Voir bébé... en 4 D !

Durant tout le week-end, Bébé était roi au Dôme, au cours du salon BabyDays. Au programme : vente d'articles, conseils, animations,...

Le salon BabyDays faisait son grand retour à Charleroi. Le dernier en date à Charleroi était organisé au Palais des Expositions, en 2017. « Nous sommes vraiment heureux de revoir le public carolo, après une si longue absence » soulignait Corentin de Crayencour, coordonnateur. 

Entre 7000 et 8000 visiteurs ont arpenté les allées du Dôme, ce week-end. Parmi eux : Pierre et Céline. Ce couple de Lodelinsart a deux enfants : Elyano (3 ans et 1/2) et Ylenzo ( 1 an et 1/2). Et dans quelques semaines, un troisième enfant : Ylario viendra compléter la famille avec bonheur. « C'est la première fois que nous venons à un salon du bébé. Nous allons certainement y trouver de bonnes idées » signalaient les jeunes parents. 45 exposants étaient présents dans deux halls. L'occasion pour le public de découvrir de nouveaux articles ou de voir leur évolution, comme des freins à disques et des amortisseurs sur des poussettes, de profiter de belles réductions sur des articles en déstockage, de recevoir des échantillons, de participer à des concours, ou encore de profiter de précieux conseils, en matière d'allaitement, de sécurité, d'allocations familiales, de congés parentaux,...

Un stand retenait particulièrement l'attention : le Centre d'échographie en 4D. « Précisons que l'écho 4D en haute définition se réalise avec des appareils d'échographie de dernière génération, identiques à ceux du gynécologue, et se base sur le même principe que l'échographie classique : les ultrasons. La différence réside dans l'ordinateur qui interprète le signal ultrasonore pour sortir une image 3 D en temps réel » expliquait Aurélie Grolet, créatrice du centre, réalisatrice des échos et technologue en imagerie médicale chez Baby Movie 4D.

J.C.HERIN

Assurément il fait bien partie du paysage artistique belge.

L’humoriste Jonas revient au devant de la scène en remontant sur les planches du rire avec un nouveau spectacle.

Son retour n’était pas prévu et pourtant l’improbable se réalise.

De par ce confinement humanitaire qui aura eu raison de lui et de son manque de contact social, il vous fera partager l’analyse de sa propre vie.

Une pseudo thérapie collective et hilarante qui vous rappellera sûrement certains souvenirs.

Infos & réservations :

info@lepoche.be

0493/766.755

Tarif: 15€

Réservations avec paiement à l’avance sur le compte BE11 7320 4914 9648 au nom de BUZZ RECORDS SRL (propriétaire du théâtre) avec la communication « JONAS + DATE SOUHAITEE »

Sur le thème : « Le bonheur, malgré tout », le festival « Kicks !/Regard(s) sur la Jeunesse » se poursuit avec la création théâtrale : « Eddy Bellegueule », du 23 au 25 février. Une programmation de L'Ancre.

L'homophobie, le harcèlement et la précarité sont abordés sans concession au cours du spectacle : « En finir avec Eddy Bellegueule ». Dans un monde où être un « dur » est la seule façon de se construire en tant qu'homme, Eddy, de par son homosexualité, devient rapidement un garçon sur lequel s'abat toute la cruauté dont est capable l'enfance. Elevé dans une famille pauvre et ouvrière, le jeune homme subit aussi les quolibets de son père alcoolique et de sa mère revêche qui le trouvent trop efféminé.

Formé au Conservatoire de Mons, le jeune acteur belge François Maquet est entouré sur scène par les comédiennes Janie Follet, Sophie Jaskulski et Louise Manteau, lesquelles représentent « trois filles du Nord » au(x) parcours particulier(s). L'intérêt du spectacle réside dans sa dynamique : extraits musicaux (on chante et on danse dès le début de la représentation!) ainsi que de nombreux changements de décors et mises en situation.

La pièce est adaptée du roman d'Edouard Louis. Ce jeune normalien de 21 ans y règle ses comptes avec son passé d'enfant rejeté et maltraité. Il ne porte pas de jugements, l'énoncé des faits suffit. « L'auteur lance un cri d'amour. Certes, il brosse un portrait au vitriol, mais jamais il ne montre du doigt les siens, il ne les méprise pas. Il retrace leur vie et un système qu'il n'a de cesse de condamner. Il s'agit d'une main tendue et d'une défense des plus démuni(e)s et des exclu(e)s qu'il connaît si bien. Une façon aussi de demander des comptes aux gouvernements en place, au risque de déplaire » signale Jessica Gazon, metteure en scène. « Espérons que ce spectacle, éloge du risque et de l'émancipation sociale, insufflera chez «  les vilains petits canards » l'audace de rompre, de quitter, et de trouver un autre type de famille, celle du coeur, celle qu'on reconnaît, celle de l'amitié ».

« En finir avec Eddy Bellegueule » par le Collectif la Bécane est à voir au Centre Social de Délassement de Marcinelle. Prix : 15 à 10 euros. Le festival Kicks se déroule jusqu'au 26 mars. Pour tout contact : L'Ancre, 122, rue de Montigny à Charleroi. info@ancre.be – 071/ 31 40 79. www. ancre.be

J.C.HERIN

Un public enthousiaste