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  • PORTRAIT- Thomas fou de "Fufu", depuis son enfance !

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    Thomas Léodet possède une collection extraordinaire dédiée à Louis de Funès.  Le jeune homme ne manque pas de projets concernant le comique français, dont celui d’ouvrir un musée  en Belgique à son nom.  J.C.H.

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  • MARCINELLE- 5 générations de Frédéric Gobbe!

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    Ghislaine Vanderick a une descendance avec Georges Lemaître.

    L’Association Généalogique du Hainaut Belge ( A.G.H.B.) ouvrait ses portes,  ce samedi, à Marcinelle. « Nous poursuivons deux buts. D’une part,  informer le public sur ce qu’est la généalogie, à travers des conférences et divers documents exposés : recensement,  registres paroissiaux,  carnets militaires,  textes en latin,… Ensuite, mettre notre bibliothèque ( composée de 6800  titres ! )  à la disposition du public. Bien entendu, et c’est là une de nos principales missions, nous donnons un coup de main à  toute personne qui souhaite connaître ses ancêtres ! » souligne Ghislaine Vanderick, responsable de la section Commission et Histoire des familles de Charleroi.  Ancienne infirmière, cette Courcelloise consacre tous ses temps libres à la généalogie.   «  En effectuant des recherches, je me suis rendu compte que j’avais une lointaine parenté avec le chanoine Georges Lemaître, le père du big bang !  J’ai le même ascendant que lui à la 10ème ou la 11ème génération.  A travers la généalogie, c’est une façon de renouer avec ses racines. Qui n’a jamais eu envie de savoir d’où il vient ? J’aime aussi tout ce qui « enrobe » cette discipline, comme le notariat ou encore les greffes scabinaux » poursuit-elle.

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    5 générations de Frédéric Gobbe

    Frédéric Gobbe  ( 82 ans ) est membre du club. Cet habitant de Charleroi ( rue Léon Bernus),  qui a travaillé comme verrier d’abord dans la célèbre entreprise familiale, puis à Glaverbel,  est l’arrière-petit-fils du verrier Edouard, fondateur de la verrerie  à Lodelinsart. Après lui,  cinq générations de Frédéric vont se succéder, jusqu’au dernier, aujourd’hui âgé de 19 ans. « Cela donne lieu   parfois à quelques confusions !  » raconte-t-il. « Quand j’appelle Frédéric à table, je vois arriver en même temps mon fils et mon petit-fils. Alors, je les ai (re) baptisés : « Fritz » et « Petit Fritz ».  Mais contrairement à leurs ancêtres, ceux-ci ne poursuivent dans la verrerie. » Les réunions de l’Association généalogique se tiennent le 4ème samedi du mois de 9h à 12h, permanence le 2ème vendredi de 17h à 20h. Avenue Mascaux 457, Marcinelle. Tél. 071/43 05 58

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    Frédéric Gobbe: une famille qui s'est illustrée dans la verrerie.  

    Lien permanent Catégories : Société
  • PONT-A-CELLES: Des restes d'un avion allemand abattu !

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    Nicolas Clinaz peut être fier...

    En 1944, un combat aérien a vu l’affrontement de deux avions :  l’un britannique, l’autre allemand.  Les restes de ce dernier, pris en chasse par un pilote de chasse anglais, viennent d’être exhumés sur le site de Launoy à Pont-à-Celles.  

    C’est une belle victoire pour Nicolas Clinaz. Après une dizaine d’années de recherches, ce militaire de carrière, et passionné dans la recherche d’épaves d’avion, est parvenu, avec le concours de Michèle Heck, secrétaire du Cercle d’Histoire et d’Archéologie de Pont-à-Celles, à localiser un avion abattu la nuit du 14 au 15 juin 1944 ! Le secret avait été bien gardé… jusqu’alors.  « Nous ne souhaitions pas divulguer trop vite les lieux, de peur que le site  ne soit « visité » par d’autres personnes, avant nous !  » confie Nicolas Clinaz.  Au cours d’une fouille archéologique menée samedi, celui-ci a authentifié l’avion allemand :  il s’agit d’un Junkers 88 G1. Bien sûr, la carlingue n’a pas été retrouvée, car l’avion a pris feu… Des pièces intéressantes ont néanmoins été tirées de terre, comme l’arrière de la culasse d’un canon MG FF.  Les faits se sont produits de la façon suivante : durant la nuit du 14 au 15 juin 1944, au cours d’une mission Intruder,  le pilote de chasse de nuit britannique Arthur Burbridge, à bord d’un Mosquito, a provoqué la chute de  l’avion allemand, à proximité de la base de Florennes.  Le bimoteur allemand est finalement détruit sur le site du Launoy. C’est la 6ème victoire de l’équipage britannique.   

     

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    L'arrière de culasse d'un canon

     

    La victime de cet affrontement n’est autre que le Kommandeur de Florennes, le Hptm.Wilhem Herget, redoutable pilote de la Nachtjagd ( 72 victoires ). L’équipage allemand parvient à évacuer l’appareil en flammes. Ce dernier engagement clôture la carrière de ce pilote de chasse de nuit.  A bord de l’avion avaient pris place également un navigateur et un mécanicien de bord. Presque 70 ans plus tard, la  joie était grande aux abords du champ de fouilles. «  Depuis quelques années, j’avais intensifié les recherches concernant les chutes d’avion à Pont-à-Celles, et les témoignages concordaient » note Michèle Heck.  «  C’est tout un travail d’équipe qui se solde par une belle découverte !    Il faut aussi remercier une quinzaine d’archéologues amateurs qui font un travail extraordinaire,  par tous les temps ! ».  Sur place, Florian Deblaere, échevin du Patrimoine, était venu encourager l’équipe.  Les pièces retrouvées seront envoyées à Florennes, où elles devraient faire l’objet d’une exposition

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    Les archéologues... bénévoles !

     

    Yvan Bachkatov, témoin de la chute

     

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    Agé aujourd’hui de 92 ans, Yvan Bachkatov garde encore bien en mémoire les circonstances de l’accident.  Né à Koursk,  cet ancien officier de l’armée russe a été fait prisonnier de guerre par les Allemands.  Travailleur forcé, il a été envoyé au charbonnage de Souvret au Puits n°13, dont il réussit à s’évader. Puis il rejoint  un groupe de résistance : la brigade spéciale de Luttre. Yvan a pris le maquis avec ce groupe. Jusqu’à la fin de la guerre,  il se cache dans une maison du hameau de Launoy. « Un jour, en été 44, j’ai entendu une bataille aérienne et un bruit violent » se souvient-il. « C’était assez effrayant de voir l’avion en feu. C’est tout le ciel qui s’illuminait ! »