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  • LE RETOUR DE LA SAINT-ROCH A THUIN

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                             Le soleil et le plaisir des retrouvailles pour 2000 marcheurs

    Après deux éditions annulées pour cause de Covid, le retour de la Saint Roch (368ème édition!) donnait un moral d'enfer aux marcheurs. Cette année, la marche se féminisait davantage avec 4 « nouvelles » commissaires au sein du Comité organisateur.

    En route déjà, ce dimanche, depuis 9h30, pour un hommage à la chapelle Saint-Roch, les 17 sociétés thudiniennes convergeaient, aux alentours de 13h, vers le Chant des Oiseaux. Après une pause et une petite restauration bien méritées, - les boissons étaient les bienvenues avec des températures avoisinant les 30 degrés- les 2000 marcheurs défilaient à travers les artères de la Ville, avant la rentrée solennelle à l'église Notre Dame d'el Vaulx. La veille avait été bien animée avec le tir des Campes à la place du Beffroi et la traditionnelle retraite aux flambeaux. Ce lundi, la marche se poursuit à 8h30 avec la vénération des reliques et à 10h par la grand-messe militaire en musique, et la (re)formation du cortège. «  Nous sommes vraiment tous heureux de nous retrouver après une si longue absence » signale Guy Clippe, 1er tambour aux Pompiers de la Ville Haute. «  Notre société a été créée en 1886. A l'époque, de nombreuses maisons étaient en bois. Comme les incendies se déclaraient un peu partout, les interventions ont été plus rapides avec la construction de casernes à la Ville Haute, à la Ville Basse, et aux Waibes ».

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     « Poppie » cantinière, puis commissaire

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               Géraldine Bohain, Christelle Cuisenaire et Audrey Hautier, 3 nouvelles commissaires dans le Comité Saint-Roch.

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    Anne-Chantal Jeanmart dit "Poppie" 

    Autre nouveauté, cette année : 4 commissaires « dames » ont rejoint le Comité de la Saint-Roch. Une façon de renforcer la présence féminine dans un folklore jugé par certains comme encore trop machiste. Comme leurs collègues masculins, leur rôle est de veiller au bon déroulement de la marche.

    Les trois premières habitent à Thuin. Géraldine Bohain (27 ans) de Thuin accompagnait la Compagnie Royale de Sainte-Barbe de Ragnies, Audrey Hautier (33 ans), les Pompiers des Waibes et Christelle Cuisenaire (47 ans), les Zouaves Français. « J'ai toujours été passionnée par le folklore » signale cette dernière. « Mon grand-père Georges était président de la Saint-Roch et mon père faisait partie du Comité de la Saint-Roch ».

    Anne-Chantal Jeanmart (54 ans), dite « Poppie » de Gozée, quant à elle, était aux côtés des Chasseurs Carabiniers. « J'ai été cantinière jusque 2019. Toute ma famille est très impliquée dans la Saint-Roch : mes deux enfants, mes 3 frères, mes beaux-enfants, mes neveux,... y marchent. Cette fonction de commissaire me permet de poser un nouveau regard sur la marche ». Les dames défilaient avec une veste noire en queue-de-pie,... mais sans gilet et avec un joli foulard.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI: Exposition au Vecteur: "Pare soleil" de Sylvain Descazot

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    Traces de pneus au sol 

    Designer de formation, Sylvain Descazot sublime les objets récoltés au fil de ses pérégrinations pour les transformer en objets du quotidien.

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    C'est assurément un message écologique que Sylvain Descazot veut faire passer à travers son exposition « Pare-soleil ». En témoignent ses oeuvres où des traces de pneu, qu'on appelle « burn », sont, en quelque sorte, une réappropriation d'espaces abandonnés. Ici, le pneu devient un cercle, comme un appel à retourner à l'essentiel.

    Le plasticien récolte aussi des pare-soleils de voiture et les assemble en luminaires : une façon de recycler des objets du quotidien, et d'éviter de les envoyer à la casse. L'encre de ses sérigraphies provient d'un feu de branches de buddleia. Le spectateur sera surpris par quelques-unes de ses photos, dont des listères à feuilles ovales, proches de silhouettes humaines !

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    La listère à feuilles ovales: une plante aux apparences humaines 

    7 ans après sa résidence au Vecteur avec Mathieu Lautrédoux pour le collectif les Concasseurs, le plasticien brestois Sylvain Descazot revient à Charleroi. Le designer arpente volontiers les terrils de la région et notamment celui du Boubier. Dans un cube de verre, il expose d'ailleurs une chaussure entourée de lichens. «  Il y a plein de vie dans les terrils. Le lichen est d'ailleurs la première plante qui colonise le schiste des terrils, et qui permet à la mousse de se développer » signale l'artiste. Par la poésie des matières et les liens qu’elles tissent dans un environnement proche, Sylvain Descazot nous invite à questionner la forme et ses transformations, à expérimenter notre existence au sein de notre environnement et à partager ce que nous avons en commun. L'expo « Pare-soleil » est à voir jusqu'au 4 juin, me/ve/sa de 14h à 18h, au Vecteur, 30, rue de Marcinelle. Entrée gratuite. Pour toute info : 071/278 678. info@vecteur.be

    J.C.HERIN

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    La chaussure entourée de lichens

  • MONTIGNIES-SUR-SAMBRE: Enfouissement d'une capsule temporelle dans la cour !

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    A l'occasion des 125 ans de l'Institut Saint-Valentin, une capsule temporelle a été enfouie, samedi matin.

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    400 élèves étaient réunis, vendredi matin, dans la cour de récré de l'Institut Saint-Valentin, pour le dépôt d'objets divers dans une capsule temporelle.

    Samedi matin, les directrices Marilyne Di Lutiis (primaire) et Sylvie Cambier (fondamental), Gabriel Colinet, ancien directeur, Angelo Fulgenzi, vice-président du PO, Jean-Claude Haelterman, membre du Comité du 125ème anniversaire, ainsi que l'abbé Marc Leplat, curé de la paroisse Saint-Rémy, conviaient le public au scellement de la capsule.

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    400 élèves rassemblés 

    Au cours de la cérémonie, d'autres éléments ont été déposés dans la fosse comme une bouteille de vin du 125ème anniversaire, un livre de souvenirs, 1 pièce, une fiche d'inscription d'élève, un pin's, des lettres à des anciens, un foulard, un sifflet, des photos de locaux,...

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    « Notre établissement a ouvert ses portes pour la première fois le 7 octobre 1896 , sous la direction du frère Justin, et nous voulions marquer son 125ème anniversaire par un geste adressé aux générations futures » a souligné Guerrino Baltieri, président du PO. « Cette capsule est notre « bouteille à la mer ». Elle est figée dans l'espace, mais elle voguera dans le temps. Son contenu témoigne, par la démarche de nos élèves,  de l'enthousiasme et de notre communauté au grand complet. Par ce relais, nous voulons perpétuer le renom et le souvenir de notre Institut ».

    J.C.HERIN