Samedi, le Centre Culturel mettait sur pied une rencontre d'auteurs BD, autour de la BD historique et de l'atelier de Manuel Tenret à Pont-à-Celles.

La BD historique était bien représentée, samedi dernier, au Centre Culturel de Pont-à-Celles (à Liberchies), lors d'une première rencontre d'auteurs, organisée par Olivier Ghys et Michèle Lahaye de l'ASBL ABA (Artistic Booster Académy). Une façon aussi de faire connaître des maisons d'édition indépendantes et des auteurs talentueux comme le carolo Philippe Glogowski pour « La Légion » aux éditions du Triomphe, Patrick Van Oppen et James Vandemeersch pour la série « Quinn Novak », Philippe Zytka et Laurent Seigneuret pour "Les échappés" chez Inukshuk Editions encore Martin Grunewald et Willy-Harold Williamson pour « Carl Benz-Une Vie pour l'automobile » aux éditions du Signe.

Les élèves de l'atelier de Manuel Tenret 

Au cours de la journée, Céline, Jason, Thomas, Pascal, Frédéric et Fanny, élèves de l'atelier BD de Pont-à-Celles réalisaient divers dessins. « Je laisse chaque élève évoluer dans le style qui lui convient le mieux » soulignait le professeur Manuel Tenret, notamment collaborateur de Vittorio pour la série Rantanplan. Les cours se donnent à l'Espace Formation de Pont-à-Celles, rue de l'Atelier Central, 2, les lundis soirs et samedi matin. L'atelier publie le fanzine : « Portail ». Pour tous renseignements : 071/84 00 00- www.espaceformations.be

J.C.HERIN

« V’né tchantè avou nos-ôtes ! » lançaient, samedi, les membres d'El Bwesse à Téyate, au nombreux public regroupé sur la Place Verte. A l'approche du Carnaval, les Couyonneux, dans des déguisements plus originaux les uns que les autres, récoltaient les Idées Noires, avant le grand brûlage des Trois Corbeaux, mis sur pied par l'Eden.

En compagnie des joyeux trublions, les spectateurs reprenaient en choeur des airs connus de chansons wallonnes, dans et autour de la Wallo'Mobile, une remorque qui sillonne la région, depuis le début du confinement.

Ambiance festive sur la place Verte !

Les oeuvres du plasticien chimacien Jérémie Denis trouvent une place de choix à l'Eden, dans une exposition consacrée aux masques.

Juste à côté de la Fabrique du Carnaval à l'Eden, les visiteurs sont amenés à découvrir un parcours sur l'histoire de la Grande Parade de Charleroi, de son évolution et de la manière dont elle s'inscrit au coeur des traditions à travers le monde, ainsi qu'une expo sur les masques. Jérémie Denis (34 ans) fait partie des exposants. Durant toute la période du confinement, il a pris des photos en argentique. Pendant de nombreuses années, le jeune habitant de Sivry-Rance a travaillé pour le Carnaval sauvage de Bruxelles. Pour rappel, ce Carnaval a lieu tous les ans sur la place de Jeu de Balle. Les participants confectionnent leurs costumes eux-mêmes, principalement avec des matériaux recyclés, et dansent ensuite à travers la Ville. « Cette fête est vraiment géniale : j'ai pu laisser libre cours à mon imagination ». C'est le même principe qui l'a guidé pour confectionner les masques à l'Eden. Selon le principe de l'upcycling, Jérémie utilise différents matériaux: filets (de mandarines, de bûches, d'ail,...), prothèses en plastique, peaux de bêtes ( moutons, vaches, chèvres,...) trouvées dans des brocantes,... « Je couds, je rembourre, je colle,... ! Ma démarche est spontanée : je dessine rarement mes costumes avant de les réaliser. Je chine à gauche et à droite avant que les masques prennent forme  » souligne Jérémie Denis. Le plasticien s'inspire principalement des univers de Hayao Miyazaki, des gravures de Gustave Doré ainsi que des traditions folkloriques ancestrales, provenant principalement des pays nordiques.

L'expo se visite à l'Eden, pendant les heures d'ouverture de la Grande Fabrique. Pour tous contacts avec Jérémie Denis : 0475/305 814.

J.C.HERIN