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  • MOBILISATION DU MONDE CULTUREL SUR LA PLACE VERTE, AUJOURD'HUI, A 14 H 15

    Plus de 50 fédérations professionnelles francophones et néerlandophones se sont associées pour créer un happening commun: Still Standing. Quand ? Jeudi 25 juin 2020 à 14h pile. Où ? Antwerpen, Meir (bij Kruitvat) Brussel, Place de la Bourse Charleroi, Place Verte Gent, Korenmarkt (bij Sint-Niklaaskerk) La Louvière, Place Maugrétout Leuven, Grote Markt Liège, Place Saint Lambert Mons, Grand Place Namur, Place d’Armes Tournai, Grand Place

    Quoi ? Alors qu’une séance plénière aura lieu à la Chambre ce jeudi 25 à 14h15, nous allons investir l’espace public et former des statues vivantes représentant notre profession. Le monde recommence à bouger, la culture reste à l’arrêt, mais nous restons debout. Cette image sera relayée massivement dans la presse. Comment ? Rendez-vous le 25/6 à 14 heures au lieu convenu dans votre ville.Pour donner l’effet d’une action spontanée, d’un heureux hasard, et non d’un rassemblement organisé vous arrivez SEUL à l’endroit donné, muni d’un masque et de votre outil de travail (instrument de musique, caméra, projecteur, pinceau, micro, texte, chaussures de danse …)A votre arrivée, l’idée est d’exercer symboliquement votre métier : un musicien pourrait faire ses gammes, une technicienne place un éclairage sur un pied, un comédien répéter son texte, une danseuse fait ses étirements... On compte sur vous pour être créatifs.à 14h15, un signal sonore clair retentit (corne de brume), indiquant le début d’un arrêt sur image qui durera 15 minutes. Nous restons immobiles au milieu du mouvement des passants qui continuent leurs chemins. Utilisez les hashtags #stillstanding au moment de la performance en les arborant sur votre tenue, votre masque, sur votre peau,...

    À 14h30, le second signal sonore clair retentit, indiquant la reprise normale des activités. Important Lorsque vous êtes sur le site, ne vous rassemblez pas, restez seul. Pas d’attroupement. Gardez une distance de 3m avec les autres travailleurs des arts minimum.Une fois l’action terminée, repartez directement. Si besoin donnez-vous RDV plus loin si vous désirez discuter avec des amis. Pourquoi cette action ?

    Plus de 100 jours après la fermeture de leurs lieux de travail pour cause de covid-19, de nombreux artistes et techniciens n'ont toujours pas reçu de soutien financier suite aux annulations, alors qu’ils contribuent à la sécurité sociale comme n’importe quel autre citoyen. Nous demandons de toute urgence une solution ! Celle-ci devait être présentée au Parlement fédéral jeudi dernier, mais en raison de petits jeux politiques, elle a été renvoyée au Conseil d'État, et donc à une date indéterminée. Il est temps de réagir!

    Info: stillstandingforculture@gmail.com

  • LIVRE- "Les Dentelles pour Linceul" de Robert Reumont... plongent dans le rouge !

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    Une brigade spécialisée dans les affaires du vin et une enquête palpitante, suite à un meurtre,  pimentent le dernier roman de l’auteur fleurusien Robert Reumont.  Le tout se passe en Provence. Une chouette proposition de lecture pour l’été !            

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    Il a déjà les chaudes couleurs des vacances estivales, le 8èmeopus de Robert Reumont: « Les Dentelles pour Linceul » !  

    C’est toujours avec le même plaisir que l’écrivain fleurusien, très prolifique,  promène ses personnages hauts en couleurs,  dans son dernier roman policier.

    L’intrigue démarre dans les fameuses Dentelles de Montmirail, en Provence.               Cécile Lauris, dite « Suzette », une viticultrice de 70 ans,  meurt à la suite de violents jets de pierres, dans sa parcelle de vignes.  Rapidement, les soupçons se portent sur une jeune veuve séduisante, une « estrangère » de Marseille qui ferait le trottoir… Chargé de l’enquête,  le capitaine Castelet interroge la suspecte, laquelle balaie d’un revers de la main toutes les accusations portées contre elle, et parvient même à faire douter les membres de l’OENO (le très sérieux Office des Enquêtes Nationales). D’autres pistes sont aussi explorées pour élucider le crime…

    La passion pour le patrimoine, le vin et la gastronomie en France a conduit Robert Reumont dans un site qui, une fois de plus, a nourri son imagination.                    

    A l’image du vin, tous ses romans trempent dans le rouge : rouge passion, rouge colère, rouge révolte, rouge coucher de soleil, rouge à lèvres, rouge émotion.

    célébrer les plaisirs de la vie

     Si « Les Dentelles pour Linceul » fait sourire par le caractère truculent et épicurien     des trois héros récurrents qui composent l’OENO, il fait aussi réfléchir à des valeurs.

    «  J’invite le lecteur à  « ouvrir l’autre œil »,  pas seulement celui qui se lamente devant  toute la misère du monde, mais aussi celui qui apprécie les menus et grands plaisirs de la vie, l’amitié vraie, l’amour sincère » souligne Robert. « Je dénonce aussi tour à tour l'hypocrisie, les dérives sectaires, l'intégrisme, les intégrismes de tout poil, de tout bord et de toute religion ».  

    Le lecteur pourrait penser que l’écrivain s’inspire de faits qui ont existé, mais ce n’est jamais le cas.  « Je constate que plusieurs drames et tragédies ont éclaté peu après la parution de mes romans » fait remarquer Robert Reumont. Précisons aussi que l’auteur apprécie beaucoup ses rencontres et ses échanges avec les lecteurs.  

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    « Les Dentelles pour Linceul » est publié aux éditions Saint Honoré à Paris, 430 pages, 22,90 €.  

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • BANDE DESSINEE - Le tome 1 de "Black Squaw", première pilote afro-américaine, est sorti aux Editions Dupuis

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    De son trait élégant et réaliste, le carolo Alain Henriet donne vie à « Black Squaw », une nouvelle série scénarisée par Yann, où se mêlent à la fois aventure romanesque et Histoire dans les années 20-30. Le tome 1: "Night Hawk" est disponible à la vente, depuis le 12 juin, aux éditions Dupuis.

    « En matière de ségrégation raciale aux Etats-Unis, l’album résonne comme un rappel de non changement depuis un siècle (l’actualité nous le rappelle tristement) et surtout un combat d’une métisse mi Afro-Américaine et mi-Indienne, qui avait tout contre elle et qui s’est battue contre tous pour atteindre son rêve » signale Alain Henriet. « Piloter, c’est aussi un combat de la femme de l’époque. C’est une série qui reflète beaucoup de choses, ce n’est pas simplement une aventure ».


     
    - « Black Squaw » est Bessie Coleman, pionnière de l’aviation. Qui est-elle en réalité ?
    Alain Henriet : Elizabeth « Bessie » Coleman est la première femme pilote afro-américaine et amérindienne. Dans une société assez machiste et où être noir(e) posait problème, elle a joué des coudes auprès de ses collègues masculins. Elle a aussi montré beaucoup d’ambition, jusqu’à obtenir une licence de pilote en France en 1921. Bessie avait 8 frères et sœurs. Deux de ses frères sont partis faire la guerre. Ils en sont revenus indemnes.
    N.G. Quelle est la part entre la réalité et la fiction ? La documentation occupe certainement une place importante…
    A.H. Nous racontons l’histoire de Bessie de manière romancée, mais avec un gros travail de documentation derrière, aussi bien au niveau du scénario que du dessin. Pour ma part, je recherche un visuel de chaque élément que je vais dessiner. Il n’est pas question de dessiner n’importe quoi : tout est vérifié et est d'époque. Par exemple, je reconstitue dans les moindres détails un Curtiss Jenny JN-4. Il s’agit d’un avion américain construit pendant la guerre de 14-18.

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    - « Dent d’ours », toujours scénarisé par Yann, était aussi une série sur fond historique. Que racontait cette série ?

    A.H. Sur deux cycles de trois albums, « Dent d’Ours » réunit, dès l’enfance, Max, Juif polonais, ainsi que Hanna et Werner, Allemands. Ces trois amis ont grandi en Silésie polonaise dans les années 1930. Devenus adultes pendant la Seconde Guerre mondiale, et tous trois passionnés d'aviation, leur trajectoire se sépare et ils se retrouvent au cours de la guerre, en tant qu'aviateurs, dans des camps différents. En 2009, Yann a eu l’idée d’un récit de guerre et d'aviation, à la croisée du drame psychologique, de l'aventure réaliste et de l'histoire d'espionnage, que j’ai illustré.

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    - Peut-on établir des liens entre « Dent d’ours » et « Black Squaw », même si les personnages et les périodes diffèrent ?

    A.H. : Les liens sont la présence d’une héroïne et d’un récit historique. Nous restons dans l'aviation. L’action ne prime pas sur les personnages : nous accordons beaucoup d’importance à la psychologie.

    "Black Squaw". Tome 1: " Night Hawk" aux éditions Dupuis. La BD contient également un making off de la série, avec des pages documentaires sur Bessie Coleman, les "Lighthorsemen' et le "Ku Klux Klan".

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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    Une place de choix dans la bibliothèque !