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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 849

  • THEATRE LYRIQUE- Les parapluies de Cherbourg: une Création au PBA

     

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    Guy et Geneviève  photo J.C.H

    Dialogues chantés, musique et danses font le charme des "Parapluies de Cherbourg " ( 1964). Ce film mythique était transposé pour la première fois en spectacle lyrique sur la scène du PBA. Vendredi soir, Michel Legrand, qui en a écrit la musique, se trouvait parmi les spectateurs.

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    Le sourire de Michel Legrand après le spectacle...

    Heureux ! A la fin de la 1ère représentation des "Parapluies de Cherbourg ", le compositeur français Michel Legrand ( 85 ans ) exprimait, par un sourire, toute sa reconnaissance envers le travail accompli par la Compagnie Ars Lyrica et par Patrick Leterme, directeur musical, qui a refait complètement tous les arrangements musicaux.

    C'est sur la scène du PBA qu'a revécu le film de Jacques Demy, qui a enchanté plusieurs générations. Personne n'a oublié les paroles comme: " Mon amour, je t'attendrai toute ma vie. Reste près de moi, reviens, je t'en supplie J'ai besoin de toi , je veux vivre pour toi. Oh mon amour ne me quitte pas..."

    Certes, après 53 ans, l'oeuvre et le genre pourraient paraître quelque peu désuets, et pourtant il n'en est rien. Les grands moyens ont été déployés pour cette création: 15 chanteurs, accompagnés de 20 musiciens du Candide Orchestra, et danseurs se relaient, visibles sur scène ou à l'écran. La mise en scène bascule régulièrement entre la présence réelle des chanteurs et la vidéo filmée en direct, projetée sur une toile en format cinémascope.

    couches sociales marquées

    Le principe de diaphragme rappelle un peu le spectacle "Tintin et le Temple du Soleil" , joué en 2002 au PBA. Les rideaux, en effet, s'agrandissent , se déplacent ou rétrécissent pour montrer certaines scènes. Un peu comme une bande dessinée!

    L'intrigue: Geneviève ( jouée par Camille Nicolas ) est une jeune fille de la petite bourgeoisie, qui vit une histoire d'amour passionnée avec Guy ( Gaétan Borg) , mécanicien dans un garage. Madame Emery ( Jasmine Roy), maman de Geneviève, vendeuse de parapluies à Cherbourg, désapprouve cette relation, en espérant un meilleur parti pour sa fille... Dans le spectacle, les couches sociales sont bien montrées quand on aperçoit les souliers brillants d'un client et Guy travailler en contrebas, dans la fosse. Les thèmes abordés dans le film: l'amour, la séparation, la guerre ( d'Algérie),... sont assez universels et parleront aussi aux jeunes. JCH

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    Guy en Algérie... éloigné de Geneviève.  photo JCH

    "Les Parapluies de Cherbourg" est à voir encore, le 20/12 à 20h à Liège à l'Opéra Royal de Wallonie   ( 04/221 47 22).

    Des parapluies pour Viva For Life

    Depuis 2013, à la veille de Noël, Vivacité, à travers Viva For Life, met la pauvreté infantile au coeur de ses préoccupations. Le PBA était heureux de s'associer à cette opération, à l'occasion de la création du spectacle. Des parapluies estampillés " Les Parapluies de Cherbourg" étaient en vente à 10 euros, avant et après les représentations. 

    5 euros étaient reversés directement à l'opération. L'animatrice de la RTBF Caroline Veyt ( "Les Sentinelles", " On n'est pas des pigeons,...) en a acheté un. " C'est un petit geste, mais qui peut redonner des sourires" a-t-elle souligné. J.C.HERIN

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    Caroline Veyt a acheté un parapluie

  • LODELINSART-Revue 2018- Les socialos carolos... sur Mars !

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    Clin d'oeil à Hergé et à Tintin dans le titre! La revue " Objectif Tunes" emmène la troupe du petit Théâtre de la Ruelle dans l'univers des finances. A Charleroi, comme partout ailleurs, l'argent est le nerf de la guerre !

    Réunir les derniers affiliés du PS carolo et les envoyer dans un vaisseau spatial coloniser la planète Rouge ( eh oui, la couleur n'est pas tout à fait anodine!), seul endroit où les derniers membres pourront se reproduire ! Voilà l'objectif d'Elio Di Rupo face à l'émiettement de son parti... "Magnette, Magnette, on a l'moral dans les chaussettes! Le PS est au plus bas, C'est c'que raconte la Gazette" entend-on dans la 21ème revue des Molières et Mocassins.

    Toujours prompte à décortiquer l'actualité carolo de l'année écoulée par le petit bout de la lorgnette, la troupe a été bien inspirée ( une fois de plus !). Une année haute en couleurs surtout pour nos deniers publics... Parodiant les Frères Jacques et l'air de " La confiture", nos joyeux lurons déclarent: " Les budgets, c'est comm'les ceintures, c'est pas toujours simple à boucler,... C'est comme les voiries, y faut boucher les trous tout l'temps, on doit fair' des économies sur les coûts de fonctionnement". D'argent, il en est encore question avec l'affaire Publifin et Paul Furlan, qui a démissionné de son poste de Ministre des Pouvoirs locaux : " J'croyais pas qu'Stéphane Moreau, fr'ait des dégâts collatéraux. Que mon p'tit chef de cabinet touchait du pognon en secret".

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    clin d'œil aux Frères Jacques

    Goffart, le chouchou !

    A l'approche des prochaines élections communales, la revue parle abondamment de nos mandataires communaux.   Sur l'air de " Venez Milord" d'Edith Piaf, Philippe Van Cau est traité comme un prince : " Tout le monde lui sert la pince", dans " Casatschok" de Rika Zaraï, Julie Patte est fière de son bilan: " On a rénové plus d'vingt écoles, on a r'construit cell' du Cerisier", Serge Beghin est comblé: " J'vous fais des bises, j'vous fais des bises, ma Maison des Aînés suscit' des convoitises" ( "Alors, je chante), Anne-Marie Boeckaert est une " Fille d'la Docherie, mon discours, mes manières font envie" ( "Fleur de province"),... Mais le chouchou reste Eric Goffart à qui la revue consacre deux chansons: " Aux Travaux, il fait du bon boulot, il commence à faire de l'ombre à Paulo. On n'voit qu'sa tronche dans les réseaux sociaux " ( sur l'air de "Jules César du Grand Jojo ).

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    également en wallon !

    Moments d'émotion(s) aussi à l'évocation des pauvres à Charleroi ( "Baraki"), la fin des Arts Ménagers ( "Fais la rire"), la fermeture de Carsid " Petit oiseau de toutes les couleurs"),...Bel hommage aussi à Johnny Hallyday ( "Quelque chose en nous de Tennessee"). Notre langue dialectale est bien mise à l'honneur dans la revue. En effet, quelques chansons sont en wallon carolo. Dans " Lès nos dès voyes", il est question du changement des noms de rues: " Les facteûrs ni s'i r'trouv'n'nén, et les guidâdjes st'in d'venu sots. Sur l'air de " Chemin de papa", Cyprien Devilers déclare: " No's lanc' de nettoyage sont plus long' que cel' des pompiers". 

    Avec Jacques Delmeire, Salvatore Vullo, Erika Blommaert, Alain Blommaert, Raffaele Vullo, Gérard Monseux, Christiane Malherbe, Nancy Priesterbosch, Melissa Surrenti La chorégraphie et la mise en scène sont de Sylvia Printemps.

    La revue a été écrite par Frédéric Dubois, Didier Albin, Jean-Claude Van Cauwenberghe, Gérard Monseux et Jacques Delmeire.

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    Changements de noms pour les rues: difficile de s'y retrouver !

    " Objectif Tunes" est à voir jusqu'au 14 /1/18 au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart. Soirée de réveillon 31/12. Infos et réservations au 0474/388 032 http://molmoc.blogspot.com  J.C.HERIN

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    Retour en enfance !