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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 380

  • LIVRE- Sexe et meurtres pimentent "Isobel 2172" de Frédéric Beth

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    Frédéric Beth (48 ans) a travaillé comme photographe durant deux ans au Laboratoire Fédéral Judicaire à Marcinelle. Après un burn-out, ce retraité de la Police Technique et Scientifique belge s’est reconverti dans l’écriture.  Son dernier roman : « Isobel 2172», un thriller haletant, s’ancre de façon assumée dans le roman noir.  Rencontre.

    Frédéric Beth, la littérature est devenue « une seconde peau », en quelque sorte…

    F.B : Oui, on peut le dire. C’est même devenu une passion, au même titre que la photographie. C’est d’ailleurs avec cette seconde discipline que j’ai fait mes armes comme expert en empreintes digitales au service d’identification judiciaire à Bruxelles.

    Comme auteur, je me suis fixé pour objectif de sortir un roman tous les ans. « Isobel 2172 » est mon deuxième roman. Il s’agit d’une pure fiction, alors que mon premier opus « L’affaire Boris »  s’inspirait librement de l’affaire de Younes, jeune garçon retrouvé mort dans la Lys, le 10 novembre 2009.  J’ai moi-même participé activement sur le terrain dans l’enquête de la disparition de l’enfant. 

    Quelle est l’intrigue de « Isobel 2172 » ?

    F.B.  Je raconte, en parallèle (les chapitres indiquent bien l’alternance), la trajectoire de deux personnages. Le premier est Simon, jeune employé dans un magasin de multimédia, et le second, est Eric Cauderlier, que je surnomme « L’Homme », car il pourrait être n’importe qui. Tous les deux sont à la recherche d’une femme : Isabelle, qui se fait passer virtuellement pour « Isobel 2172 » pour l’un. Pour l’autre, je dirais qu'il s'agit plus d'une quête mystique.   

    Le destin va mener les deux protagonistes sur les mêmes chemins de la Baie de Somme et du Tréport, dans le Nord de la France. Finiront- ils par se croiser ? Réponse dans le roman…

    Les crimes en série et les rencontres amoureuses en ligne sont au cœur du récit…

    F.B.  Ce sont deux phénomènes auxquels j’ai été confronté au cours de ma carrière dans la PJ. Je connais assez bien la psychologie des serial killers et leur mode opératoire.

    Quant à l’exhibition sexuelle en ligne, je dénonce cette véritable forme de prostitution moderne, dans laquelle les filles sont vraiment exploitées. A Charleroi,  tout un réseau dans le Triangle a été démantelé. Quand je passais sur le ring pour aller travailler à Marcinelle, j’assistais à tout ce trafic…

    Vous vous lancez maintenant dans une « politique fiction »…

    F.B.  J’aime varier les genres. Mon prochain ouvrage devrait s’appeler : « Là où le soleil s’est assis ». Amoureux du littoral, je traite de la problématique de la montée des eaux sur la côte belge. La Flandre devenue indépendante envisagerait de raser tous les immeubles en front de mer mais un photographe à Coxyde résiste envers et contre tout. C’est un roman d’anticipation. Cela dit,  j’ai bien peur que la réalité dépasse un jour la fiction… 

    « Isobel 2172 » chez Lily Editions ASBL, 241 pages, 20 . www.LilysEditions.com-LilysEditions.shop.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- La Boutique "De passage" ouverte pendant les fêtes: des idées cadeaux !

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               Des articles accessibles… en ligne ou en Collect&Go

    Après le succès de l'an passé,  le Comité « De passage » a décidé de relancer ses activités.  Attention : plus au Passage de la Bourse, mais à l’angle de la Galerie Bernard et du Boulevard Tirou. Les œuvres de 50 artisans locaux y sont exposées jusqu’au 31 décembre (au moins).

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    Les lampes design de Renaud Warin

    Vendredi soir, le Boulevard Tirou était plongé dans une certaine torpeur,  à cause des dernières mesures sanitaires… Heureusement, la boutique    éclairée « De passage » redonnait une lueur d’espoir… Et si la culture et la vie économique continuaient à vivre à Charleroi, malgré tout, durant ces temps difficiles ?

    Présents ce soir-là,  lors du vernissage, les artisans, en nombre limité pour respecter les mesures sanitaires, se montraient très enthousiastes.                      

    « Le 25 novembre dernier, nous inaugurions notre première galerie  éphémère, au Passage de la Bourse» explique Sophie Dupont, membre    du Comité.

    « Pendant les 6 semaines d'ouverture,  nous avons accueilli 42 créateurs(ices), et vendu plus de 500 articles !  A l’époque, le Covid-19 n’avait pas encore d’impact chez nous… Forte du succès rencontré lors de la première édition, notre équipe a décidé, cette année, de braver le pessimisme ambiant lié à la nouvelle vague du Coronavirus, en rouvrant la Boutique ».                           

    une thématique écolo pour commencer

    Les ventes seront relancées, mais d’une façon particulière, vu les mesures sanitaires. La boutique ne sera pas ouverte « physiquement », mais le client,  en regardant la vitrine, pourra faire son choix sur des articles, et  acheter en ligne, ou en se rendant à des heures précises au magasin, selon la vente en Collect&Go. Depuis lundi dernier, les locaux de l’ancien « Aristo-Puces » sont rafraîchis : comptoir relifté, couleurs murales plus vives, nouvel éclairage,… Parmi les articles : bijoux, meubles, lampes, tissus,… fabriqués par des artisans de chez nous, une priorité pour le Comité. « Chaque semaine, nous allons opérer une tournante, en choisissant une thématique » poursuit Stéphanie Fox, exposante. « Nous commencerons par l’écologie avec une gamme de sacs réutilisables, des kits pour fabriquer soi-même sa lessive, des créations textiles des tissus oubliés,… ». Soulignons que la boutique « De passage » est soutenue par le Comptoir des Ressources Créatives de Charleroi, coordonné par Martin Marique. Pour tout contact : 139, Boulevard Tirou à Charleroi. depassage-galerieboutique.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    De belles créations !

  • COUILLET/MARCINELLE- Derniers jours de stages au Centre de Délassement et au Centre de Culture scientifique

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    Joël Dewulf, animateur au Centre de Culture scientifique, pétrit la pâte 

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    Durant les vacances d’automne, les enfants ont pu prolonger leurs stages, vu les mesures sanitaires. C’était le cas notamment au Centre de Culture Scientifique et au Centre de Délassement.

    Comment occuper les enfants pendant les vacances d’automne de manière créative et ludique ? A Charleroi et dans l’entité, les initiatives n’ont pas manqué.  

    Deux jours de stages ont été ajoutés, en remplacement de deux  jours d’école. Et à chaque fois, ils affichaient complets : il a même fallu refuser du monde, afin de respecter les mesures pour ralentir la deuxième vague du Coronavirus. 

    Au Centre de Délassement de Marcinelle, Nathalie Seghers, animatrice à CHANA (Charleroi Nature) rassemblait, vendredi, une quinzaine d’enfants sur le thème : « Les pisteurs d’automne ». Au programme : chasse aux trésors pour récolter des indices et reconnaître des empreintes et des traces d’animaux, fabrication d’un « empreintoscope » et d’objets avec de l’argile, jeux dans les bois,…

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    Les pisteurs d'automne au Centre de Délassement

    A la place des journées « Halloween », prévues initialement pendant la première semaine de congés, au Centre de Culture scientifique (ULB) de Couillet, Joël Dewulf, Sophie Thill et Lydia Halloy animaient des journées thématiques. Parmi les sujets proposés : le corps humain (avec observation de véritables organes de porc !),  la cuisine moléculaire, les illusions optiques, la robotique, la fabrication du pain,…

    Un spectacle : « Cornebidouille et Madame la Scientifique » devrait avoir lieu durant les vacances de Noël. 

    « Les stages, c’est encore mieux que l’école ! » affirmait une jeune participante.  Et pourtant, les cours reprennent dès ce lundi…

    J.C.HERIN