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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 176

  • CHARLEROI Spectacle Chaleroi danse " Garcirmore est mort", ce 25 novembre

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                                                                        photo: Stanislav Dobrek

    De tours de passe-passe en chansons pop, le spectacle de Gaël Santisteva est une performance décalée, amenant une réflexion sur le pouvoir de la manipulation. Un appel aussi au ralentissement.

    Le 18 avril 2000, José Garcimore, le magicien toujours « décontra « s»sté » aux côtés de l'animatrice télé Denise Fabre dans « Restez donc donc avec nous le samedi » , quittait son monde fait de magie et de tours « pas si ratés que ça ». Cette figure populaire du petit écran est utilisée par l'artiste français Gaël Santisteva dans « Garcimore est mort ». « Le titre de mon spectacle est assez anecdotique car je ne parle vraiment de l'illusionniste d'origine espagnole » souligne l'auteur. « Mais qui mieux que Garcimore, dont on se souvient qu'il prenait toujours son temps en exécutant ses numéros de cartes, représente cette forme de « décroissance » qui va à l'encontre d'un monde qui veut aller toujours aller de plus en plus vite ?  Je crois à cette distanciation par l'humour ». Entre show, music-hall, tours de magie, ventriloquie, rêverie réaliste,... Gaël Santisteva a conçu cette création comme une « version augmentée de la réalité » enrobée d'artifices liés au spectacle : rideau circulaire, costume, jingles, chansons, roulements de tambours, applaudissements,...

    « Profondément intéressé par le questionnement de ces codes, j’aimerais les utiliser à contre-emploi dans une performance volontairement éloignée des stratagèmes du merveilleux spectaculaire. J'espère pouvoir questionner le public sur le pouvoir des croyances et de la manipulation, tout en restant divertissant et accessible». C'est en 2007 que l'artiste du Gers débarquait à Bruxelles avec, dans ses bagages, une longue pratique du cirque, à quoi s'ajoute un penchant pour la chorégraphie et la performance théâtrale. Performeur depuis 15 ans, il cultive la part circassienne de sa personnalité.

    Sur scène, Gaël Santisteva est entouré de Ondine Cloez, danseuse, de Jani Nuutinen, jongleur, et en alternance de Sophia Rodriguez ou de Micha Goldberg, artistes performeurs belges.

    « Garcimore est mort » de Gaël Santisteva est à voir le 25 novembre à 20h aux Ecuries, Boulevard Pierre Mayence, 65 c à Charleroi - Une coprésentation L'Ancre et Charleroi danse. Tarif plein : 15 euros. Réservations : charleroi-danse.be – ticket@charleroi-danse.be – 071/ 20 56 40.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FONTAINE-L'EVEQUE: Christelle Dabos, dernière invitée des Cafés littéraires

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    Christelle Dabos 

    En collaboration avec la bibliothèque, Christelle Dabos, auteure franco-belge à succès (plus d'un million de lecteurs!) est venue parler de « La Passe-Miroir », lors d'un café littéraire.

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    « Les cafés littéraires sont toujours des moments privilégiés de rencontre avec les auteurs. On s'y retrouve donc pour partager un café, un thé et un moment littéraire » précise Emmanuelle Caron, animatrice du Centre Culturel/Point 9.

    La dernière invitée en date était Christelle Dabos, auteure de « La Passe-Miroir », une série dans le genre fantasy, parue en 4 tomes chez Gallimard Jeunesse.

    L’histoire gravite autour d’une petite  liseuse, Ophélie, fiancée contre son gré au (très) grand Thorn, alors que tout semble les opposer. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la citadelle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa identité ? Sans le savoir, la jeune fille devient le jouet d'un complot moderne.

    On y trouve des reflets de notre Histoire (aussi bien avec des références à Louis XIV qu'à Jules Verne), des objets capricieux, des illusions d’optique, des mondes flottants, des luttes de pouvoir et des énigmes à tiroirs,...

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    « Tout a commencé avec un visage qui sortait d'un miroir, en l'occurrence celui de Ophélie, qui possède un don particulier » confiait Christelle Dabos. « Cette jeune fille, c'est un peu moi, avec mes imperfections et ma maladresse quasi pathologique (rires!) ». Interviewée par deux jeunes lectrices Elycia Venant et Elinore Loncke, à la bibliothèque de Fontaine-l'Evêque, l'auteure racontait son parcours.

    « Bibliothécaire n'ayant jamais obtenu de poste, j'ai consacré, dès lors, mon temps libre à l'écriture. J'ai participé à un concours littéraire chez Gallimard que j'ai remporté. Je me suis lancé dans cette passionnante aventure. Cette histoire m'a habitée pendant douze années, et elle m'habite encore... »

    J.C.HERIN

  • MARCHIENNE AU PONT: Les Têtes de l'Art exposent leurs nouvelles oeuvres au Rockerill

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    Eric Hillewaere 

    Les Têtes de l'Art osent tout ! Une fois, de plus, le collectif carolo le prouve à travers leur nouvelle expo, au Rockerill.

    « Ni dogme, ni contrainte » : tel est le slogan adopté par le Collectif des Têtes de l'Art, lancé par Michaël Sacchi. 25 artistes exposent leur(s) oeuvre(s) dans des techniques aussi diverses que l'acier, le bois, la terre, le papier, le plastique, la résine, l'huile, l'acrylique, les collages, la photographie,...

    Parmi eux, des invités, des incontournables, et des nouveaux. Récemment diplômé en design à l'Académie de Châtelet, Eric Hillewaere a créé une sculpture représentant une Afro-américaine dans les années 30. « Victime de discriminations liées à sa couleur de peau, cette femme est transpercée par des flèches » explique le plasticien. « Pour l'ambiance, je me suis inspiré du Cotton Club, ancienne salle de concert (quartier de Harlem à New York), où les musiciens noirs se distinguaient par leur talent ». Cet artiste de Gerpinnes fabrique également des lampes d'atmosphère en bois exotique, qui projettent des faisceaux lumineux.

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    Jérôme Moulron 

    Originaire de Morlanwelz, Jérôme Moulron pratique le travail de la cire et le coulage en bronze (provenant d'un ferrailleur de Châtelet).  Représentés dans différentes postures, des personnages filiformes, imprimés en 3D puis assemblés, sont placés au dessus de champignons.

    D'autres oeuvres de cette expo intitulée : « Les oeuvres mornes se ramassent à la pelle » sont à découvrir encore jusqu'au 11 décembre aux heures d'ouverture du Rockerill. Renseignements : 0473/43 73 73. tetesdelart.org J.C. HERIN

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