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PORTRAIT- Denis Kairet, créateur du Petit Coeur de Viesville

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Aidant à la ferme de ses parents, avant une reprise proche de l’exploitation, Denis Kairet  (22 ans), candidat de Pont-à-Celles de l’émission de RTL/TVI : « L’Amour est dans le pré » a reçu 170 lettres de prétendantes. Un véritable record !  Mais pour connaître l’issue de cette belle aventure,  il faudra attendre le 27 décembre, jour de la finale.

Véritable bourreau des cœurs, puisqu’il fait battre le cœur de nombreuses jeunes filles avec sa participation dans « L’Amour est dans le pré », Denis Kairet a créé « Le Petit cœur de Viesville », une spécialité dont le jeune homme de Pont-à-Celles a le secret : « C’est un fromage à croûte fleurie, en forme de cœur. Je n’y suis pas arrivé tout de suite, mais avec le temps, ce projet culinaire a pu se concrétiser ».

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De gauche à droite: Daniel, Denis, Pierre et Ingrid.

A côté de lui, d’autres fromages se lai ssent désirer : le Saint Denis, pâte pressée cuite nature italienne et aux orties, du fromage raclette, de la boulette grasse,…

Denis serait-il « tombé » dans le monde agricole comme Obélix dans la potion magique ? Il y a tout lieu de le penser… Car déjà à l’âge de 2 ans, le jeune garçon était tombé dans la « flatte » de vache. Ses parents Daniel et Ingrid se souviennent : « Après cette chute, Denis a pris une de ses trois tétines et l’a trempée dans la matière fécale...Denis était ainsi baptisé !  Puis, quelques années plus tard, il montait sur un bull : il était déjà vraiment fait pour ce métier ! »

une clientèle venue de partout !

De tous les candidats de « L’Amour est dans le pré », Denis est aussi celui qui a reçu le plus de lettres : 170 ! Quatre jeunes filles ont été retenues : Laura, Céline, Emily et Estelle.

« Je sortais d’une rupture sentimentale quand, sur les conseils d’une amie, la production de RTL m’a appelé pour faire partie de l’émission. Je n’ai pas accepté tout de suite, puis je me suis  laissé tenter par l’aventure » souligne le jeune agriculteur. « Je garde un bon souvenir du tournage. L’animatrice Sandrine Dans est charmante ».  

En peu de temps, Denis est devenu une véritable vedette locale: « Nous avons vu la clientèle affluer d’un peu partout, même de Liège, de Jodoigne, de Koekelberg,… Cela s’est d’ailleurs ressenti dans les ventes. Dans l’émission, j’étais présenté comme le « candidat de Pont-à-Celles », donc facilement géo-localisable » poursuit-il. 

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Signalons aussi que Denis et sa famille soutiennent des actions en faveur des plus démunis, durant cette période de fêtes de fin d’année, en stockant des colis, en faveur de l’ASBL : « Fournisseurs d’Humanité ». Pour tous contacts avec la Ferme du Kairet : 40, rue des Petits Sarts à Viesville. 071/35 11 64.

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La ferme est aussi un relais pour des colis de Noël destinés aux plus démunis 

JEAN-CLAUDE HERIN

la magie de voir le lait transformé

Denis a fait ses 2 premières années d’Humanité à l’Institut Sainte-Marie de Rêves. «  A ce moment, j’ai pris contact avec le PMS, car je ne voulais ne pas le pousser à tout prix dans des études de technicien agricole, mais c’était vraiment son choix » affirme Ingrid.  

Le jeune homme a alors continué, de la 3èmeà la 6èmeannée secondaire,  à l’école Saint Quentin (EPASC à Ciney) en agriculture. Il est sorti de là, bardé de 7 diplômes : phytopharmacie, alimentation et soin des bêtes, mécanique agricole,…

Il a suivi aussi des cours du soir en hôtellerie pendant trois ans.  

Denis a commencé par faire du beurre et du yaourt  frais, puis il a voulu se lancer dans le fromage,  ce qui a d’ailleurs entraîné l’aménagement spécifique dans l’étable d’un espace de transformation et d’affinage. 

Sur les conseils de sa maman, Denis a suivi une formation à la Ferme du Carah à Ath.  « Je prenais du lait chaud dans les bacs, le lait était fermenté. On le transvasait dans la cuve, et on entamait la fabrication du fromage. Ce qui était magique, c’était de voir le lait le matin devenir un produit fini, le soir » note le jeune agriculteur.

une ferme depuis 5 générations

Auguste Collignon, l’arrière grand-père de Daniel Kairet, a créé la ferme en 1900.  Après avoir épousé Emile Kairet, Laure, la grand-mère de Daniel, est partie habiter à Gosselies. C’est en 1974 qu’André, le papa de Daniel, a dirigé la ferme,  et a arrêté en 1991, année où Ingrid et Daniel ont repris l’exploitation.

Pierre Collignon a donné un sérieux coup de main, surtout  quand sa fille Ingrid a exercé ses activités d’échevine de l’Environnement de 2014 à 2018. Depuis le Covid, il vient plus rarement à la ferme.

Actuellement aidant, Denis sera amené à reprendre un jour la ferme, d’ici 1 an ou 2. Son frère Alexis (28 ans), lui, a choisi une autre voie puisqu’il est ardoisier. L’exploitation s’étend sur 60 hectares, et compte 170 bêtes à cornes, ainsi que d’autres animaux.

J.C.HERIN

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