Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 378

  • CARTE BLANCHE AU COMEDIEN CAROLO JACKY DRUAUX

    theatreeeee.jpg

    Donc Macron va autoriser l'ouverture des salles de spectacles en France à partir du 15 décembre , mais à quelles conditions ? Chez nous, on en saura peut-être un peu plus ce vendredi après-midi . Ouvrir les théâtres, bien sûr, pour pratiquer son art, quoi de plus légitime ? Mais jouer devant des salles avec une jauge de 50 à 100 spectateurs, pas de bar et payer avec cette maigre rentrée (pour autant que tous les spectateurs soient payants) les charges en amont (répétitions), la promo de base, les droits, les équipes artistiques, techniques et administratives, même si dans notre cas, on est souvent cumulard dans les différentes tâches sans être payé nécessairement à la juste valeur de l'investissement. L'amour de l'art bien sûr, mais plus à n'importe quel prix. L'image moralisatrice de la Cigale et de la Fourmi, celle ''sympathique'' de la vache enragée pour les artistes sont tenaces comme l'a été celle du clodo sympa à Paris dans les années 50/60, on en faisait même des films (Amédée le clochard , avec Gabin et Darry Cowl,) ou des chansons Sous les ponts de Paris, etc ....) . Puis la médiatisation de la misère en 54 avec l'abbé Pierre, en 85 Coluche et les restos du coeur (toujours en activité), les associations humanitaires aujourd'hui (Faim et Froid, Fournisseurs d'humanité, etc ... ), les CPAS qui débordent de nouvelles demandes avec son lot d'artistes qui en émargent, ceux qui n'oseront pas avouer qu'ils ne mangent plus à leur faim . A des degrés divers, on paie tous les effets collatéraux de cette crise sanitaire : moralement, socialement, professionnellement, artistiquement. Attendre des réponses de la part de nos dirigeants, oui bien sûr, il y en a mais qui ne seront jamais satisfaisantes pour tous. Développer à notre niveau , de manière horizontale la solidarité envers nos proches, nos collègues, notre prochain (sans prosélytisme) pas pour soulager sa conscience mais pour faire oeuvre utile. N'attendons pas Noël pour être solidaire.
  • CONCOURS - Pauline Deruysscher, premier prix des "Plumes de notre région"

    pauline.jpg

    Elève en 5ème année de l’enseignement général à l’Athénée Royal René Magritte de Châtelet, Pauline Deruysscher a écrit « L’inavouable vérité ».

    « C’est une histoire à suspense qui se passe à Chimay.  Le paysage des villages environnants a nourri mon imagination » signale cette habitante de Walcourt. « J’y raconte l’histoire de Amélie, une jeune fille orpheline, qui découvre comment ses parents sont décédés… Mais je n’en dirai pas plus ».

    C’est avec ce récit d’une trentaine de pages que Pauline a remporté le Prix de la première édition de concours de nouvelles 100% carolos : « Plumes de notre région », organisé  à l’initiative de Ben Choquet, avec le soutien de Lamiroy Editions, de Kennes Editions, de La maison de la Presse de Charleroi et Enseignons.be.

    Une vingtaine de nouvelles ont été rédigées par des élèves de 13 à 17 ans, domiciliés dans la région de Charleroi Métropole. Le jury était composé d’auteurs et de journalistes, dont Francis Groff, Carine-Laure Desguin, Philippe Mc Kay, François Filleul,…

    La nouvelle de Pauline a été publiée aux éditions Lamiroy dans la collection Adopuscule et sera disponible en ligne ainsi qu’à la Librairie Molière à Charleroi.

    J.C.HERIN 

  • CHARLEROI: Des paniers "petits déjeuners" au magasin d'Oxfam, rue de Montigny

    oxfam2.jpg

    Cette année,  Covid oblige, les petits déjeuners Oxfam ont été remplacés par des paniers à emporter. Au menu : de l’équitable, du local, du bio, des aliments savoureux d’ici et d’ailleurs.  Le magasin de la rue de Montigny participait à cette Opération menée en Wallonie et à Bruxelles.

    Habituellement, les petits déjeuners Oxfam sont l’occasion de faire découvrir des produits solidaires (alimentation, artisanat), lors d’un repas convivial.             

    Mais comme les rassemblements de centaines de personnes dans une salle pour un petit-déjeuner en self-service sont strictement interdits dans ce contexte de crise sanitaire, une autre formule a été retenue. 

    Samedi matin, les clients pouvaient se rendre  au magasin de Charleroi pour y recevoir des colis pour 2, 4 ou 6 personnes.

    A l’intérieur des paniers :  un mix de petites bouteilles de jus de fruit, un paquet de café BIO, des infusettes de thé BIO,un pot de confiture BIO, un pot de pâte à tartiner, des tablettes de chocolat,  un paquet de biscuits sablés, pommes et petits pains au quinoa,  ainsi que des produits locaux :  du pain d’une boulangerie à Bouffioulx et  des pommes  du « Verger »  à Fleurus,  le tout dans un sac d’artisanat équitable en coton BIO.                               

    « Chaque année, le Forem de Charleroi propose 3 matinées « petits déjeuners ». Je viens chercher un panier pour remplacer cette activité »  signale Carole, une employée d’Aiseau Presles.

    oxfam1.jpg

    à gauche, Carole, employée au Forem

    une aide pour une coopérative chilienne

    Depuis 7h du matin, 5 bénévoles proposaient leurs services pour la livraison des paniers.  

    « On peut se féliciter de la bonne participation du public, puisque nous avons servi 92 colis » signale Françoise Mairesse, coordinatrice à Charleroi. 

    Cette opération vient en soutien à Oxfam-Magasins du monde et à ses partenaires producteurs qui sont fortement impactés par le Covid 19.                  

    En effet, les partenaires producteurs d’artisanat et d’aliments équitables  sont dans une situation critique : sans capacité de production ou sans commandes de leurs clients, ils/elles n’ont tout simplement plus de revenus.

    « Dans des pays où il n’existe pas de filet de sécurité en cas de coup dur, du jour au lendemain, une famille peut se retrouver sans ressources.  En achetant un panier petit déjeuner, le client soutient un commerce équitable, plus respectueux de l’humain et de la planète » poursuit Françoise. Par ailleurs, une bourse de 5000€ sera remise à l’organisation chilienne Pueblos del Sur pour développer la première boutique coopérative, de commerce équitable et en circuit-court de la capitale. Pour toute info : 071/ 31 80 62, durant les heures d’ouverture du magasin.

    JEAN-CLAUDE HERIN