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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 208

  • CHARLEROI- Les artisans "De passage" à Ville 2

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    Marlène Kempinck

    Le magasin éphémère « De passage » est de retour à Ville 2. L'idéal pour (se faire) offrir de beaux cadeaux de fin d'année. L'inauguration se déroulait vendredi soir à Ville 2.

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    Soutenu par le Comptoir des Ressources Créatives de Charleroi, le Comité « De passage » est né en 2018 du besoin d'un groupe de créateurs, Carolos pour la plupart, de disposer d'une vitrine professionnelle, pendant les fêtes de fin d'année. Après Le Passage (d'où le nom) de la Bourse et le Boulevard Tirou, cet espace galerie/boutique a élu domicile au Complexe commercial Ville 2. Vendredi soir, un nombreux public avait rejoint l'ancienne cellule de « Rituals », près de la porte du Mambourg, pour l'inauguration. L'événement, mis sur pied par Anne Libotte, Axel Rons et Marianne Smolders, regroupe, cette année, 59 créateurs et artisans dans des disciplines très diverses, telles que les bijoux, la sérigraphie, l'illustration, les vêtements, la céramique, le tissage, les livres, les romans, les livres, le miel, les bougies, les meubles,...

    Marlène Kempinck expose pour la première fois sa gamme de vêtements de sa boutique en ligne « Bobine et petits pas ». Au départ, la jeune femme s'est mise à coudre, notamment des bavoirs et des couvertures, à la venue de son premier enfant. Puis ce besoin vital s'est intensifié avec le deuxième. Dans une démarche de respect environnemental, cette habitante de Montignies-sur-Sambre crée des vêtements « évolutifs » pour de jeunes enfants. Par exemple, des pantalons dont les extrémités peuvent se dérouler. L'espace « De passage » est ouvert jusqu'au 31 décembre aux heures d'ouverture de Ville 2, de 10h à 19h en semaine, et de 10h à 20h, le vendredi et le samedi.

    J.C.HERIN

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  • LIVRE- Aurore Van Opstal: "Les hommes qui ont tué Marilyn"

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    Alors que sort le film « Blonde », relecture de la trajectoire de Marilyn Monroe, Aurore Van Opstal, auteure de Châtelet, a écrit son premier roman : « Les hommes qui ont tué Marilyn ».

    Le 4 août dernier était célébré le 60e anniversaire de la mort de Marilyn Monroe. La vie tumultueuse et énigmatique de cette star hollywoodienne a maintes fois été passée au peigne fin. Mais que sait-on vraiment de Marilyn, née Norma Jeane Mortenson ? L'icône glamour des années 50 a fait l'objet de nombreux ouvrages. Mais tout n'a pas été dit... Journaliste indépendante, autrice et réalisatrice de documentaires, Aurore Van Opstal, une habitante de Châtelet, se détourne du mythe pour jeter un regard sur une face sombre et peu connue de l'actrice américaine, en l'occurrence sur les hommes qui ont détruit sa vie.

    Un avertissement est destiné aux lecteurs : il ne s'agit pas d'une biographie, mais bien d'un roman, dans lequel un personnage actuel de fiction : Julie de Smet, 31 ans, chroniqueuse dans un magazine féminin belge, va entrecroiser sa propre existence avec celles de Marilyn et de l'écrivaine américaine Margaret Wright. Le livre se fonde sur des carnets intimes de cette dernière et de Marilyn Monroe, confiés par le cousin éditeur de Julie.

     

    Un besoin de libérer la parole

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    « Dans ce livre extrêmement émouvant et nécessaire, Aurore Van Opstal nous plonge dans dans l'enfer de vies saccagées par des prédateurs sexuels » prévient Muriel Salmona dans la préface. « Si plus de 50 ans les séparent, des vies faites, encore aujourd'hui, de violences extrêmes qui se répètent sans fin, d'abandons, d'injustices, de déni, de loi du silence, d'indifférence, d'incompréhension, de solitude et une insondable souffrance, les rapprochent ».

    Depuis l'enfance, Aurore Van Opstal écrit pour survivre, pour se libérer, pour libérer la parole, pour faire entendre la parole des victimes. Victime de violences dans l'enfance, l'auteure se débat avec ses traumatismes, et lorsqu'un documentaire consacré à Marilyn Monroe n'évoque pas les viols subis par l'actrice mythique, elle s'en étonne et débute des recherches... Et, après de longs mois de documentation et d'écriture, elle signe son premier roman. L'occasion de redécouvrir le tragique destin de Norma Jeane Mortenson, appelée "Marilyn Monroe". 

    « Les hommes qui ont tué Marilyn » par Aurore Van Opstal, aux éditions «  L'Esprit du temps ». 152 pages. 18 euros. www.lespritdutemps.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI-MARCINELLE-MARCHIENNE: Ayhan Pehlivan n'avait que 26 ans...

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                                               Une gerbe de fleurs pour Ayhan Pehlivan...

    Une 9ème marche aux flambeaux était mise sur pied, samedi, pour la sauvegarde du Haut Fourneau 4 et le souvenir des sidérurgistes disparus.

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    Une marche vers le HF4 

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                                     Gino Ciammaricone, Luigi Spagnuolo et Angelo Luciano.

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    La vie de Ayhan Pehlivan, monteur, électricien et soudeur, a été fauchée à l'âge de 26 ans, le 1er octobre 1992, lorsqu'il est tombé de 20 mètres depuis un convertisseur. C'est à l'endroit même de sa chute, devant la porte 1 de Carsid, face au Haut Fourneau 4 à Marcinelle, que son épouse Birsen Palta, également vice-présidente de l'Association Culture du charbonnage Le Pêchon à Couillet, a déposé une gerbe de fleurs, samedi soir. « Il n'y a pas que le charbonnage qui a fait de nombreuses victimes. La sidérurgie aussi. En 2023, une plaque sera apposée ici pour se souvenir des métallurgistes morts dans l'exercice de leur travail » a tenu à préciser Luigi Spagnuolo, président de l'association du HF4.

    A l'occasion du 10ème anniversaire de la fermeture de Carsid et du 14ème anniversaire de la fin de la ligne à chaud de Charleroi, une marche aux flambeaux symbolique, rassemblant une cinquantaine de personnes (de différentes générations) était organisée à partir du Pont de la Résistance à Charleroi jusqu'au parking de Industeel à Marchienne, pour une partie plus récréative.

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    Le HF4, partie intégrante du paysage carolo

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    «  Plus que jamais, nous maintenons le combat. Un pré -accord a été signé  avec Duferco et la Région Wallonne pour la sauvegarde du HF4 et du site de 104 hectares. Mais le groupe de travail n'est pas encore reconnu par la Ville » poursuivait Luigi Spagnuolo.

    Dans le cortège avait pris place Gino Ciammaricone (63 ans) de Châtelineau. «  J'ai travaillé comme machiniste au four à coke de Carsid de 1975 à 2008, puis comme pontier à Carsid de 2008 à 2012. Je suis ici car le Haut-Fourneau 4 fait partie intégrante du paysage industriel carolo. Le raser serait une insulte aux travailleurs. Angelo Luciano (66 ans) de Jumet, vice-président de l'association du HF4, a terminé sa carrière à la maintenance d'Industeel en 2021. « Le métier comporte de hauts risques. A l'âge de 35 ans, je dépannais des ponts roulants. Je n'étais pas équipé de harnais. J'ai failli faire une chute qui aurait pu être mortelle »

    JEAN-CLAUDE HERIN