Michelle Vercammen et Judicaël Vlieghe forment un duo tendre et sincère dans « Je préfère qu'on reste amis ». Une belle performance pour ces deux comédiens qui jouent ici dans un registre plus émotionnel.

Chaque semaine, lors de rencontres « télé-pizza », Claudine (Michelle Vercammen) voit Valentin (Judicaël Vlieghe), un éternel séducteur, dont elle est éprise, sans qu'elle n'ose lui déclarer véritablement sa flamme. Mais à chaque fois, c'est la même rengaine : le jeune homme lui déclare : « Je préfère qu'on reste amis », une phrase que la fleuriste quinquagénaire ne supporte plus d'entendre... après 5 ans !

Alors, un soir, la femme amoureuse décide de passer à la vitesse supérieure et de tout lui avouer. Au départ, les échanges ressemblent plus à des règlements de comptes, des aveux et des révélations, mais, par la suite, ils se teintent de tendresse... Cette pièce de l'animateur Laurent Ruquier, créée en 2014 pour les comédiens français Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal, réserve des rires, de l'amour, de l'humour, de la comédie, et aussi quelques chansons !

« Avec toute l'équipe, nous avons beaucoup échangé sur la séduction féminine d'une femme plus âgée envers un ami plus jeune, ainsi que le fait de proposer ses services comme gigolo. L'amour est-il monnayable ? Dans quel cas est-il vraiment sincère ? » se demande Jacky Druaux de la Compagnie carolo Cabaret 2000. « Dans la mise en scène, j'ai veillé à mettre en évidence à la fois les bons mots ainsi que les moments de tendresse, de sensibilité et de colère. Ce qui donne un beau moment de théâtre avec 2 artistes qui sont généreux et sincères dans le jeu théâtral ». Une vraie comédie romantique ! Mention toute particulière aussi pour les superbes décors !

« Je préfère qu'on reste amis » à voir vendredi et samedi 1 et 2 avril à 20h, ainsi que le dimanche 3 avril à 16h au Théâtre Marignan, bd Tirou, 53 à Charleroi. Places : 18 à 10 euros. 0495/10 20 14. www.theatremarignan.be

J.C.HERIN 

Nicola Lorusso, tenancier du Bellino, avec Jean-Michel Brédat, ex-président des Amis Réunis 

Tanel, Sacha, Alessio, et Pierre, 4 amis 

Ce dimanche, le soleil a brillé généreusement sur Fontaine-l'Evêque et Souvret, à l'occasion du laetare. Si les coeurs étaient à la fête pour le retour des festivités après deux éditions annulées pour cause de Covid, la tristesse était aussi de mise, après la tragédie de Strépy.

Malgré le décalage horaire (1 heure de sommeil en moins !), le café « Bellino » sur la place de Fontaine-l'Evêque était déjà bien rempli, ce dimanche, à 9 heures du matin. La tradition veut en effet que les gilles des Amis Réunis remettent directement les médailles dans leur local, ce qui explique cette affluence.

« Ca me fait plaisir de revoir du monde ! Le laetare a manqué à tous les Fontainois ! » faisait remarquer Nicola Lorusso, tenancier. Bon client du Bellino et ex-président pendant 17 ans de cette société, Jean-Michel Brédat (58 ans) signalait même : « Je reverrai des visages que je n'ai plus vus depuis deux ans ». En matinée, les gilles se rassemblaient sur la place, avant d'être reçus par les autorités communales.

Particularité : constituée principalement de femmes, la société des « Blancs Chapeaux » y faisait son retour... après avoir été seulement créée en 2018 ! « Le confinement nous a fait rapidement oublier. A présent, nous sommes fières de montrer que nous existons toujours » faisait remarquer une des membres.

Les autorités communales de Fontaine-L'Evêque réunies

"Une Blanc Chapeau" 

présence des « Laids tarés » !

A Souvret, la remise de médailles s'effectuait dans la salle paroissiale, en présence des Joyeux Gilles, des Bons Vivants, des Amis Souvrétois, des Infatigables, des Vrais Amis et des Barons Vadrouilles, un groupe philanthropique. Nino Di Marco, un Souvrétois de souche, a reçu celle des 40 ans de participation aux gilles « Les Bons Vivants ».

Thibaut Potigny et son père Marc-: 30 ans de gille

« Etre gille se transmet de père en fils. Mon père Terzo endossait déjà le costume ! » fait remarquer l'heureux médaillé. Pour célébrer ce bel anniversaire, son fils Julian (22 ans) lui a fait une surprise : il a revêtu pour la première fois l'habit de gille. « Curieusement, je n'ai jamais été gille, car je me suis mis à pleurer quand j'ai fait le gille à l'âge de 18 mois » raconte ce dernier.

Signalons que c'est toujours Yvon, le père de l'échevin du Folklore, Joël Hasselin, qui détient le record avec 70 années de participation ! A côté des sociétés de gilles, les «  Laids Tarés » mettaient une sacrée ambiance. Il s'agit d'un groupe de fans de Carnaval (principalement des femmes), qui confectionnent des écharpes et décorent leurs chapeaux de fleurs. Parmi les membres, Isabelle Maistriaux, habitante de Souvret, se rappelle que Désiré Delforge, son arrière-grand-père faisait le gille... en 1914 !

Désiré Delforge 

La journée s'est poursuivie par le rondeau (environ 150 gilles) à la place Lagneaux et par le cortège.

Terzo ( 40 ans de gille ) et son fils Terzo 

JEAN-CLAUDE HERIN

L'accident de Strepy-Bracquegnies encore bien dans les esprits

            Michel Siciliano, échevin de la Culture de Fontaine-l'Evêque, au côté de la bannière

                            1 minute de silence à Souvret. Les visages sont tirés.

Une semaine, jour pour jour, après le terrible accident qui a fauché plusieurs vies à Strépy-Bracquegnies en plein coeur du Carnaval, l'émotion était vive lors de cette journée de laetare.

A Fontaine-l'Evêque, le Collège communal a décidé de fabriquer une bâche. « Pour ne pas tomber dans la sinistrose, nous avons représenté Strépy en forme de coeur, pour montrer tout notre attachement à cette commune endeuillée. Par contre, l'image représentant les groupes folkloriques à Fontaine est un peu dans la brume , pour marquer notre tristesse » signale Michel Siciliano, échevin de la Culture.

A Souvret, 1 minute de silence a été respectée lors du rondeau, sur la place Lagneaux.

« Je suis très touchée par cette tragédie » poursuit Caroline Taquin, bourgmestre de Courcelles. « C'est aussi le folklore qui est touché en plein coeur. Je suis moi-même femme de gille, et je sais à quel point chaque jour est rythmé par la préparation de ces festivités. Par solidarité, plusieurs de nos gilles portent les costumes de Crocefissa Fifa Ricotta, la couturière de Locagilles à La Louvière, qui a heureusement survécu à cet accident ». Aucune mesure particulière n'a été prise pour renforcer la sécurité.

J.C.HERIN

Georges Lemaître 

Le 28 mars 2022 - communication sur la date pour obtenir la reconnaissance pour l'année prochaine et les années à venir.

Le 28 mars 2023 - à Charleroi : En Journée, un événement sous forme de grand escapegame outdoor pour les étudiants du futur campus universitaire. Le soir, plusieurs conférences de vulgarisation et rencontres avec des personnalités du monde des
S.T.E.(A).M.S. (Science, Technology, Engineering, (Arts), Mathematics).

Le 28 mars 2024 - à Charleroi : événements et conférences à l'occasion du 130ème anniversaire de la naissance de Georges Lemaître.

Pourquoi célébrer le big bang ?
Créer l'événement autour du big bang est une opportunité unique de promouvoir les
sciences. Il s’agit de créer un rendez-vous de vulgarisation scientifique à Charleroi, en
faisant découvrir les principaux scientifiques qui ont contribué à la théorie de l’univers
expansionniste. La portée vulgarisatrice du projet vise à captiver un public de tout âge et
remettre Charleroi sur la carte des sciences.

Pourquoi l'initiative est-elle née à Charleroi ?
C’est à Charleroi que Georges Lemaître, un des pères fondateurs de la théorie du Big Bang,
naît en 1894. En 1927, il rédige un article scientifique qui pose les bases d’une nouvelle
lecture de l’univers : L’expansion de celui-ci à partir de l’atome primitif…. Le Big Bang !

Pourquoi la date du 28 mars ?
Le 28 mars 1949, le concept de Big Bang est entendu pour la première fois à la BBC,
prononcé par le physicien Fred Hoyle. Ce détracteur de la théorie expansionniste employait
ces termes de manière péjorative, sans se douter que sa boutade donnerait le nom à la
théorie qu’il dénonçait.

Qui est Georges Lemaitre ?
C’est le 17 juillet 1894 que Georges Lemaître naît, à Charleroi. Issu de l’enseignement
jésuite, il soutient sa thèse en 1920. Familier des travaux d’Einstein, il emploie les méthodes
de ce dernier pour émettre l’hypothèse de « l’atome primitif ». Cet instant originel de
l’univers, Georges Lemaître le qualifie avec poésie « d'écho disparu de la formation des
mondes ». Il meurt en 1966 et sera enterré à Marcinelle.

Pourquoi une journée mondiale et pas simplement une journée nationale ?
Le caractère scientifique du thème permet de donner une dimension universelle à
l’évènement. La portée mondiale nous semble idéale pour déployer le potentiel d’une telle
commémoration. La théorie du Big Bang est toujours étudiée et transmise aujourd’hui par la
communauté scientifique, peu importe les frontières.

DicoGames & Charlerooms, qui sommes-nous ?
Notre société DICO.BE est spécialisée dans le monde du jeu – le département DicoGames dans les jeux de société depuis 2005 et le département Charlerooms dans les escapegames depuis 2017 – DICO.BE est une petite société carolorégienne qui s’est construite autour de personnes passionnées débordantes de créativité. Après avoir créé plusieurs Monopoly, DicoGames a eu l'opportunité de réaliser plusieurs jeux de société qui ont littéralement pris vie comme le Trivial Pursuit sur le thème de la Guerre 14-18 qui s’est joué à Liège sur un plateau de 400 m² ou le Cluedo de Charleroi 1666 adapté en un escapegame outdoor géant qui a vu défiler Louis XIV dans la ville. Charlerooms a créé en 2017 sa première escape room, Le Cabinet de Maître Hembise et 2 ans plus tard une deuxième histoire, Kalikazan. Aujourd’hui, Dico.be imagine et conçoit des jeux et des escapegames sur-mesure qui mobilisent des comédiens et game masters expérimentés. Notre leitmotiv : créer des souvenirs et des premières fois inoubliables. Chacun des univers que nous revisitons avec nos jeux est une invitation au voyage, une machine à remonter le temps, une expérience immersive et unique.