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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 244

  • CHARLEROI- 2 films carolos primés au Clap d'Or

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    10 bougies soufflées 

    Les courts-métrages « Un jour en Belgique » et  « Prolepse » ont reçu respectivement le prix du Clap d'Or et le prix du public.

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    film "Prolepse" 

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    L'équipe de "Un jour en Belgique" 

    Après quelques semaines de tournage, les 12 courts-métrages concourant pour le festival cinématographique du Clap d'Or 2022 ont été projetés, samedi après-midi, dans la salle Quai 10/Côté Parc. Le film : « Un jour en Belgique » a remporté le Grand Prix. Les acteurs sont des jeunes de l'Oranger de Châtelineau. « Nous sommes vraiment heureux que notre projet ait retenu l'attention du jury » signalent Samuel (15 ans) et Evence (17 ans) de Châtelet, et Brice (18 ans). Le film, dont le tournage s'est déroulé à Châtelet, Erquelinnes et dans le cimetière de Gilly, traite de jeunes qui tombent dans l'enfer de la drogue. Un dealer y trouve la mort.

    Autre film primé par le public, cette fois : « Prolepse » tourné par des jeunes de la M.J. La Broc à Charleroi. Le court-métrage parle du manque de communication entre les jeunes et les parents, ainsi que du harcèlement des profs envers les élèves, à tel point que King, personnage principal, décroche de l'école. « Tous les jeunes se sont bien impliqués dans le projet, tant dans le jeu, la réalisation, le montage,... » tient à préciser Redouan Derraz, animateur à la Broc.

    La séance s'est terminée par le soufflage des bougies d'un gâteau, pour les 10 ans du festival. Autres prix : coup de coeur du jury : «  Paillasse royale » par les filles du Foyer de Marcinelle, et le prix du Boulet Liégeois à « Partir » par la M.J. de Liège. A noter que la ministre Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement Supérieur, était présente dans la salle. Après deux ans d'arrêt pour cause de Covid, ce festival, créé par l'AJMO et coordonné par Sergio Costabeber, a permis, une fois encore, aux jeunes de Wallonie et de Bruxelles de faire éclore leur talent et de se voir sur grand écran. Une belle reconnaissance.

    J.C.HERIN

  • LE RETOUR DE LA SAINT-ROCH A THUIN

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                             Le soleil et le plaisir des retrouvailles pour 2000 marcheurs

    Après deux éditions annulées pour cause de Covid, le retour de la Saint Roch (368ème édition!) donnait un moral d'enfer aux marcheurs. Cette année, la marche se féminisait davantage avec 4 « nouvelles » commissaires au sein du Comité organisateur.

    En route déjà, ce dimanche, depuis 9h30, pour un hommage à la chapelle Saint-Roch, les 17 sociétés thudiniennes convergeaient, aux alentours de 13h, vers le Chant des Oiseaux. Après une pause et une petite restauration bien méritées, - les boissons étaient les bienvenues avec des températures avoisinant les 30 degrés- les 2000 marcheurs défilaient à travers les artères de la Ville, avant la rentrée solennelle à l'église Notre Dame d'el Vaulx. La veille avait été bien animée avec le tir des Campes à la place du Beffroi et la traditionnelle retraite aux flambeaux. Ce lundi, la marche se poursuit à 8h30 avec la vénération des reliques et à 10h par la grand-messe militaire en musique, et la (re)formation du cortège. «  Nous sommes vraiment tous heureux de nous retrouver après une si longue absence » signale Guy Clippe, 1er tambour aux Pompiers de la Ville Haute. «  Notre société a été créée en 1886. A l'époque, de nombreuses maisons étaient en bois. Comme les incendies se déclaraient un peu partout, les interventions ont été plus rapides avec la construction de casernes à la Ville Haute, à la Ville Basse, et aux Waibes ».

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     « Poppie » cantinière, puis commissaire

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               Géraldine Bohain, Christelle Cuisenaire et Audrey Hautier, 3 nouvelles commissaires dans le Comité Saint-Roch.

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    Anne-Chantal Jeanmart dit "Poppie" 

    Autre nouveauté, cette année : 4 commissaires « dames » ont rejoint le Comité de la Saint-Roch. Une façon de renforcer la présence féminine dans un folklore jugé par certains comme encore trop machiste. Comme leurs collègues masculins, leur rôle est de veiller au bon déroulement de la marche.

    Les trois premières habitent à Thuin. Géraldine Bohain (27 ans) de Thuin accompagnait la Compagnie Royale de Sainte-Barbe de Ragnies, Audrey Hautier (33 ans), les Pompiers des Waibes et Christelle Cuisenaire (47 ans), les Zouaves Français. « J'ai toujours été passionnée par le folklore » signale cette dernière. « Mon grand-père Georges était président de la Saint-Roch et mon père faisait partie du Comité de la Saint-Roch ».

    Anne-Chantal Jeanmart (54 ans), dite « Poppie » de Gozée, quant à elle, était aux côtés des Chasseurs Carabiniers. « J'ai été cantinière jusque 2019. Toute ma famille est très impliquée dans la Saint-Roch : mes deux enfants, mes 3 frères, mes beaux-enfants, mes neveux,... y marchent. Cette fonction de commissaire me permet de poser un nouveau regard sur la marche ». Les dames défilaient avec une veste noire en queue-de-pie,... mais sans gilet et avec un joli foulard.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI: Exposition au Vecteur: "Pare soleil" de Sylvain Descazot

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    Traces de pneus au sol 

    Designer de formation, Sylvain Descazot sublime les objets récoltés au fil de ses pérégrinations pour les transformer en objets du quotidien.

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    C'est assurément un message écologique que Sylvain Descazot veut faire passer à travers son exposition « Pare-soleil ». En témoignent ses oeuvres où des traces de pneu, qu'on appelle « burn », sont, en quelque sorte, une réappropriation d'espaces abandonnés. Ici, le pneu devient un cercle, comme un appel à retourner à l'essentiel.

    Le plasticien récolte aussi des pare-soleils de voiture et les assemble en luminaires : une façon de recycler des objets du quotidien, et d'éviter de les envoyer à la casse. L'encre de ses sérigraphies provient d'un feu de branches de buddleia. Le spectateur sera surpris par quelques-unes de ses photos, dont des listères à feuilles ovales, proches de silhouettes humaines !

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    La listère à feuilles ovales: une plante aux apparences humaines 

    7 ans après sa résidence au Vecteur avec Mathieu Lautrédoux pour le collectif les Concasseurs, le plasticien brestois Sylvain Descazot revient à Charleroi. Le designer arpente volontiers les terrils de la région et notamment celui du Boubier. Dans un cube de verre, il expose d'ailleurs une chaussure entourée de lichens. «  Il y a plein de vie dans les terrils. Le lichen est d'ailleurs la première plante qui colonise le schiste des terrils, et qui permet à la mousse de se développer » signale l'artiste. Par la poésie des matières et les liens qu’elles tissent dans un environnement proche, Sylvain Descazot nous invite à questionner la forme et ses transformations, à expérimenter notre existence au sein de notre environnement et à partager ce que nous avons en commun. L'expo « Pare-soleil » est à voir jusqu'au 4 juin, me/ve/sa de 14h à 18h, au Vecteur, 30, rue de Marcinelle. Entrée gratuite. Pour toute info : 071/278 678. info@vecteur.be

    J.C.HERIN

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    La chaussure entourée de lichens