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  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Le Musée de la Photo lance ses nouvelles collections

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    Cécile Rombaut

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été.

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    Des maisons dévastées 

                        Danielle Rombaut : « Une catastrophe au-delà du concevable »

    Le Musée de la Photographie a inauguré ses nouvelles expositions, samedi. Le choix de la Galerie du Soir s'est porté sur la photographe flamande Danielle Rombaut, témoin des grandes inondations belges de cet été. Une vision au-delà du concevable...

    Désirant apprendre de nouvelles techniques et découvrir d'autres univers, Danielle Rombaut s'est accordé une pause dans sa carrière au sein du SPF Finances. En 2019, elle a pris des cours de photographie dans sa ville natale de Mortsel (près d'Anvers). Aujourd'hui, elle se consacre pleinement à son art. Le 15 juillet 21, elle découvrait, par les médias, l'ampleur des inondations en Wallonie. Sept semaines plus tard, elle décidait de se rendre dans les zones sinistrées, principalement à Pépinster et à Trooz.

    « La vision restait apocalyptique. Les maisons dévastées. Le murs recouverts par la moisissure. Les voitures encastrées les unes dans les autres, alors qu'un peu plus loin, une maison portait le nom de « Mon rêve »... » faisait remarquer la photographe. «  Mais surtout, je ne voulais pas faire de voyeurisme ou de sensationnalisme. Je me suis attardée auprès de personnes « oubliées », qui avaient tout perdu. Elles avaient surtout besoin de parler pour témoigner du drame qu'elles avaient vécu ». La photographe a poursuivi son exploration le lendemain et elle est revenue le week-end d'après. Pour rencontrer, immortaliser, et partager à travers ses clichés. Le titre de son expo : «  Au-delà du concevable »...

    Une pièce musicale de Mélanie De Biasio

    A découvrir aussi l'expo de Michel Vanden Eeckhoudt : des fragments de vie, des instants du quotidien, en ce qu'ils peuvent avoir de drôle, de doux, d'attachant, de triste aussi parfois. Le rapport entre les hommes et les bêtes y est particulièrement analysé (avec certaines scènes choquantes sur la maltraitance animale).

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    A travers « Soleil Noir », les photojournalistes Gaëlle Henkens et Roger Job se sont immergés, pendant 4 années, dans le quotidien de plusieurs éleveurs de chevaux et de taureaux en Camargue.

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    Zoé Van Der Haegen a réalisé une série d'oeuvres sur le thème des « Arbres- Troncs ».

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    A l'origine de sa démarche artistique : des arbres décharnés aux troncs d'un noir profond creusés par le feu.

    Dans le cadre du projet « Train et Tracks », Europalia a invité l'artiste carolo Mélanie De Biasio à créer une pièce musicale : « Lay your ear to the rail », évoquant l'immigration italienne au siècle passé. Empruntant le rail, la chanteuse a souhaiter remonter à la source de ce que laissaient derrière eux les Italiens. Séjournant dans les villages de montagne, elle y a collecté les sons et les images, en emportant avec elle un studio d'enregistrement portable et un matériel photographique d'époque.

     

    Les expos sont à voir du mardi au dimanche, de 10h à 18h, jusqu'au 15 mai 22, au Musée de la Photographie, 11, avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne. Prix plein : 8 euros. Réservations : 071/43 58 10. www.museephoto.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Rev Party: Le Vecteur, Rockerill et L'Eden réunis

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    Le We dernier, les trois opérateurs culturels carolos lancent le concept de « Rev Party ». Un concert avait lieu vendredi soir à l'Eden avec The Psychotic Monks (FR) et « Tuff Guac » (BE).

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                                                                             Tuff Guac, produit par Rockerill Records 

    Les « Rev Parties » sont l'occasion de renforcer la position de Charleroi dans la musique indépendante. L'Eden, le Rockerill et le Vecteur, trois structures culturelles à l'ADN identique, ont uni leurs forces pour entrecroiser des musiciens belges et internationaux. Nos artistes ont ainsi l'occasion de frotter leurs sonorités à celles des formations étrangères.

    Le concert de vendredi soir en était la démonstration. En première partie, L'Eden recevait Tuff Guac (BE), projet solo cow-boy-garage-pop de Rafael Valles Hilario, distribué par Rockerill Records. Puis, en seconde partie, The Psychotic Monks. Ce groupe radical français érige les murs de son à l'aide de guitares abrasives. Les quatre membres se sont réunis en 2015 et depuis lors, n’ont jamais cessé d’évoluer autour des possibilités infinies du rock. Le rock psychédélique, le rock garage, le post-rock, le post-punk, le rock expérimental et le rock noise sont quelques-uns des styles qu’ils aiment mêler dans leurs chansons. bruits lo-fi noises à de J.C.HERIN

  • CHARLEROI QUAI10/COTE PARC: Jan Bucquoy est venu présenter: "La dernière tentation des Belges"

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    Mardi dernier, Jan Bucquoy et Alice Dutoit (celle-ci par écran interposé) sont venus présenter le film : « La dernière tentation des Belges », en avant première, au Quai 10/Côté Parc. Le réalisateur d'origine flamande nourrit des projets pour Charleroi.

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    Alice Dutoit par visioconférence 

    Qui, mieux que Jan Bucquoy, représente la belgitude et son côté surréaliste, voire absurde, avec, par exemple, la création du Musée du Slip à Bruxelles  ? Mardi soir, l'artiste belge touche-à-tout et gentiment provocateur répondait aux questions de l'animateur Marc Vangeenderhuysen et du public venu nombreux voir «La dernière tentation des Belges », un film sorti 13 ans seulement après « L'Art du Couple ».

    Retenue à son domicile pour cause de Covid, la chanteuse montoise Alice Dutoit (Alice in the roof) dialoguait avec le public, par visioconférence (Une première au Ciné Le Parc!). « Je suis très honorée d'avoir été choisie par Jan Bucquoy pour incarner Marie, sa fille unique, et d'avoir ainsi pu faire mes premiers pas de comédienne, au côté de l'acteur flamand Wim Willaert » a-t-elle souligné.

    «  Jan a réussi à mettre de la magie et à apporter une touche tragique dans un film comique ». Le film est une lettre ouverte à la fille de Jan Bucquoy, laquelle lui reproche d'avoir été trop longtemps absent. "Quand Marie s’est suicidée, une partie de moi est morte avec elle. Je ne perdais pas qu’elle, mais aussi l’usage et le mode d’emploi du monde » a-t-il déclaré. Jan se dit intéressé par Charleroi, pour en faire le cadre de son prochain film, ainsi que par la restauration du cinéma « Le Varia » à Jumet.

    J.C.HERIN

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    Le public