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  • FOLKLORE- Orage et forte chaleur pour la Sainte Rolende

     

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    La châsse de Sainte Rolende escortée

    En ce lundi de Pentecôte, plus de 3000  marcheurs de la Sainte-Rolende  se sont levés de bon matin pour parcourir une  distance de 35 km.  La procession partait de Gerpinnes à 4h pour y revenir à 20h30.  Les villages qui faisaient partie de l'ancienne paroisse  recevaient tous les honneurs  de la marche. Un violent orage a éclaté, en matinée, provoquant de nombreux dégâts.  Comme le veut la tradition, la  relique et la châsse  de  Sainte-Rolende  y étaient escortées, en présence de l'abbé Alain Goffin.  Chez les Rémi,  on marche   en famille,  dans  la Compagnie de Biesme.   " Les Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse sont vraiment inscrites dans nos gènes ! " s'exclamait André  ( 50 ans ), le père. Celui-ci totalise  42 ans de marche  ( dont 35 en fifre).  Son fils ainé, Quentin  ( 22 ans ) marche depuis  19 ans, Son fils cadet Florian  ( 19 ans ) depuis 7 ans.  A certains moments  de la journée, la  température avoisinait les 30°C. On imagine dès lors qu'il n'était pas toujours agréable de porter un bonnet d'ourson sur la tête ! Les cafés,   en tout cas,  ont fait recette. Alex, tenancier du "Vieux Gougnies" avait  prévu 40 futs de bière.  12 serveurs s'activaient dans l'établissement. Les coins  d'ombre étaient aussi vivement recherchés! En soirée, le temps devenait plus orageux... JCH

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    Vive les petits coins d'ombre...

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  • MARCINELLE- "Si ça tombe, ça va aller", le 19/6

    "Si ça tombe...ça va aller" se jouera le jeudi 19 juin à 20h au théâtre de La Ruche 1, Av Meurée à Marcinelle.(dans le blue bar)

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    Une comédie sur fond musical, durant laquelle les spectateurs assistent à une répétition déjantée et décalée. Ils campent des personnages bien connus dans le milieu de l'animation, la crise économique les pousse à accepter des conditions et des demandes parfois farfelues...mais...si ça tombe...ça va aller!
     
    Créé au théâtre Poche à Charleroi, présent au festival d'Avignon 2013
    Avec : Bernard Suin,  Antoine Vandenberghe
    Tarif : 15 euros
               11 euros  sénior/ abonné cabaret 2000 et Poche/ groupe (10 pers)
               9 euros  -de 25 ans
    Infos et réservations : 0497/45.11.59  ou 0495/20.72.09
    Si vous souhaitez des infos complémentaires (ou si vous souhaitez voir ce spectacle) n'hésitez pas à contacter Antoine Vandenberghe
    0497/45.11.59
  • CHARLEROI- Expo de Michaël Bakouch à l'UT: "L'humain au centre de mes préoccupations"

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    Et si l'Homme était devenu en quelque sorte "esclave" de lui-même?  Carolo d'origine, le photographe Michaël Bakouch illustre les fractures sociales dans son exposition.  Rencontre. 

    - Sur une des photos de votre  expo,  un  SDF passe  en dessous d'une affiche géante de Brad Pitt... Qu'est-ce que vous avez voulu montrer?  

    - Michaël Bakouch:   Cet acteur américain  est une icône bien vivante, représentant la richesse et  la gloire.  Mais pour 1 personne qui a réussi dans  la vie, combien restent sur le carreau?  Comment expliquer ce rapport dominant/dominé? J'essaie de sortir de ma vision de confort pour aborder cette réalité-là.  Mon idée aujourd'hui est que  le "peuple" humain est  devenu esclave de lui-même, et s'est emprisonné dans ce monde par ses choix personnels.  

    - Cette passion pour la photo est-elle assez récente? 

    - M.B: Elle a vraiment démarré en 2012.  J'ai sillonné la Belgique ( Namur, Charleroi, Bruxelles, Bruges,...) , avec l'intention de "capturer" des moments de vie.  Je me considère un peu comme un observateur, un sociologue qui analyse les relations humaines. Mes photos sont toujours prises sur le vif, pour conserver plus d'authenticité et d'émotion.  

    - Vous n'êtes pas trop adepte du PC... 

    - M.B: En effet, je ne travaille jamais sur Photoshop, car je ne veux pas trahir l'essence de la photographie. J'utilise un appareil reflex,  qui me permet de jouer sur les profondeurs de champ, le flou artistique,...  Je préfère aussi le noir et blanc pour marquer davantage  les contrastes.  

    - Cette expo est-elle un "one shot"?  

    M.B:  Non,  elle s'inscrit dans une série de 7 expos, dont les 2 premières sont finalisées. Si le public se montre réceptif, on montera les 5 autres  à Charleroi. Le projet a commencé à Montréal en septembre 2013, sur la même thématique.   

    - Avant la photo, vous êtes passé par d'autres disciplines, comme la musique, le mannequinat, le cinéma... 

    - Tout à fait. J'ai touché à plusieurs disciplines. J'étais guitariste dans un groupe de metal:  Dollsex.  Un premier album a pu être enregistré grâce à une bourse de la Fédération Wallonie/Bruxelles. Après 10 ans de musique, je suis entré dans le milieu de la mode comme mannequin à l'agence Dominique. Puis, comme acteur, j'ai travaillé pour l'IAD. J'ai tourné dans des films publicitaires, et pour la télé, dans "Devoir d'enquête" ( j'y incarnais Farid le  Fou ), ou encore dans "Au nom de la vérité", une fiction quotidienne  qui passait sur TF1. J'étais aussi un des 4 personnages d'un clip de Philippe D'Avilla. J'aime la diversité dans le milieu artistique ! JCH

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    L'expo "Nous, le peuple, l'esclave moderne"  de Michaël Bakouch est à voir jusqu'au 30 juin dans l'atrium de l'UT, bd Roullier,1 à Charleroi,  les lundis, mercredis, et vendredis de 8h30 à 18h, les mardis et jeudis de 13h à 18h, et les samedis de 8h30 à 10h30.  Infos: 0478/02 20 18.