d'un récit noir.

    « Le punk est mort. Son cadavre est étendu dans une flaque de bière et d'urine, sur le plancher minable de son préfabriqué crasseux ». Voici comment débute la nouvelle : « Les clous du cercueil » de Julien Marot.

    A l'origine, chaque clou était décliné sous la forme d'un épisode en podcast.

    « J'ai découvert la musique punk environ à l'âge de 16 ans, dans l'ambiance des mouvements de jeunesse. Bien sûr, mes potes et moi avons écouté des groupes mythiques comme les Sex Pistols ou The Clash qui (me) nous procuraient un sentiment de grande liberté. Ca changeait des groupes un peu formatés de l'époque. Même si le message était parfois un peu pessimiste (« no future »), je trouvais que cette musique dégageait une belle énergie » signale l'auteur. «  Aujourd'hui encore, je ressens les mêmes vibrations avec des groupes comme Deviate, un groupe de la scène hardcore belge, Justin(e), un groupe qui peut être associé à la résurrection du punk en France, ou encore l'Union Jack, qui prouve que la tradition ska punk se maintient à un niveau exceptionnel ».

    Pour Julien Marot, il n'est pas question d'enfermer le punk dans un look particulier. «  Les détracteurs de la musique punk ont parfois réduit ce style au port de la crête. Moi, ça ne me plaisait pas du tout. Je portais une veste un peu rapiécée que je cousais moi-même ». Romaniste de formation, l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce livre. « A l'instar du rap ou du slam, j'aime jouer avec les mots et les registres de la langue » poursuit Julien. « Pour le coup, le récit, très introspectif, a un côté très oral. Je n'ai pas encore parlé de ma nouvelle à mes élèves de 5ème et 6ème année, mais ils aimeront certainement en savoir plus pour cette passion ».

    La nouvelle comporte également un abécédaire subjectif sur le punk. « Les clous du cercueil » par Julien Marot. Editions Panthère. 10 euros.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • TRAZEGNIES- Le retour des paysans et paysannes !

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    Une première soirée « tartiflettes » accueillait le nouveau groupe à la salle Beguin.

    Dans l'entité de Courcelles, le Carnaval est une véritable tradition, que ce soit à Souvret, Gouy-lez-Piéton ou encore à Trazegnies. Dans cette dernière localité, les paysans et paysannes existent depuis 1980. Accompagnant une société de gilles, le dimanche de Pâques, ceux-ci avaient fini par disparaître. C'est pour fêter leur retour que Delphine Trouillez Lansman, présidente, avait mis sur pied une soirée « tartiflette » et dansante. La bourgmestre Caroline Taquin, ainsi que les échevins Joël Hasselin et Aurore Goossens y étaient présents. La nouvelle société compte une trentaine de membres.

    J.C.HERIN