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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 255

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: pas de dépôts de fleurs au cimetière

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    de gauche à droite : Pier Forlano, consul général d'Italie à Charleroi, Jean-Louis Delaet, l'échevine Alicia Monard et Mario Castellese.

    Le lundi 8 août, les 262 victimes du Cazier seront rappelées à la mémoire. Ce 66ème anniversaire coïncidera avec le lancement de deux nouvelles expositions.

    Ce lundi 8 août, à 8h 10 précises, la cloche Maria Mater Orphano fera entendre 262 tintements, en mémoire des victimes du Cazier de 1956. La cérémonie se poursuivra à 8h45 sur le site du Cazier par des lectures de textes, avec la présentation du projet « Belgio chiama... Italia » par le lycée Vivona Rome et l'Athénée Royal du Sippelberg à Bruxelles, un hommage pluriconvictionnel, des discours officiels, des hymnes italien, belge et européen et des dépôts de gerbes.

    Cette année, quelques changements sont à prévoir : l'hommage « Au Monument International du Travail » sur la Grand-Place de Marcinelle est avancé d'un jour, soit le vendredi 5 août à 17h. Pier Forlano, nouveau Consul Général d'Italie à Charleroi, y sera présent, de même que des délégations de plusieurs pays, à l'exception de la Grande-Bretagne, de l'Ukraine et de la Russie. A noter aussi que, en raison des travaux sur la pelouse du cimetière, aucune gerbe ne sera déposée devant les deux monuments. « Bien entendu, ce n'est que partie remise. Cette décision a été prise par respect pour les mineurs décédés. L'année prochaine, tous les dépôts de fleurs se dérouleront selon la procédure habituelle » signale la Marcinelloise Alicia Monard, échevine des associations patriotiques, également petite-nièce de Gustave Monard, mineur décédé lors de la tragédie.

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    Pier Forlano 

    une expo sur l'humanisation du travail

    Le dimanche 7 août auront lieu à 17h la célébration eucharistique, et à 18h le vernissage de deux expositions. Le Bois du Cazier invite, pour la deuxième fois, la fondation Art Emotions for Soul et le directeur artistique Mario Castellese pour le parcours : « Verso un'umanizzazione responsabile del lavoro ». « C'est avec confiance que, après 2018, nous accueillons le nouveau projet de la Fondation » souligne Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier. « Ce sont, cette fois, 28 artistes italiens qui ont créé, selon leur technique propre, une oeuvre inspirée du monde du travail ». « Le travail et le bien-être des travailleurs doivent être au centre de nos préoccupations, dans le cadre d'une économie respectueuse de l'environnement » poursuivait Mario Castellese. L'autre exposition : «  Le Bois du Cazier entre abandon et résilience », visible en extérieur en 12 étapes et 24 tableaux, présente des dates balises de l'Histoire du Bois du Cazier.

    poursuite des travaux d'identification

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    Colette Ista, directrice adjointe 

    D'autre part, Colette Ista a annoncé la réunion, début septembre, d'une Commission spécifique comprenant des médecins légistes, anthropologues, dentistes,... de membres de la DVI (Service d'identification des Victimes) ainsi que l'avocat Jean-Philippe Mayence, afin de poursuivre les travaux d'identification de 14 victimes de la tragédie de 1956, dans le cimetière. « Le processus de reconnaissance est toujours en cours » signale la directrice adjointe du Bois du Cazier. « L'Institut criminalistique a demandé des compléments d'identification. Nous travaillons main dans la main avec les légistes. Des tests ADN doivent encore être demandés en Italie ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • GERPINNES- Une balade pour remonter le fil de l'Histoire

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                                   En compagnie des personnages de Gerpinnes, comme si on y était !

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    Les jeunes de la marche Saint-Pierre

    Lors d'une balade théâtrale nocturne, les spectateurs sont allés à la rencontre d’acteurs du cru pour vivre quelques scènes retraçant des moments importants de l’histoire gerpinnoise.

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    Marie Lineau, la soricère

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    A gauche, le passeur du temps, incarné par l'abbé Philippe Pardonce 

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    Devant le musée des Marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse 

    Au départ de la maison communale, plus d'une cinquantaine de personnes ont participé, sur un peu plus de deux kilomètres, à une balade théâtrale (de 2h30!), mise sur pied et imaginée par l'auteur gerpinnois Michel Robert, le Centre Culturel et l'échevin de la Culture Julien Herman. Plusieurs époques étaient passées en revue.

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    A droite, Léon Gonthier... plutôt son personnage

    L'intérêt principal de cette balade, intitulée : « Le Passeur du temps », incarné par le curé de Gerpinnes, l'abbé Philippe Pardonce, était qu'elle a fait découvrir au public des personnages marquants de la localité, tels que Marie Lineau ( 17ème siècle), la dernière sorcière brûlée de Gerpinnes, le bourgmestre Charles-Benoît de Bruges, instigateur de l'arrivée du chemin de fer en 1875, l'artiste peintre impressionniste Henry Deglume (1865-1940) surnommé « Le solitaire », des notables d'antan, ou encore Léon Gonthier qui a donné son nom à une place. En 1942, cet instituteur a fait un véritable pied de nez aux Allemands en confectionnant des costumes avec des armes en bois, avant de défiler dans les rues.

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    Devant la maison du peintre impressionniste Henri Deglume 

    Les troupes dialectales représentées

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    Michel Robert actionne une vieille pompe à eau 

    Différents objets tels qu'une ancienne pompe à eau ou divers lieux comme la Villa Romaine, le quartier des Soeurs Françaises, le Musée des Marches de l'Entre-Sambre et Meuse, autrefois appelé La Maison de la Dame du Lieu, tenu autrefois par les Chanoinesses de Moustier-sur-Sambre, ou encore la Fontaine de Sainte-Rolende, témoin des grandes inondations de 1987,... ont fait l'objet de commentaires.

    Les comédiens en costume, provenant des troupes dialectales : Gerpinnes, Joncret, et Gougnies, interpellaient directement les spectateurs en wallon et racontaient leur propre histoire, ainsi que celle de Gerpinnes. Le spectacle était organisé pour les soutenir financièrement. Les jeunes de la Marche Saint-Pierre ainsi que les D'Girolleus (danseurs) de Gerpinnes étaient aussi de la partie. Cette balade s'est terminée par un parcours aux flambeaux.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Jeux de billes... Jeux d'autrefois.... 

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  • MARCHIENNE-AU-PONT: Le Scapè a réuni une brochette d'artistes !

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    La 143ème édition de la Fête du Scapè s'est déroulée ce week-end, au Parc Nelson Mandela.

    Texte

    Au départ, il y a un jeune Moncellois portant le nom de Victor Denagtergael, né le 8 octobre 1866, qui tombe dans la fosse de mine n°3. Sauvé, il est à l'origine d'une fête à son nom : «  Le Scapè », mot wallon qui signifie le rescapé. Après deux années d'arrêt pour cause de Covid, les festivités on repris. Le Comité est sous la présidence d'honneur de Serge Beghin et la présidence de Isabelle Allard. Tout le week-end, une vingtaine de membres bénévoles se sont activés pour cette 143ème édition. Plusieurs artistes et groupes ont pris place sur le podium, dont Franck Guéret, « The Celtic Brothers », Jean-François David pour un show rendant hommage aux chanteurs français, « Live to dance company »,.. Durant trois jours : bar, petite restauration, châteaux gonflables, grimages,... étaient proposés. Une belle réussite.

    J.C.HERIN 

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