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  • LA RUCHE THEATRE- Appel à la solidarité

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    APPEL Á LA SOLIDARITÉ

    Chers amis de La Ruche Théâtre,
    Nous tenons à vous remercier pour toutes les marques de sympathie reçues ces derniers jours.

    La Ruche Théâtre Royal de Charleroi devra fermer ses portes d’ici quelques semaines, si aucune aide financière de la part des autorités ne nous est octroyée et ce malgré l'aide reçue lors de la première vague par la FWB, La Ville de Charleroi et notre plateforme Divervtiscènes.

    Une autre solution pour nous de trouver les moyens de nous en sortir, est de vendre un maximum d'abonnement Pass Partout*. Nous espérons sincèrement pouvoir compter sur vous tous afin que nous puissions sauver la Ruche. *https://laruchetheatre.be/pass-partout.html

    1000 Pass Partout à 40€ ou 500 à 80€ doivent être vendus.

    Combien de Pass seriez-vous prêt à acheter soit personnellement, soit via votre société? En sachant que vous recevrez une facture que vous pourrez porter en frais.

    Les Pass n’ont pas de limite de durée dans le temps et restent valables peu importe la date de reprise des spectacles.
    Ils ne sont pas nominatifs et peuvent donc être utilisés à plusieurs.

     Vous pouvez les offrir soit à vos proches, soit auprès d’associations ou de personnes dans le besoin, un cabinet de médecins, pharmaciens... pour les remercier de ce qu’ils font durant cette période.

     Ils seront livrés dans de petites pochettes personnalisées afin de les suspendre à votre sapin 

     N'hésitez pas à nous contacter au 0473/ 39 00 82 pour plus d'informations.
    Pour le versement des Pass Partout BE73 3631 5162 2760 avec en communication Pass Solidarité

    Mille Mercis à tous 
    L'équipe de La Ruche Théâtre Royal

    Pochettes imprimées par 
  • CARTE BLANCHE A MICHEL ROBERT, ECHEVIN DU FOLKLORE A GERPINNES

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    MARCHER SOUS LA PANDÉMIE
     
    Enfin une démarche constructive, dont de nombreuses autres marches pourraient s'inspirer. Ce message est long, mais les personnes concernées devraient en prendre connaissance. Nul ne sait comment va évoluer la pandémie occasionnée par le coronavirus; cependant, il est fort probable que celle-ci aura encore des conséquences sur notre folklore en 2021: les carnavals sont d'ors et déjà supprimés...
     
    Mais les marcheurs de Gerpinnes ne désirent pas voir leur Sainte-Rolende annulée une deuxième fois. Ils ont donc pris les devants en établissant un protocole qui devrait satisfaire aux mesures sanitaires en vigueur, l'important étant bien entendu d'éviter les rassemblements tout en maintenant les gestes-barrière.
    Je ne peux qu'enjoindre les autres marches à réfléchir, dès maintenant et sans tarder, à organiser leur procession autrement. Il faudra évidemment bousculer les habitudes, mais ce n'est rien en comparaison d'une annulation pure et simple. Ne pourrait-on pas, et ceci n'est qu'un exemple, réduire le nombre d'hommes dans les pelotons, et augmenter le nombre de ceux-ci en accroissant les distances entre eux ? La pérennité de notre folklore vaut bien une entorse à la tradition !
     
    Une Sainte Rolende 2021 adaptée ?
     
    Nous venons de vivre une année 2020 sans folklore. Une nouvelle annulation en 2021 serait dramatique. Elle entraînerait la disparition pure et simple de certains de nos artisans et commerçants. Nous pensons évidemment aux louageurs de costumes, aux artisans qui fabriquent et louent les armes de panoplie, aux vendeurs de poudre noire... Ces commerces sont indispensables au maintien de nos traditions. Sans eux, pas de folklore. Nous pensons aussi aux bistrots, restaurants, traiteurs, boulangers et brasseurs déjà fragilisés par la crise sanitaire et qui perdraient une part significative de leur chiffre d’affaire annuel. Nous pensons, enfin, à notre population, aux Gerpinnois dont le moral serait lourdement affecté par une nouvelle annulation. Notre marche Sainte-Rolende rassemble quelque 3300 marcheurs. En décembre 2012, l’Unesco l’a inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Chez nous, le folklore se transmet de génération en génération, il rythme les saisons, nous relie les uns aux autres et nous accompagne tout au long de notre existence. C’est le cœur de toute une communauté qui bat au son des fifres et tambours.
     
    Adapter la Pentecôte 2021 aux contraintes sanitaires
    Avec la Covid-19, nous avons affaire à un agent infectieux mal connu. La dynamique de l’épidémie demeure imprévisible ; elle fait peser de lourdes menaces sur l’édition 2021 de la Pentecôte. La maîtrise de l’épidémie nous échappe, mais nous pouvons agir pour permettre l’organisation de notre marche en mai prochain en l’adaptant à d’éventuelles contraintes sanitaires. Les acteurs représentatifs de notre folklore – les responsables des compagnies, le clergé, la confrérie Sainte-Rolende et l’échevin du folklore, réunis au sein du comité du 13 octobre – ont développé une réflexion approfondie sur la question. Un protocole rigoureux est en cours de réalisation. Le principe qui l’inspire est d’anticiper les contraintes sanitaires qui pourraient peser sur l’événement, en s’inspirant des protocoles développés cet été en matière de sport, de culture et de l’HORECA. Notre protocole prévoit la possibilité d’éviter l’effet de concentration de la population dans le centre de Gerpinnes en renonçant à y faire converger l’ensemble des marcheurs. Chaque compagnie marcherait dans son village, et dans son village seulement. De plus, la Sainte-Rolende 2021 pourrait se faire sans cantinières alimentées en alcool, pour éviter tout excès et éluder l’esprit de guindaille. Un retour à l’essentiel, en somme. Il va de soi que les gestes barrières seraient parfaitement respectés : port du masque, hygiène des mains, des rangs réduits et plus espacés pour assurer le respect des distances. On ne marcherait que deux jours, et le pèlerinage lui-même serait adapté, avec une messe plus tardive et une châsse qui traverserait les villages en calèche, sans s’arrêter, sans pouvoir être touchée. Ces mesures seront adaptées en fonction des exigences sanitaires en vigueur au printemps 2021.
     
    Un précédent lors de la guerre 1940-1945
    La marche Sainte-Rolende pourrait donc présenter un visage inédit en 2021, pour s’adapter aux contraintes sanitaires. Ce ne serait pas la première fois ! Lors de la dernière guerre mondiale, ce sont des enfants qui ont assuré la pérennité de notre folklore en se substituant à leurs pères pour marcher et accompagner les reliques de notre sainte. N’oublions pas que la plupart de nos marches sont, à l’origine, des escortes militaires et qu’elles ont été créées pour prier un saint patron afin d’éloigner les fléaux, pour protéger les processions et pour rendre les honneurs.
     
    Une demande adressée aux autorités provinciales et fédérales
    Le protocole établi par le comité du 13 octobre sera très prochainement transmis au collège communal, organisateur de l’événement, pour être examiné et validé. L’objectif demeure d’adapter la Sainte-Rolende aux contraintes sanitaires. Les bourgmestres des trois autres communes concernées et les zones de police seront consultés et associés à cette démarche. Au terme de la réflexion, le protocole sera soumis aux gouverneurs de la province de Hainaut et de la province de Namur, ainsi qu’à la ministre de l’Intérieur. Nous espérons que nos efforts porteront leurs fruits, que les appels désespérés de nos commerçants, l’inquiétude et les attentes de tous les passionnés seront pris en considération. Nous espérons pouvoir organiser notre marche Sainte-Rolende en 2021. Pour que vive notre folklore…
    Michel Robert
    Échevin du folklore
    Pour le comité du 13 octobre (Commission folklore)
    mrobert@gerpinnes.be
  • PORTRAIT- Denis Kairet, créateur du Petit Coeur de Viesville

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    Aidant à la ferme de ses parents, avant une reprise proche de l’exploitation, Denis Kairet  (22 ans), candidat de Pont-à-Celles de l’émission de RTL/TVI : « L’Amour est dans le pré » a reçu 170 lettres de prétendantes. Un véritable record !  Mais pour connaître l’issue de cette belle aventure,  il faudra attendre le 27 décembre, jour de la finale.

    Véritable bourreau des cœurs, puisqu’il fait battre le cœur de nombreuses jeunes filles avec sa participation dans « L’Amour est dans le pré », Denis Kairet a créé « Le Petit cœur de Viesville », une spécialité dont le jeune homme de Pont-à-Celles a le secret : « C’est un fromage à croûte fleurie, en forme de cœur. Je n’y suis pas arrivé tout de suite, mais avec le temps, ce projet culinaire a pu se concrétiser ».

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    De gauche à droite: Daniel, Denis, Pierre et Ingrid.

    A côté de lui, d’autres fromages se lai ssent désirer : le Saint Denis, pâte pressée cuite nature italienne et aux orties, du fromage raclette, de la boulette grasse,…

    Denis serait-il « tombé » dans le monde agricole comme Obélix dans la potion magique ? Il y a tout lieu de le penser… Car déjà à l’âge de 2 ans, le jeune garçon était tombé dans la « flatte » de vache. Ses parents Daniel et Ingrid se souviennent : « Après cette chute, Denis a pris une de ses trois tétines et l’a trempée dans la matière fécale...Denis était ainsi baptisé !  Puis, quelques années plus tard, il montait sur un bull : il était déjà vraiment fait pour ce métier ! »

    une clientèle venue de partout !

    De tous les candidats de « L’Amour est dans le pré », Denis est aussi celui qui a reçu le plus de lettres : 170 ! Quatre jeunes filles ont été retenues : Laura, Céline, Emily et Estelle.

    « Je sortais d’une rupture sentimentale quand, sur les conseils d’une amie, la production de RTL m’a appelé pour faire partie de l’émission. Je n’ai pas accepté tout de suite, puis je me suis  laissé tenter par l’aventure » souligne le jeune agriculteur. « Je garde un bon souvenir du tournage. L’animatrice Sandrine Dans est charmante ».  

    En peu de temps, Denis est devenu une véritable vedette locale: « Nous avons vu la clientèle affluer d’un peu partout, même de Liège, de Jodoigne, de Koekelberg,… Cela s’est d’ailleurs ressenti dans les ventes. Dans l’émission, j’étais présenté comme le « candidat de Pont-à-Celles », donc facilement géo-localisable » poursuit-il. 

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    Signalons aussi que Denis et sa famille soutiennent des actions en faveur des plus démunis, durant cette période de fêtes de fin d’année, en stockant des colis, en faveur de l’ASBL : « Fournisseurs d’Humanité ». Pour tous contacts avec la Ferme du Kairet : 40, rue des Petits Sarts à Viesville. 071/35 11 64.

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    La ferme est aussi un relais pour des colis de Noël destinés aux plus démunis 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    la magie de voir le lait transformé

    Denis a fait ses 2 premières années d’Humanité à l’Institut Sainte-Marie de Rêves. «  A ce moment, j’ai pris contact avec le PMS, car je ne voulais ne pas le pousser à tout prix dans des études de technicien agricole, mais c’était vraiment son choix » affirme Ingrid.  

    Le jeune homme a alors continué, de la 3èmeà la 6èmeannée secondaire,  à l’école Saint Quentin (EPASC à Ciney) en agriculture. Il est sorti de là, bardé de 7 diplômes : phytopharmacie, alimentation et soin des bêtes, mécanique agricole,…

    Il a suivi aussi des cours du soir en hôtellerie pendant trois ans.  

    Denis a commencé par faire du beurre et du yaourt  frais, puis il a voulu se lancer dans le fromage,  ce qui a d’ailleurs entraîné l’aménagement spécifique dans l’étable d’un espace de transformation et d’affinage. 

    Sur les conseils de sa maman, Denis a suivi une formation à la Ferme du Carah à Ath.  « Je prenais du lait chaud dans les bacs, le lait était fermenté. On le transvasait dans la cuve, et on entamait la fabrication du fromage. Ce qui était magique, c’était de voir le lait le matin devenir un produit fini, le soir » note le jeune agriculteur.

    une ferme depuis 5 générations

    Auguste Collignon, l’arrière grand-père de Daniel Kairet, a créé la ferme en 1900.  Après avoir épousé Emile Kairet, Laure, la grand-mère de Daniel, est partie habiter à Gosselies. C’est en 1974 qu’André, le papa de Daniel, a dirigé la ferme,  et a arrêté en 1991, année où Ingrid et Daniel ont repris l’exploitation.

    Pierre Collignon a donné un sérieux coup de main, surtout  quand sa fille Ingrid a exercé ses activités d’échevine de l’Environnement de 2014 à 2018. Depuis le Covid, il vient plus rarement à la ferme.

    Actuellement aidant, Denis sera amené à reprendre un jour la ferme, d’ici 1 an ou 2. Son frère Alexis (28 ans), lui, a choisi une autre voie puisqu’il est ardoisier. L’exploitation s’étend sur 60 hectares, et compte 170 bêtes à cornes, ainsi que d’autres animaux.

    J.C.HERIN