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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 270

  • JUMET- Les femmes se sont exposées à la chapelle de Heigne

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    Qu'elles soient anonymes, militantes féministes, célèbres (Jeanne D'Arc, Joséphine Baker, Camille Claudel, Mère Thérésa,... ) ou encore représentatives du folklore jumétois comme Marie-Madeleine, les femmes étaient mises à l'honneur, tout ce week-end, à la chapelle de Jumet Heigne, par les aquarelles et les dessins au pastel de l'artisan graveur carolo Raymond Drygalski. Cette exposition était suivie d'une conférence par Françoise Daspremont sur les « femmes dans la Société et le Folklore ».

    Pour tous contacts : Raymond Drygalski : 0475/70 14 07. www.estampe.be/drygalski.

    J.C.HERIN

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    On reconnait Joséphine Baker en haut 

  • CHARLEROI : Femmes de mars: le chant des sirènes

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    Un jeu de société sur les femmes et l'art

    Jusque fin mars, les Femmes de mars se penchent sur l’image. Comme dans l'exposition : « Le chant des sirènes », où vidéos, photos et performances de 13 artistes sont présentées et proposées au Centre d'Action Laïque/Maison de la Laïcité de Charleroi

    Dans plusieurs domaines, les femmes sont sous-représentées. C'est le cas notamment du monde de l'Art. Pour sensibiliser le public à cette problématique, Olivia Hernaïz a conçu un jeu : « Art & My Career (L'Art et ma carrière) », que les visiteurs peuvent tester au Centre d'Action Laïque de Charleroi, au cours de l'exposition « Le chant des sirènes ».

    Basé sur des centaines de témoignages, ce jeu met en scène différentes carrières du milieu artistique. Durant le tour de plateau, le joueur est invité à s'engager dans divers projets professionnels. D'étudiante en master, jusqu'à conservatrice de musée, en passant par artiste, professeur(e), galeriste, curatrice ou encore historienne de l'Art, chaque projet professionnel va demander une condition d'entrée, soir un diplôme, soit une expérience, soit un investissement financier. Ce jeu est destiné tant aux hommes qu'aux femmes, de toutes générations et de tous horizons, afin de réfléchir à ces questions essentielles.la sirène, symbole de combativité

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    Après l'expo : « Les limbes, figures de l'isolement », également au Centre d'Action Laïque, Lola Meotti a monté cette exposition, dans le cadre de l'événement carolo des Femmes de Mars, tournant autour de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars. « La figure de la sirène ne fait pas vraiment référence ici à l'Antiquité, mais elle est plutôt un symbole de combativité des femmes. L'exemple actuel de femmes ukrainiennes, luttant au côté de leur mari contre l'oppression russe, est l'illustration de cette pugnacité. Elles auraient pu faire partie de cette exposition» souligne la commissaire.

    11 artistes femmes et 2 hommes présentent vidéos et photos. Par exemple, Kamand Rasavi fait part de la difficulté d'être une femme dans la société patriarcale iranienne. Dans une vidéo archive de Samuel Beckett, le texte relate la vie d'une femme d'environ 70 ans, abandonnée par ses parents après une naissance prématurée. Dans l'oeuvre « Même avec l'invisible ? » de Ethel Lilienfeld, le spectateur est invité à entrer dans l'univers de 4 personnes malvoyantes. L'expo se vite jusqu'au 26 mars, du mercredi au dimanche, de 10h à 16h, au CAL/ML Charleroi, rue de France, 31. Gratuit. Pour tous renseignements sur le programme des Femmes de mars (1 mois d'activités) : @lesfemmesdemars ou sur la page Facebook.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE: E.M. Corral: " Nous sommes des Hommes Oignons"

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    Et si la vie avait autant de réalités possibles comme l'oignon et ses multiples couches ? De cette question est née l'autofiction : « Les Hommes Oignons » d'Esteban Moreno Corall, un auteur de Viesville (Pont-à-Celles).

    « Pont-à-Celles est un lieu paisible où il fait bon vivre. De beaux paysages champêtres, des gens modestes, des paysans, des champs, la terre, les vaches, des poules, des coqs qui chantent, son marché, son canal, les gens qui se saluent dans la rue, l'anecdote de la pharmacienne, l'accent de la région, la simplicité et le vrai bonheur à l'état pur... » raconte Esteban Moreno Corall (36 ans) dans « Les Hommes Oignons ».

    C'est à l'épicerie en vrac « Le Colibri », qu'il décrit d'ailleurs dans son roman (p.57), que l'auteur dédicaçait son premier ouvrage. «  Ce livre est né d'une rencontre entre deux « accidentés ». Je suis sorti de chez moi, j'ai glissé et j'ai eu les épaules luxées. Cette chute m'a immobilisé pendant 4 mois. Il se fait que ma route a croisé celle de Frédéric Adam-Foucault. Ce responsable d'édition lillois de la Trémie s'était cassé le poignet. Nous nous sentions sur la même longueur d'ondes, en quelque sorte » explique E.M. Corall.

    Des hommes que la vie épluche...

    Le livre est divisé en trois parties, la première relevant plus de l'autofiction. Esteban va voir sa vie basculer. Professeur de français, marié à Guilhem et papa de deux enfants, il s'apprête à rejoindre son lieu de travail. Les personnages vont se succéder avec le même point commun : il sont tous des Hommes Oignons, c'est-à-dire des hommes et des femmes aux multiples couches que la vie épluche au fil de leurs péripéties.

    Leurs destins vont se croiser, s'emmêler jusqu'à se confondre et former le squelette de la vie d'Esteban. « Maintenant, je le sais. Je suis un Homme Oignon. Un hommes multi-couche. Un homme complexe. Un homme à plusieurs tiroirs.Un homme apparence. Un homme ruisseau. Un homme bousculé. Un homme blessé. Un homme aimé. Un homme envié. Un homme patchwork » souligne l'auteur. « Je ne suis pas le seul. Nous sommes tous des Hommes Oignons. La vie serait tellement moche, si nous n'étions qu'une couche. Celle qu'on voit, qu'on sent, qu'on entend, qu'on montre à tout le monde. Quel ennui ! ».

    « Les Hommes Oignons » de Esteban Moreno Corral, aux éditions de la Trémie, 163 pages, 17,50 euros. www.latremie.com

    JEAN-CLAUDE HERIN