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Cultures - Evénements - Page 25

  • LIVRE: "J'avais promis": un roman de société, sur fond d'amitié adolescente et d'évasion

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    Dans son premier roman : « J’avais promis », Bernard Mollet, auteur et psychologue de Châtelet, déroule, avec beaucoup de sensibilité, le fil d’une belle histoire d’amitié entre Charly et Alex. Autour des deux adolescents, que relie aussi la passion de la montagne, vont se croiser des vies tantôt éclatantes,  tantôt trébuchantes,… Rencontre.

    - Bernard Mollet, quel est votre parcours avant de vous lancer dans votre premier roman ?
    B.M. (Bernard Mollet) : Je suis originaire de Châtelet. J’ai fait mes études
    secondaires à l’Athénée de Châtelet. Puis j’ai fait la psycho à l’ULB. J’ai travaillé quelques années comme psychologue dans un centre PMS à Charleroi et à l’IMP à Thuin. Depuis trente ans, je suis attaché à différents services au sein d’une administration publique à Charleroi.

    - On perçoit bien le regard du psychologue dans votre roman…
    B.M : Tout à fait. Tel un sociologue, j’aime beaucoup observer les gens et les relations qu’ils nouent (ou dénouent) entre eux. Charly et Alex, les deux protagonistes, ont un caractère un peu à l’opposé. Le premier est assez réservé, alors que l’autre est plutôt extraverti. Chacun trouve en l’autre ce qui lui manque. A leur façon, ces deux jeunes mènent des combats soit d’ordre environnemental, soit sociétal. Je décris aussi leurs liens tantôt harmonieux, tantôt houleux avec leurs parents et leurs connaissances.

    - Charly, le héros du livre, c’est un peu vous ?
    B.M. Il ne s’agit pas du tout d’une autobiographie, mais je reconnais avoir des similitudes avec Charly. Nous sommes nés la même année : en 1962, et nous sommes tous les deux « amoureux » de la montagne. Encore aujourd’hui, j’aime faire de longues randonnées en pleine nature, qui me permettent de me ressourcer. Plus jeune, j’adorais faire des sorties en plein air avec les scouts de Châtelet.

    - Dans ce roman, vous passez de l’an 2001 à 1975. Une raison ?
    B.M. Ce sont des années qui évoquent des moments importants de ma vie. Avec un peu de nostalgie, j’avais envie de situer le récit dans ces années 70, 80 et 90, dont je peux parler avec d’autant plus de facilité que je les ai vécues pleinement. Avec le recul, j’étais désireux de témoigner de cette période empreinte de légèreté voire d’insouciance.

    - Vous prévenez le lecteur que vont se dérouler de grands bouleversements…
    B.M. Oui, le monde évolue, mais nos propres existences ne sont pas toujours de tout repos, elles non plus. Elles sont quelquefois jalonnées de déboires, de souffrances, voire de drames, à l’image des évènements apparaissant dans le récit, troublant la quiétude du début du roman. Mais face aux épreuves, il faut garder foi en la vie. Je pense qu’il est toujours possible de se relever. C’est le message que j’insuffle dans mon livre.

    Propos recueillis par Jean-Claude Hérin

    Bernard Mollet : « J’avais promis » 314 pages- 18 euros. Le Livre en papier. Facebook : Bernard Mollet. Disponible à la librairie Molière Charleroi, ainsi qu’aux librairies du Perron et Franco-Belge à Châtelet.

  • CETTE ANNÉE, SAINT-ELOI RIME AVEC RÉOUVERTURE POUR LE BOIS DU CAZIER

    Jusque dans les années 1960-70, les fêtes patronales de Saint-Eloi (le Patron des métallos) et de Sainte-Barbe (la Patronne des mineurs) étaient l’occasion d’une pause festive pour les travailleurs des différentes corporations. Symboliquement, en ce 1er décembre 2020, jour de la Saint-Eloi, c’est le travail qui peut (enfin) reprendre au Bois du Cazier !

    Avec son musée de l’Industrie, l’ancien charbonnage classé au Patrimoine mondial de l’Unesco rend un hommage aux ouvriers qui, pendant des décennies, ont fait la renommée du pays de Charleroi et de la Wallonie.

    A cette collection permanente, et jusqu’au printemps 2021, s’ajoute une exposition temporaire, enFER, de portraits panoramiques de la sidérurgie par le photographe Jo Struyven.

    enFER : Ses portraits industriels ont été réalisés de face, de manière presque mécanique, sans perspective. Tout « élément parasite » qui pouvait distraire l’oeil et brouiller l'image a été supprimé. Ce qui reste est un plan architectural à l’effet esthétisant. Par cet artifice de mise en valeur, l’artiste veut rendre hommage à l’essence même de ces sites et delà in fine provoquer la discussion sur la préservation de l’un des derniers hauts fourneaux wallons, le HF4 à Marcinelle.

    Règles sanitaires : Les normes sanitaires mises en place à l’issue du premier déconfinement restent bien évidemment d’application : réservation préalable www.leboisducazier.be, sens de visite, mise à disposition de gel hydro-alcoolique, distanciation sociale, port du masque, désinfection systématique des audio-guides,…

    Pour la fin de l’année : En plus des jours normaux d’ouverture, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que le Bois du Cazier sera accessible les 24 et 31 décembre jusque 15h ainsi que les 26 décembre et 2 janvier 2021 ! Des occasions supplémentaires pour découvrir l'autre exposition en cours. Bois du Cazier et Résistance: l'exploit des Partisans armés du 27 avril 1942.

    POUR TOUT DÉVELOPPEMENT D'INFORMATIONS

    Isabelle Saussez : 0478 83 38 70

    i.saussez@leboisducazier.be - www.leboisducazier.be

    Le Bois du Cazier 2020

    Visitez notre site www.leboisducazier.be

  • LIVRE- Kennes Editions: Une belle success story carolo !

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    Dimitri Kennes

    Avec sa collection de livres « non fiction » consacrés à des personnalités de la région comme Jean-Jacques Cloquet ou médiatiques comme Michel Lecomte et Adrien Devyver, les éditions Kennes diversifient encore leurs publications.

    La maison d’édition lovervaloise a réalisé de bons chiffres d’affaires en 2020, même si elle regrette ne pas avoir sorti d’autres titres, à cause de la Covid-19.

    Dimitri Kennes est un homme heureux du chemin déjà parcouru en 8 ans à peine… Dans ses bureaux, à rue de la Blanche Borne à Loverval, cet ex-consultant et ancien Directeur Général des Editions Dupuis étend sur la table des ouvrages tout à fait différents.  

    Bien entendu, des romans et des bandes dessinées de Léa Olivier, car c’est avec l’entrée sur le marché belge des histoires de cette adolescente imaginée par la romancière québécoise Catherine Girard-Audet que Dimitri a véritablement démarré sa belle aventure éditoriale.  Léa Olivier en est à son 18èmeroman (« Liberté ») et sa 8èmebande dessinée (« Tornades »). Les chiffres peuvent donner le tournis : 1 million de romans de Léa Olivier ont déjà été vendus dans le monde !

    Les BD, qui ont ouvert le catalogue de Kennes Editions, comptent de nombreux titres destinés à la jeunesse: Les Diables Rouges, Obie Koul, Lord Jeffrey, Ninn, Green team, Juliette,  Cizon, Foot Furieux, Shelton et Felter, Rages,… ainsi que des ouvrages composés d’illustrations humoristiques comme « Putain de Chat » ou « En quarantaine » de Lapuss’, un dessinateur carolo, faut-il le préciser !

    focus sur des personnalités belges

    Les romans  jeunesse (« Youtubeurs », « Défense d’entrer ! » « Le journal de Luna »,…)  côtoient des romans young adult (« Elsie », « Anna Caritas »,…)  et adultes (« Vengeances et mat », « Les enquêtes de Victor Lessard »,…) ou encore des ouvrages thématiques comme « L’épopée russe des Diables Rouges » et « Les héros du Coronavirus ».

    Plus récemment, la catégorie des livres « non fiction » a fait son apparition. «Les bonnes ventes enregistrées par « Jean-Jacques Cloquet : les secrets de son people management », par le journaliste carolo Didier Albin sur l’ex-patron de l’aéroport de Charleroi, m’ont incité à poursuivre dans la voie des portraits de personnalités belges » signale Dimitri. « Les animateurs de la RTBF Adrien Devyver et Michel Lecomte se sont montrés, eux-aussi,  tout de suite emballés par le projet. Le premier parle de ses troubles d’attention, le second de son parcours de 40 années de journaliste sportif ».

    Notons aussi un très bel ouvrage : « Un monde en suspens » sur le thème du confinement, mêlant à la fois des textes de Barbara Abel et des textes de François De Brigode.

    chiffre d’affaires équivalent à 2019

    Depuis le mois d’août, l’équipe a été renforcée par l’arrivée de l’auteur    Ben Choquet, directeur commercial, de Florence Mixhel, éditrice, et de Géraldine Henry pour les livres « non fiction ». 

    « 2020 aurait dû être une année explosive en matière de ventes. Malheureusement, cela n’a pas été le cas à cause de la Covid-19. Nous avons dû reporter bon nombre de titres, dont ceux dédiés à la Coupe d’Europe, qui aurait dû se tenir cette année, ou encore au MasterCook » poursuit Dimitri Kennes. « Cela dit, nous avons maintenu le développement et les investissements tout au long de l’année. Nous avons réalisé le même chiffre d’affaires (80% pour la Belgique- 20% pout la France),  cette année qu’en 2019 : moins de titres sortis, mais plus de livres vendus.

    Cela dit, si le virus ne joue plus les trouble-fêtes, 2021 devrait être exceptionnel ! » C’est bien entendu ce qu’on souhaite à cette jeune maison d’édition dynamique…

    JEAN-CLAUDE HERIN