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  • LODELINSART- Le Bal des Climbias n'aura pas lieu cette année...

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     Lodelinsart était surnommée « Le Petit Paris ». Cette appellation lui vient de son riche passé verrier

    Et c'est encore partie remise pour Le Bal des Climbias... Les festivités, qui auraient dû se dérouler le samedi après le Mardi Gras, sont annulées, à cause du Covid. L'histoire de ce bal est liée à l'industrie du verre, secteur qui a fait la prospérité de Lodelinsart, principalement entre 1880 et 1930. La Ruche Verrière, à la place Edmond Gilles, en reste un témoin-phare.

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    Murphy Smets, président des Climbias

    Cette année encore, la grande salle des Fêtes de la Ruche Verrière ne résonnera pas des rires du public et des candidats masqués du Grand Bal des Climbias, mis sur pied pourtant depuis la fin du 19ème siècle ! «  Une telle fête demande plusieurs semaines de préparation. Ce n'était pas compatible avec les mesures sanitaires imposées encore jusqu'il y a peu » fait remarquer Murphy Smets (31 ans), président. « Nous ne voulions pas d'un mini-bal bâclé, qui n'aurait pas été dans l'esprit des Climbias. L'année prochaine, si tous les voyants sont verts, nous mettrons sur pied une très belle 123ème édition".

    Murphy a fait son entrée dans la société à l'âge de 18 ans, ce qui en fait le plus jeune membre. «  Mon rôle est d'assurer une bonne coordination entre les membres, ainsi que mettre sur pied diverses activités philanthropiques, tout au long de l'année ». Actuellement, les Climbias sont au nombre de 8, mais ils ont été jusque 13. "Un appel est lancé pour rejoindre nos rangs. Des discussions sont en cours également sur la féminisation de notre société"

    Le climbia, petite broche utilisée en verrerie

    Un Climbia est un membre du Royal Climbia's club de Lodelinsart, créé en 1892. L'idée du Bal des Climbias serait née un soir de janvier, à deux pas de l'ancienne verrerie Drapier, perpendiculairement à la place communale. Quelques bons vivants s'étaient rassemblés au Café du « Carré bleu ».

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    Les premiers Climbias 

    Dans l'industrie verrière, un climbia désignait une petite broche de bois fendue que le souffleur, après avoir coupé son canon de verre, emboîtait de part et d'autre de la feuille de verre afin que les rebords ne puissent se ressouder au moment où l'on réchauffait le canon en vue de l'étendre et d'obtenir un verre plat. Les Climbias sont habillés en tenue de gentil-homme verrier avec une cape et un fez. Le bal masqué est agrémenté d'un concours doté de très beaux prix.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Hudelinsart puis Lodelinsart

    En 868, on trouve la mention "Hudelinsart". Le nom désigne donc le défrichement de Hodalin. Lodelinsart tire son nom d'un très lointain passé forestier. Partout d'ailleurs, où le mot "sart" se rencontre, on peut évoquer le dur et lent travail de l'homme, défricheur de terres et de bois. Le coeur de Lodelinsart battait déjà il y a 11 siècles, et son nom, dans sa forme actuelle, remonte à 1418.

    La localité comptait 50 verreries en 1880

    Avec Jumet, Lodelinsart a été un des plus grands centres de l'industrie verrière locale. " Partout, des cheminées fumaient, les verreries florissaient, donnant une animation incroyable, les fours et les verriers, par dizaines, produisaient des feuilles de verre qui partaient dans tous les coins de l'Europe" signale Michel Moreaux, dans son ouvrage: "Lodelinsart", Mémoire en images". En 1880, 50 verreries, plus ou moins importantes, étaient situées sur le territoire de la commune, à tel point que Lodelinsart était appelée: "Le Petit Paris", tant l'économie était florissante. Les verres produits à Lodelinsart étaient appréciés partout en Europe : un diplôme de Grand Prix a été décerné à l'exposition collective des verreries belges de Lodelinsart, lors de l'Exposition Universelle de Paris, le 18 août 1900. Les entreprises qui gravitaient autour des verreries produisaient aussi, pour la décoration des maisons, des verres gravés à l'acide, dont les modèles très variés plaisaient beaucoup à l'époque. En 1930, la fermeture des verreries Goffe au quartier du Gros Fayt, met un point final à l'épopée étonnante du verre à bouche. L'introduction du procédé Fourcault de production de verre à vitre par étirage va mettre fin à cette prospérité.

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    porteuses de canons, Verreries de la Roue, Lodelinsart, vers 1900. Collection du Musée du Verre de Charleroi.

    La Ruche Verrière, née de l'Union Verrière

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    Pour les Lodelinsartois, la Ruche Verrière reste une référence historique à leur riche passé verrier, et un lieu d'ancrage de leur identité. Le 1er avril 1882, des ouvriers verriers de la région de Charleroi créent une société de résistance appelée « L'Union verrière », sous la présidence d'Oscar Falleur. Plusieurs syndicats corporatistes se créent. En octobre 1894, Edmond Gilles crée la « Nouvelle Union Verrière », syndicat des ouvriers du verre chaud (souffleur, cueilleur, étendeur, gazier). A son tour, cette dernière fonde, le octobre 1897, une société coopérative, la « Ruche Verrière », laquelle achète un bâtiment situé sur la place de Lodelinsart pour abriter les réunions de l'Union.

    Ravagée par un incendie, le 1er juin 1909, la Ruche Verrière a dû être entièrement reconstruite. L'occasion s'est présentée à Edmond Gilles de la rebâtir avec plus de faste encore, en réaménageant la salle des fêtes sous la forme d'un large vaisseau bordés de bas-côtés, surmontés par des galeries et un balcon. Les bâtiments, comprenant également des salles de réunions et un café, ont été rachetés par la ville de Charleroi.

    La Ruche Verrière abrite aussi la Commission Culturelle et la nouvelle ASBL des « Vias du Sart ». L'ASBL « Ruche Verrière », présidée par Line Manouvrier, coordonne les différentes activités.

    Le Petit Théâtre de la Ruelle dans les dépendances de la Ruche

    Le Petit Théâtre de la Ruelle est né en 2005 de l'ambition d'un mandataire bien (et trop) connu mais aussi impliqué dans les fameuses affaires carolorégiennes: Claude Despiegeleer. D'une certaine façon amoureux de la Revue Carolo, qui illustrait déjà depuis quelques années la vie culturelle et politique de Charleroi, ce dernier a souhaité déménager la troupe des Molières et Mocassins, à l'époque installée au Café-Théâtre de la Brasserie de Charleroi, vers les dépendances de la Ruche Verrière à Lodelinsart. L'échevin a entamé tous les travaux nécessaires pour aménager un local de la Ruche Verrière en une confortable salle de spectacle, capable d'accueillir les "Molières et Mocassins". " Et c'est ainsi que depuis une quinzaine d'années, les Molières et Mocassins présentent dans un endroit tout à fait efficace et convivial des saisons théâtrales complètes de 5 à 6 spectacles" précise Jacques Delmeire, qui en est le directeur.

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    La troupe avec Line Manouvrier lors de la revue 21-22 

    Nicolas et Marco Tesone: " I Gemelli "

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    Depuis le 28 août 2018, "I Gemelli" accueille les clients, de plus en plus nombreux, sur la place Edmond Gilles, à proximité de la Ruche Verrière. La particularité de cet établissement est qu'il est tenu par les jumeaux Marco (bar et salle) et Nicolas (cuisine)Tesone, âgés de 25 ans, ainsi que par leur frère Matteo.

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    Nicolas et Marco 

    Les jeunes ont été lancés par leur père Fabrice, électricien de profession. C'est ce dernier qui a poussé ses enfants à ouvrir un restaurant italien, et non un snack. Leur grand-père Nicolas, originaire des Abruzzes, est aussi présent à leurs côtés. A la carte, plusieurs spécialités principalement des Pouilles: de délicieux antipasti, boulettes, panzarotti, escalope "I Gemelli"(sauce provençale et crème gratinée à la féta), ... ainsi qu'une belle carte de vins: Susumaniello ( 30 euros), Guidalberto( 80 euros), Tignalello (130euros),... "Précisons que plusieurs produits sont faits maison" précisent les tenanciers. Le restaurant est fermé le samedi à midi et le mardi. Infos et réservations: 071/65 02 08

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Rive Gauche: Agustin Galiana au Centre commercial !

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    Un millier de personnes attendaient de voir l'acteur/danseur/chanteur Agustín Galiana, samedi dernier, à Rive Gauche !

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    Agustín Galiana est partout ! Mardi dernier, aux côtés de Sheila et de Elodie Frégé, l'artiste rencontrait des célibataires dans l'émission « Un flirt & une danse » sur France 2. Le 6 janvier, sur RTL/TVI, il présentait une émission spéciale avec l'animatrice Maria Del Rio, à l'occasion des 35 ans du film-culte « Dirty Dancing ». Adrián Muñoz dans la série Clem sur TF1, Lisandro Iñesta dans « Ici, tout commence », Agustín a remporté la saison 8 de « Danse avec les stars ». Autant dire qu'avec un tel palmarès, cet artiste est loin de passer inaperçu ! Samedi après-midi, en face de Zara à Rive Gauche, une longue file se formait pour le rencontrer. Entre 800 à 1000 personnes, même si tout le monde n'aura pas eu la chance de recevoir une photo dédicacée et d'être pris en selfie avec la star...

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    « Nous sommes véritablement des fans ! Agustín est vraiment magnifique. De plus, il a un talent fou ! » signalaient Jenny et Gwendoline de Courcelles, qui étaient venues avec de nombreuses photos. La venue de l'artiste espagnol s'inscrit dans une série d'événements. « Nous sommes en contact avec la société 4F Management, et de temps à autre, nous ferons venir des personnalités bien connues à Rive Gauche. Une façon aussi de faire mieux connaître encore notre centre commercial » explique Anne-Sophie Gérard, responsable marketing. « Agustín venait pour la première fois à Charleroi. Je l'ai accueilli à la sortie de la gare, et il a trouvé la Ville très belle ».

    JC HERIN