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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 175

  • CHARLEROI- Joyeux bordel rue de Marcinelle

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    La rue de Marcinelle a vécu une journée de folie, samedi ! L'occasion aussi de visiter l'expo « Pimp the leg ! » en cours tout l'été.

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    "Un" Barjorette

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    Très attractive avec ses commerces aux concepts originaux comme le Meatballs bar, le Blablah Wine, le Bar à Chats,... ou encore ses lieux de création comme le Vecteur, La Galerie des Bulles, BD Choc, le Palais du Bas,... la rue de Marcinelle occupe une place de choix dans le Centre Ville. Mais, souffrant de la concurrence de Rive Gauche et « coincée » entre la place Verte et les bâtiments du Forem, qui la coupent en deux parties, cette artère souffre quelque peu.

    Mis en place par le Vecteur et le PAC Charleroi, « le Joyeux Bordel de la rue de Marcinelle » a pour but de la redynamiser. Une nouvelle édition de cette journée festive avait lieu samedi avec, au programme, le défilé des « Barjorettes », nouveau groupe de majoret(te)s (eh oui, il y avait 2 hommes!), sous la direction de Christine, la projection du film : « Rue de Marcinelle » d'Olivier Charlier, un atelier vidéo au V2, un karaoké contestataire, des concerts, une brocante,...

    « Le but est de réunir les voisins et les voisines et de réfléchir à l'avenir du quartier. C'est réussi puisqu'un nombreux public est au rendez-vous » signale Didier Gosset, directeur du Vecteur. Durant quinze jours, un bureau de quartier a d'ailleurs été mis en place dans la rue, permettant aux habitants de s'exprimer. Dans ce cadre, un journal : « La gazette à Zézette » a été réalisé et une expo : « Pimp the leg ! » a été montée.

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    A gauche: Didier Gosset 

    La plasticienne Shana Razzani a proposé à plusieurs participant(e)s de mouler une cinquantaine de jambes, de les recouvrir de textiles colorés et de les customiser.

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    Shana Razzani 

    A voir tout l'été au V2, au numéro 30. Pour toute info : 071/27 86 78.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MEDIA- Un podcast sur la Seconde Guerre par Romuald La Morte: les petites histoires pour comprendre la Grande.

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                                    La Seconde Guerre mondiale vécue par 2 enfants.

    L'historien et journaliste Romuald La Morté vient de sortir le 3ème épisode d'un Podcast basé sur les mémoires de guerre de ses grands-parents carolos. 

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    Romuald et ses grands-parents 

    Ex-journaliste à La Nouvelle Gazette (édition Charleroi) puis à LN 24 (service politique), Romuald La Morté officie aujourd'hui à la RTBF. Féru d'Histoire, il est l'auteur d'un premier podcast : « Je n'étais qu'un gosse en 40-45 ». Se déclinant en 4 épisodes : « La Fuite », « L'Occupation », « Peur et Méfiance » et « La Libération » (dont la sortie est annoncée en septembre 23), cette mini-série historique immerge l'auditeur au coeur de la Seconde Guerre mondiale.

    L'originalité du contenu audio est qu'il est construit non pas à partir de faits connus internationalement, mais à partir des souvenirs de ses grands-parents maternels : Marinette (88 ans) et Pierrot (92 ans), habitant Jamioulx. La première est originaire de Jumet, le second de Monceau.

    « Mes aïeux ont bien connu cette période trouble. Comme deux millions de Belges, Marinette et Pierrot sont partis en exil (en France), puis sont revenus en Belgique. Jusqu'en 1942, l'Occupation était assez supportable, puis elle s'est enlisée brutalement». Romuald a passé deux journées auprès de ses grands-parents à recueillir leurs impressions et anecdotes. Les peurs d'enfants de ces derniers se sont réveillées depuis l'invasion de l'Ukraine, en février 2022.

    A vocation pédagogique

    «  Ce podcast intimiste entend reconnecter les petites histoires familiales aux grands récits collectifs. Il s'adresse aux passionnés des aventures racontées dans le grenier, aux curieux et curieuses, aux donneurs de leçons, aux nostalgiques, aux insomniaques,... En fait, à toutes celles et ceux qui désirent se souvenir pour mieux écrire la suite » signale Romuald.

    A la fin de chaque épisode, une interview avec un historien(ne) apporte un éclairage supplémentaire. Romuald invite toute personne intéressée à sortir les albums photos, à s'installer dans les divans avec les aïnés et à les laisser expliquer comment ils ont vécu certains événements à travers leurs yeux de gamins. « Il paraît qu'on ne retient jamais rien, que les leçons d'histoire restent dans les placards ou repassent les plats. C'est pourquoi je propose qu'on se pose pour écouter les voix du passé, de notre passé. Pour le sauvegarder. Pour éviter de le répéter ». L'intérêt du pocast est aussi d'expliquer aux plus jeunes les enjeux du conflit et ses retombées sur la population.

    Après ce premier podcast, Romuald s'intéressera aux années 60 en Belgique. « Je n'étais qu'un gosse en 40-45  »est en ligne sur Internet et sur les principales plateformes audio : Amazon Music, Apple Podcasts, Deezer,...

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LODELINSART- "Tacoma garage" au BaD Festival

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    Corentin Skwara en stand up- photo Debby Termonia 

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    Crédit: Debby Termonia 

    Le comédien belge Corentin Skwara présentait « Tacoma garage », en hommage au groupe américain des Sonics. 

    Pour la troisième année consécutive, le théâtre de L’ Ancre a planté son chapiteau au BaD Festival. Entamé dès la mi-juin avec le spectacle du rappeur carolo Mochélan : «  Nés poumon noir », la session estivale s'est terminée, ce week-end, dans une chaude ambiance avec « Tacoma garage ». A mi-chemin entre le théâtre (stand up), le carnet de voyage et le ciné-concert, le spectacle retrace l'aventure musicale des Sonics, groupe originaire de Tacoma (d'où le titre du spectacle). Dans les années 60, les artistes ont entre 16 et 18 ans. Dans un garage, ils jouent du rock, composent et, sans s'en douter, enregistrent des morceaux qui seront légendaires, tels que « Strychnine », « Psycho » ou encore « The Witch ». Après une séparation en 1968, le groupe se reforme quarante ans plus tard.

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    Le public sous le chapiteau du BaD Festival, samedi soir 

    Une belle énergie, 40 ans plus tard

    Emballé par la prestation dynamique des artistes, lors d'un concert, le comédien belge Corentin Skwara s'est lancé le défi de suivre le groupe lors de leur tournée européenne. « En 2015, j'ai pris la route pour filmer des « jeunes » gens de 70 ans en moyenne, tout droit sortis d'un cube de glace des années 60. J'ai parcouru 5000 kilomètres pour capturer l'essence de leur énergie dingue de septuagénaires ! Les traces de leur deuxième vie. Pour capter ce dernier souffle, ce dernier défi à la vie. Qu'ils ont eux-mêmes choisi de partager avec des milliers de gamins » signale Corentin Skwara. Le spectacle se présente sous la forme d'un road movie. La représentation du 15 était suivie  par le concert gratuit de Giac Taylor, entouré de ses musiciens.

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    Le concert de Giac Taylor 

    « Tacoma garage » les 14 et 15 juillet à 19h30 au BaD Festival, rue Chausteur à Lodelinsart. Tarifs : de 15 à 10 euros. Infos et réservations : 071/31 40 79. info@ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN