a compagnie de cirque aérien Cirk'en Ciel s'est inspirée de l'univers fantastique du cinéaste américain Tim Burton pour son nouveau spectacle. A voir les 17, 18 et 19 novembre.

                                                                            Caroline Pitot et Willy Wonka 

Comme elle se réveille régulièrement la nuit, Caroline Pitot a baptisé son nouveau spectacle : « Insomnia ».

« Le personnage de Tim Burton (Louis, dans la vie) que je fais jouer en pyjama est aussi insomniaque. Quand il sort de ses rêves, il écrit » fait-elle remarquer. La directrice de la compagnie Cirk'En Ciel a repris les personnages qui peuplent les délires visuels du célèbre cinéaste américain comme Edward aux mains d'argent, Batman, Willy Wonka, immortalisé par Johnny Depp (Charlie et la Chocolaterie), ou encore Mercredi Addams, fille de Morticia et Gomez, jeune fille mélancolique aux longues tresses, depuis son adaptation dans la série « Wednesday ».

« J'adore l'univers fantastique de Tim Burton » poursuit Caroline. « Dans chacun de ses films, il nous plonge dans une ambiance particulière qui peut être tantôt drôle, tantôt glauque». Le spectacle, création annuelle de la Compagnie, présente différents tableaux jusqu'à la valse des noces funèbres du film d'animation : Beetlejuice. Il enchaîne des numéros circassiens acrobatiques aériens et au sol, dont on appréciera la virtuosité. De nombreux numéros de tissu aérien sont exécutés par Caroline Pitot et Hugo Hallet.

Le tout en musique live et avec une prestation de 4 mains au piano.

« Insomnia » rassemble une vingtaine de danseur(euses). Une soirée cabaret est programmée les 23 et 24 mars, avec apéro dînatoire et orchestre live. « Insomnia » est à voir les 17 et 18 novembre à 20h et le 19 novembre à 14h30, à l'Espace 6001, Avenue de la Cité Parc à Marcinelle. Tarifs : 18 et 12 euros. Téléphone : 0477/64 38 37. cirkenciel.asbl@outlook.be

JEAN-CLAUDE HERIN

photo JC Hérin 

reconstitution de la scène entre Félix Baijot (Pascal Héringer) et son ami Alfred Stranart, membre de la première troupe (André Want) photo : J.C.Hérin

Félix Baijot 

Du 10 au 12 novembre, une revue originale fera vivre aux spectateurs les événements les plus marquants du Cercle Wallon de Couillet qui souffle, cette année, ses 120 bougies !

Coupe du Roi: 1952 

Portant chapeaux hauts-de-forme et costumes typiques de 1903, Félix Baijot (1881-1952), 1er président du Cercle Wallon de Couillet (il occupera ce poste jusqu'à la fin de sa vie) s'adresse à son ami Alfred Stranart, autre membre, en ces termes : « In Cèrke walon ! I gn-a lontins assèz qu'on dè pâle avou les camarâdes. Nos poûrîs djouwér pa d'vint lès djins, come dins les grandès viles. Et insi, nos-apôt'rons ène miyète d'amus'mint èyèt d'ârt dins no vîyedi tous lès djoûs ».

Cette scène est jouée par les comédiens Pascal Héringer et André Want, à l'ouverture de la revue « Couyèt, 120 ans di pléji ». Le spectacle est divisé en plusieurs tableaux, chacun représentant une période clé de l'histoire du Cercle, de 1903 à nos jours. Remontons encore dans le temps. Le 10 janvier 1904, « Li s'crèt d'l'abbé Blublute » et « Les tracas da Colas » sont joués avec succès devant le public. Le ton est donné par cette troupe d'amateurs : elle fera vivre intensément le Théâtre wallon et s'ouvrira à la diffusion du répertoire dramatique dialectal de toutes les provinces wallonnes.

Une pensée pour Pierre Jandrain

D'une trentaine d'actes en 1908, le répertoire atteint quasiment la centaine à la veille de la première Guerre mondiale. C'est le 18 janvier 1959 que la pièce «Zabèle» de l'auteur carolo Georges Fayt est retransmise à la télévision. Et c'est encore avec le Cercle de Couillet, dans « Mimîye », oeuvre du même dramaturge, que le 22 septembre 1978 est réalisée la première captation en couleurs d'une opérette wallonne en 3 actes.

De nombreux prix viendront couronner les pièces : le Concours du Perron Liégeois, le grand Prix du Hainaut Paul Pastur, la Coupe du Roi,...

Depuis la fondation, le Cercle, devenu Société Royale, a joué plus de 300 pièces, y compris des opérettes. Une partie des recettes est versée à des oeuvres philanthropiques. « Aujourd'hui, mes amis et moi perpétuons l'oeuvre entamée par les pionniers, même s'il n'est pas toujours facile de renouveler le public » souligne André Want, président actuel du Cercle. «  Ma pensée va à mon prédécesseur Pierre Jandrain, disparu en octobre 2022, qui s 'est tant donné pour le Cercle. Humanité, sociabilité, disponibilité et bonne humeur le caractérisaient ».

Nos élus carolos. photo: J.C.Hérin 

La revue « Couyèt', 120 ans di pléji » est jouée le 11 novembre à 19h30 et le 12 novembre à 16h au Centre Culturel de Couillet, rue Emile Vandervelde. Prix : 10 euros. Infos et réservations : 0497/05 88 06. www.cerclewalloncouillet.be

JEAN-CLAUDE HERIN

Pour la première fois, le C.E.M.E. a accueilli le « Monster Experience », le plus grand festival de poker amateur d'Europe organisé hors casino.

photos: J.C.Hérin 

Dans la grande salle du Centre de Congrès, le cliquetis des jetons de jeu sur la cinquantaine de tables déployées se mêlait aux discussions des joueurs (de 8 à 82 ans), venus de Belgique et des pays voisins. « Nous avons fait le déplacement de Lille expressément pour ce festival » signalaient Antoine Delporte (21 ans) et Maxence Marquilly (22 ans). «  Nous avons pris une chambre à Gosselies et nous reviendrons le lendemain si nous sommes qualifiés. On adore le poker pour l'ambiance, la stratégie, la réflexion... Côté budget, nous sommes fixé un budget maximum de 150 euros par jour. On espère, bien sûr, remporter quelques victoires pour gagner plus que ce que l'on a dépensé».

Antoine et Maxence 

« L'univers du poker reste très masculin, mais je suis là pour montrer que les femmes aussi peuvent y jouer. On me dit d'ailleurs assez redoutable !  » poursuit Florence Ledent (35 ans) de Liège.

Florence 

Des personnalités étaient présentes comme Pierre Neuville, un des 4 meilleurs de poker en Belgique, ou encore l'écrivain français François Montmirel. Depuis 2014, le festival est mis sur pied par Poker Belgique. Au C.E.M.E., l'événement a rassemblé plus de 3000 visiteurs, dont 1796 entrées pour le tournoi principal appelé « maint event ». Le principe : 5 journées de départ sont prévues. Les joueurs doivent faire fructifier leurs 5000 jetons de départ et des niveaux de 30 puis 40 minutes.

« Actuellement, on observe un réel engouement en Belgique (76 clubs recensés!), depuis que la limite autorisée par la Commission des jeux est passée de 20 à 50 euros par tournoi, avec la possibilité de rejouer (1 re-entry ) pour 50 euros supplémentaires » souligne Renaldo Reynaldo, responsable de la communication. «  Dans ce type de compétition, on joue pour gagner, certes, mais en évitant de flamber. Contrairement au casino, les croupiers sont d'ailleurs remplacés par les joueurs eux-mêmes ! »

JEAN-CLAUDE HERIN