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  • MARCINELLE- Biennale du Verre au Bois du Cazier, ce week-end

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    La deuxième édition de la Biennale du Verre rassemble 33 créateurs belges et étrangers, sur 800 mètres carrés d'exposition. A voir tout ce week-end.

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    Le Verre fascine autant car il est mystérieux et envoûtant : qui ne s'est jamais laissé bercer par le rouge flamboyant du verre en fusion, que ce soit au bout de la canne ou dans la flamme d'un chalumeau ? En 2019, la 1ère édition de la Biennale du Verre avait attiré plus de 1000 visiteurs. Pour cette 2ème Biennale, 23 femmes et 10 hommes : des Belges, des Français, des Suisses, une Espagnole, une Finlandaise, un Anglais,... et même 2 artistes d'origine américaine et japonaise présentent des créations exceptionnelles contemporaines. Les pièces requièrent une très grande maîtrise de transformation du verre. Les techniques sont très diverses.

    « Parmi les exposant(e)s, certain(e)s ont collaboré précédemment avec le Musée du Verre et plus largement avec le Bois du Cazier. Il me plaît de souligner aussi la présence de Jean-Claude Ourdouillie, dont nous venons d'acquérir, pour notre triple anniversaire, l'oeuvre : « Les chrysalides du temps » a précisé, lors du vernissage, Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier. « Des thématiques se rejoignent, parmi lesquelles la nature, le paysage, le temps,... » poursuit Catherine Thomas, Conservatrice. « Chaque artiste y a apporté sa touche personnelle, son histoire, sa sensibilité. Gageons que cette rencontre soit de nouveau un beau succès, et qu'il permette de découvrir la beauté du verre ».

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    L'expo est à voir le samedi et le dimanche 21 et 22 mai de 10 h à 18h sur le site du Bois du Cazier. Au programme également : filage, sculpture, soufflage, pâte de verre, démonstrations de vitrail, de gravure sur verre et travail du verre à la flamme. A cette occasion : prix réduit de 9 à 7 euros. Infos : www.charleroi-museum.be

    JC HERIN

  • GERPINNES- Thierry Luthers nous emmène dans les cimetières de l'entité

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    Thierry Luthers et Julien Herman 

    Intarissable sur les tombes, Thierry Luthers a évoqué quelques grands noms de personnalités enterrées dans la région.

    A l'invitation de Julien Herman, échevin de la Culture et du Folklore, Thierry Luthers a tenu son public en haleine à la maison communale... pendant un peu plus de 90 minutes ! Le sympathique animateur sportif et chroniqueur du Grand Cactus à la RTBF, tout juste pensionné, a parlé de sa passion pour la « taphophilie », entendez par là son intérêt pour les tombes.

    Pendant plusieurs années, l'auteur s'est rendu dans les nécropoles belges pour y découvrir les plus belles sépultures et les recenser dans 6 ouvrages : « Derniers domiciles connus ». Celui consacré au Hainaut (336 pages) mérite vraiment le détour. « C'est aussi l'ouvrage qui m'a demandé le plus de temps : 1500 personnalités citées ! » a-t-il confié.

    On y apprend, entre autres, que le footballeur d'origine autrichienne Gerhard dit « Bobby » Bohmer (1947-2019), le « Mozart du Mambourg », est enterré dans le nouveau cimetière de Gerpinnes, à la rue Alfred Thiébaut, ainsi que Maxence Robert (1985-2014), cinéaste, diplômé de l'IAD, fils de Michel Robert, ex échevin de la Culture à Gerpinnes. En 2012, le jeune cinéaste s'était fait connaître en 2012 avec son court-métrage : « Le fils du blanc », récompensé notamment au Festival du Film francophone à Namur. Aux Flaches, reposent André Bricout( 1918-2003), sénateur libéral de 1968 à 1971, ainsi que Norbert Lukalu (1935-2014), joueur de l'Olympic de Charleroi puis entraîneur de Farciennes, des jeunes au Sporting de Charleroi dès 1976. Le bourgmestre Edy Evrard (1910-1982) a été enterré au cimetière de l'église Saint-Michel.

    En dehors de Gerpinnes, des informations intéresseront le lecteur. Par exemple, le caveau des Drion du Chapois à Gosselies, une famille qui habitait dans l'ancien Collège Saint-Michel, compte 42 places au cimetière de Gosselies ou encore Odon Godard (1913-1986), météorologue, enterré au cimetière de Farciennes, avait demandé à Eisenhower de différer de 24 heures le Jour du Débarquement, pour disposer de meilleures conditions climatiques !

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- 2 films carolos primés au Clap d'Or

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    10 bougies soufflées 

    Les courts-métrages « Un jour en Belgique » et  « Prolepse » ont reçu respectivement le prix du Clap d'Or et le prix du public.

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    film "Prolepse" 

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    L'équipe de "Un jour en Belgique" 

    Après quelques semaines de tournage, les 12 courts-métrages concourant pour le festival cinématographique du Clap d'Or 2022 ont été projetés, samedi après-midi, dans la salle Quai 10/Côté Parc. Le film : « Un jour en Belgique » a remporté le Grand Prix. Les acteurs sont des jeunes de l'Oranger de Châtelineau. « Nous sommes vraiment heureux que notre projet ait retenu l'attention du jury » signalent Samuel (15 ans) et Evence (17 ans) de Châtelet, et Brice (18 ans). Le film, dont le tournage s'est déroulé à Châtelet, Erquelinnes et dans le cimetière de Gilly, traite de jeunes qui tombent dans l'enfer de la drogue. Un dealer y trouve la mort.

    Autre film primé par le public, cette fois : « Prolepse » tourné par des jeunes de la M.J. La Broc à Charleroi. Le court-métrage parle du manque de communication entre les jeunes et les parents, ainsi que du harcèlement des profs envers les élèves, à tel point que King, personnage principal, décroche de l'école. « Tous les jeunes se sont bien impliqués dans le projet, tant dans le jeu, la réalisation, le montage,... » tient à préciser Redouan Derraz, animateur à la Broc.

    La séance s'est terminée par le soufflage des bougies d'un gâteau, pour les 10 ans du festival. Autres prix : coup de coeur du jury : «  Paillasse royale » par les filles du Foyer de Marcinelle, et le prix du Boulet Liégeois à « Partir » par la M.J. de Liège. A noter que la ministre Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement Supérieur, était présente dans la salle. Après deux ans d'arrêt pour cause de Covid, ce festival, créé par l'AJMO et coordonné par Sergio Costabeber, a permis, une fois encore, aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles de faire éclore leur talent et de se voir sur grand écran. Une belle reconnaissance.

    J.C.HERIN