L'ASBL Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles effectue un recensement des cheminées exceptionnelles, rares ou insolites, dans lequel figure celle du fleuriste Garden Villette à Marcinelle. Un appel est lancé pour en inscrire d'autres.

Nancy et Daniel Demonté, père et fille 

« Regardez cette cheminée en briques de 9 mètres de haut qui équipait une chaudière et qui servait à chauffer les anciennes serres. Je l'ai construite de mes propres mains au début des années 60. Elle a fonctionné pendant 40 ans. Si elle était un peu restaurée, elle pourrait d'ailleurs encore resservir ! » s'exclame Daniel Demonté (85 ans) de Garden Villette. Appelée à l'origine Horticulture Demonté, la pépinière existe depuis 1946 et compte 4 générations : Edouard, René, Daniel et Nancy, épouse de Denis Van Watermeulen, les deux derniers étant les gérants actuels.

Cette cheminée à l'avenue Paul Pastur est l'une des 68 déjà répertoriées à Charleroi et dans l'entité, dans le cadre de l'opération « Pas de fumée sans cheminée ». 676 à ce jour sont déjà comptabilisées à Bruxelles et en Wallonie. La province de Hainaut compte à elle seule le plus de cheminées : 216.

Les cheminées, repères dans le paysage

Jean-Louis Delaet 

Jean-Louis Delaet, ex-directeur du  Bois du Cazier et président de l'ASBL Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles, constate : «  Les cheminées, témoins d'une activité toujours en cours ou d'un passé florissant, sont souvent les dernières traces d'une histoire industrielle révolue que l'on essaie d'oublier. Après le déclin industriel survenu dans le dernier quart du 20ème siècle, de nombreuses cheminées ont été démolies. D'autres subsistent, fonctionnent encore ou sont intégrées dans des projets de réhabilitation. Cependant, beaucoup de cheminées sont à l'abandon et constituent un patrimoine fragile qu'il faut protéger ». D'où l'intérêt de les recenser dans un inventaire initié par le groupe de travail (GT) « Cheminées » du PIWB. Il suffit de cliquer sur l'icône représentant une cheminée dans la région et commune et de trouver fiches et photos contenant des informations. Il est aussi possible de proposer d'autres cheminées.

« Les cheminées restent aujourd'hui des éléments marquants et dynamiques du paysage. Comme les terrils, elles permettent aussi d'avoir des repères et de s'orienter. Les plus anciens se souviennent aussi qu'elles fumaient. C'était toute une époque...  » poursuit Jean-Louis Delaet. Un article est consacré aux cheminées exceptionnelles dans le numéro 13 : « Des usines et des hommes » de l'ASBL PIW-B. Commandes sur www.patrimoineindustriel.be

JEAN-CLAUDE HERIN

Cet événement au C.E.M.E. servait de plate-forme unique pour les thérapeutes, commerçants et professionnels du bien-être.

Aide aux mamans isolées et aux réfugiés, collecte de sang organisée avec le Centre de transfusion de Charleroi, stage pour enfants au Château Mondron,... Carolove est une association qui a pour objectif de soutenir, à partir de Charleroi, toute initiative en faveur de la cause humanitaire. Cette ASBL était représentée au salon annuel  : « Destination Bien Etre » au Centre de Congrès C.E.M.E de Dampremy.

Organisé par Envolez-vous, cet événement se distinguait par ses thèmes et activités. Parmi les domaines centraux figuraient les thérapies douces, les traitements énergétiques, les massages du monde, et la lithothérapie. On y trouvait également des tambours chamaniques, du Reiki, de l'aromathérapie, des fleurs de Bach et des clubs de sport, ainsi qu'une large gamme de produits et de services, notamment des boutiques ésotériques, des librairies, des bijoux et des offres de séjour bien-être.

« Ce salon revêt une grande importance pour Charleroi et pour l'ensemble de la Belgique, car il sert de point de rencontre central et les amateurs de bien-être. De plus, il favorise l'échange de connaissances et d'expériences et contribue à l'économie locale » signalaient les organisateurs. Pour tout contact avec Carolove, rue Tumelaire à Charleroi : 0475/542120. info@carolove.be

JEAN-CLAUDE HERIN

Une distribution remarquable - photo J.C. Hérin 

Sur fond d'Occupation, les rôles s'inversent entre le patron juif d'une bijouterie et son employé. Au prix de la liberté ? La pièce dénonce l'intolérance sous toutes ses formes. Jusqu'au 31 mars.

Nous sommes à Paris, en 1942. Une table, quelques chaises, une radio, un lit simple et le tableau de « La Femme assise » de Matisse... permettent de situer directement les lieux. D'une part, le bureau d'Haffmann et une cuisine. D'autre part, une cave, où se réfugie, par crainte des rafles allemandes, le bijoutier juif.

S’il est d'accord de le cacher en attendant la fin des hostilités, le patron du magasin propose à Pierre Vigneau de prendre sa place à la bijouterie. Mais n'est-il pas trop dangereux pour l'employé d'héberger son « nouvel hôte » clandestinement ? Et si oui, à quelle condition ? Et réussira-t-il à faire accepter à Joseph de faire un enfant à son épouse ? Réponse(s) dans le spectacle.

Après son triomphe au Petit Montparnasse, ses 4 Molières et une version au cinéma, « Adieu Monsieur Haffmann » est joué à présent au Petit Théâtre de la Ruelle, par la troupe des Molières et Mocassins.

« J'avais déjà vu la pièce à Paris qui m'avait profondément touché. Je l'ai adaptée en fonction de notre scène, plus petite » souligne Jacques Delmeire, metteur en scène. « A partir de questionnements très humains, la pièce touche un sujet universel : l'homme et toutes ses ambiguïtés, ainsi que la nécessité de ne jamais abandonner » confie l'auteur de la pièce Jean-Philippe Daguerre.

Les comédiens sont tous formidables pour transmettre de l'émotion et apporter aussi quelques respirations, bien nécessaires dans un récit intense. On retrouve Agnès Piantadosi, Jacques Delmeire, Stéphanie Bauduin, Salvatore Vullo et Jacques Dutrifoy.

Les représentations ont lieu au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart (rue des Platicheûs - près de la Place Edmond Gilles) jusqu'au 31 mars - les vendredis, samedis 20 h et dimanches 16 h - représentation supplémentaire le jeudi 28/3). Réservations : 0474 388 032

JEAN-CLAUDE HERIN