Samedi dernier, El Martchî, un marché local et festif créé par les comités de quartier de Marcinelle et le Conseil de Participation du district sud, accueillait le public dans le parc communal de Marcinelle. On y retrouvait  des commerçants, artisans, producteurs, marchands et associations situés dans un périmètre d’environ 40km autour de Marcinelle.

L’ambiance se voulait festive et conviviale, afin de permettre aux visiteurs de passer un bon moment.

Quels stands étaient présents ?Le marché prend de l’ampleur à chaque édition ! Cette fois-ci, plus de 50 exposants ont répondu présents ! Avec toujours la même particularité : ils sont tous « du coin » !

On pouvait  y retrouver les produits conventionnels : fruits et légumes, charcuterie, pâtisseries, fleurs, mais également de nombreux produits moins habituels sur un marché, comme des bières régionales, des savons locaux, des cosmétiques, bijoux « faits maisons » …

Comment s’organise un marché citoyen ?

Le groupe porteur se réunit une fois par mois pour discuter ensemble de l’organisation du marché : la prospection des exposants, la promotion de l’évènement, l’aspect logistique… Les citoyens décident de tout.

Il s’agit de bénévoles, investis dans différents dispositifs de participation citoyenne : le comité de quartier du Bierchamps, le comité de quartier de Marcinelle centre et le Conseil de Participation du District Sud.

Tout citoyen intéressé est le bienvenu s’il désire s’investir dans cette organisation !

Qui ciblons nous ?

L’objectif est de créer un événement agréable pour chacun, quels que soit son âge, son régime alimentaire ou ses revenus. Les Carolos et plus précisément les Marcinellois.e.s sont les cibles privilégiées.

L’objectif est de dynamiser les commerces de proximité et de faire de ce marché un lieu de rencontres et d’échanges.

Qui sont nos partenaires ?

Nous sommes heureux de compter plusieurs associations actives sur Marcinelle et environs comme partenaires présents ce 4 mai : la Maison des Jeunes de Marcinelle (interview micro trottoir), Tibi (animation sur le thème des déchets), Jardinelle (information sur leur jardin partagé et leurs projets à Marcinelle), Save Animals (vente de cuperdons au profit du refuge d’équidés situé à Marcinelle), ASBL Mathias (vente de barbe à papa au profit de leur ASBL qui vient en aide aux enfants précarisés), Star d’1 jour (animations pour enfants), Formidable ASBL (bar au profit de leurs activités d’aide à un public précarisé), Carolor et le Haut Fourneau 4 (vente de brochette au profit de leurs activités de commémoration du patrimoine industriel de Charleroi).

La Maison de la Participation et des Associations offre un soutien logistique et financier grâce au subside alloué aux Conseils de Participation, par la Ville de Charleroi.

Contact :

Projet : elmartchi@gmail.com

Presse : laurie@mpacharleroi.be

Tél : 071 53 91 53

Facebook : El Martchî

Impressionnant... le gorille ! 

La braderie de printemps était inaugurée samedi dernier, entre la pluie et les éclaircies. Une 56ème édition dynamique !

Les habitants de Gilly ont reçu la visite d'un hôte particulier, samedi matin : King Kong (ou du moins un animal apparenté) ! Traversant la place Destrée en travaux, puis se promenant dans les artères des Quatre-Bras de Gilly, le gorille de 2,50 m de haut amusait en fait le public plus qu'il ne l'effrayait...

L'animation était aussi assurée par les Rosettes, un groupe de majorettes, et leur showband. En l'absence de Babette Jandrain, échevine du Commerce, c'est Philippe Van Cauwenberghe qui a ouvert officiellement les festivités : « Un tel événement ne peut pas être organisé sans d'étroites collaborations» a rappelé ce dernier. « La braderie repose avant tout sur la convivialité » insistait le Gillicien et ex-bourgmestre carolo Jacques Van Gompel.

Des visages marquants de Gilly étaient présents lors de l'inauguration, comme Anna, qui a tenu la friterie à la Chaussée de Lodelinsart : «  La braderie a connu ses heures de gloire dans les années 80-90. Que de monde j'ai vu passer en 41 ans d'activités! » faisait-elle remarquer.

Anna, un visage bien connu 

Depuis la relance de l'UCAG et du CDCGG, il y a deux ans, la braderie de printemps connaît un renouveau. « Je me félicite de voir le nombre de maraîchers doubler (de 50 à 100) et la présence de 150 brocanteurs. Les forains sont aussi en nombre » signalait Quentin Boland, président des deux ASBL. Une belle affiche « variétés » (avec de nombreux artistes locaux) composait également les journées.

Le chanteur Axel Tedesco a chauffé le public ! 

JEAN-CLAUDE HERIN

Jean-Luc Fauconnier. Photo: J.C. Hérin 

Le célèbre anti-héros se met à parler en wallon carolo, dans cette BD de Franquin, adaptée par Jean-Luc Fauconnier.

Si la traduction du 16ème album de Gaston : « Gaffes, bévues et boulettes » (1973) de Franquin existait déjà en wallon de Liège et de Namur, elle se trouve maintenant en wallon carolo. Un vide (enfin!) comblé et un retour aux sources, en quelque sorte, puisque Gaston est issu de l'école dite « de Marcinelle », comme Spirou, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Boule et Bill,... L'adaptation a été faite par Jean-Luc Fauconnier.

« Je m'en amuse encore aujourd'hui : toute mon enfance a été bercée par les aventures de Gaston Lagaffe, que je trouvais hilarantes ! Je n'oublie pas les autres personnages emblématiques des éditions Dupuis. Aujourd'hui, je reste encore un lecteur fidèle du magazine qui souffle, cette année, ses 87 bougies » précise ce dernier.

«  Pour adapter cette BD, j'ai gardé comme référence l'orthographe dite « Feller-Carton » qui reste une référence pour le wallon. Bien sûr, il existe plusieurs variantes du wallon carolo, mais j'ai gardé la plus courante, celle qu'on parlait habituellement aux ACEC, par exemple » signale-t-il. «  Je n'ai pas trop eu de difficultés : le langage est très parlé dans Gaston. Certains mots ou expressions en wallon ont une réelle saveur ».

Président de l'Association littéraire wallonne de Charleroi, Jean-Luc Fauconnier organise des ateliers de wallon, tous les mardis, au siège d'El Môjo dès Walons, à la rue de la Broucheterre à Charleroi. L'ouvrage : « Flotches, foûrlaches ètèt boulètes », vendu au prix de 15 euros (et disponible dans les librairies du grand Charleroi) a été publié aux éditions Noir Dessin Production. En déployant le wallon dans un média où il trouve très peu sa place, l'éditeur liégeois Michel Elsdorf précise qu'il s'agit de faire la promotion du dialecte, surtout auprès de jeunes générations. Pour tous contacts pour l'atelier en wallon : J.L. Fauconnier : 071/ 38 50 44- jean.luc.fauconnier@skynet.be

JEAN-CLAUDE HERIN