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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 20

  • CHARLEROI- Rue de Marcinelle: les commerçants se sentent oubliés

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    Incivilités, insécurité, stationnement difficile, circulation entravée,... La rue de Marcinelle souffre à tel point que plusieurs commerçants comptent mettre la clé sous le paillasson. Des solutions sont-elles encore possibles ?

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                                     Sylviana et Yannick devant le Blablah Whine

    Annoncée, il y a 7 ans, comme une rue commerçante qui allait développer des concepts originaux, la rue de Marcinelle a perdu aujourd'hui de son rayonnement. Pire encore, la plupart des commerçants n'y croient plus. Certains ont déjà fermé leur établissement comme à la Quille, La Tarte Verte, le Bakachnik, le Maga 2,... D'autres sont encore là, mais pour combien de temps ? « Mon mari Yannick Jassin et moi étions d'être emballés d'ouvrir le Blablah Wine, un lieu de discussions, comme son nom l'indique, où l'on pouvait goûter du bon vin et déguster des charcuteries ancestrales » confie Sylviana Meneghello, la tenancière. «  Nous avons été frappés plusieurs fois. D'abord par la crise du Covid qui nous a déjà fait perdre des clients. Ensuite par les incivilités de toutes sortes : crachats, jets de plastique, de cannettes, de boites burgers,... La circulation est devenue aussi très pénible, à cause des panneaux de signalisation pas toujours bien compris ou encore des nombreux déchargements qui obstruent la rue. Dernièrement, des sacs ont été lancés du troisième étage d'un établissement, créant des nuages de poussière. Tout cela décourage le client. Nous avons déjà réduit l'ouverture du bar à 3 jours, alors que nous ouvrions aussi du lundi au mercredi. Nous ne savons pas de quoi l'avenir sera fait ».

    Des insultes de plus en plus courantes.

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    Au MeatBalls 

    Gérante du MeatBalls (bar à boulettes), Wendy Tamayo fait aussi la soupe à la grimace. « En quelques années, la fréquentation de la rue s'est dégradée par des bandes de jeunes qui « zonent » constamment dans la rue et s'adonnent à des trafics. Il n'est pas rare de trouver de la drogue cachée un peu partout. De temps à autre, il faut même chasser des dealers des terrasses. La situation devient ingérable. »

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    Isabelle Lang de la taverne « Chez Dany » se plaint elle-aussi. « Il y a quelques jours, j'ai été traitée de « sale pute », de « connasse »,... Ces insultes , malheureusement deviennent assez courantes ».

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    Olivier chez BD Choc 

    La rue de Marcinelle est connue comme le rendez-vous des bédéphiles. Mais là également, Olivier Parquiet de BD Choc a le moral dans les chaussettes. «  J'ai vraiment beaucoup de mal à tenir. J'ai perdu plus de la moitié de mes clients, en quelques années. Le stationnement difficile dans la rue, la proximité du « géant » Rive Gauche et « l'étranglement » provoqué par le rond-point au Boulevard Tirou, qui empêche la fluidité de la circulation à la Ville Basse, sont des facteurs qui expliquent, entre autres, le phénomène».

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    Daniel Weber 

    Même pessimisme chez Daniel Weber de la Galerie des Bulles : «  Les commerçants et moi avons l'impression d'être complètement oubliés par le monde politique carolo, qui semble concentrer son attention sur d'autres quartiers. C'est dommage de n'être jamais soutenus. Par contre, mon cadastre, très élevé, reste inchangé ».

    Le cabinet de Babette Jandrain, échevine du Commerce, informe que « Le
    problème est pris très au sérieux pour améliorer la visibilité de la rue et pour
    renforcer les surveillances policières afin de rétablir un sentiment de sécurité, tant
    pour les commerçants que pour les clients. Des concertations sont prévues avec
    le bouwmeester Georgios Maillis, la police, la gestion du Centre Ville et le bureau
    du Commerce. Les commerçants seront rapidement avisés des propositions et
    des mesures qui seront prises.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- salon du vin les 17 et 18 février au Dôme

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    Des produits proposés par les viticulteurs et artisans de bouche feront le bonheur des palais, au Dôme, les 17 et 18 février, lors du 4ème Salon du Vin et de la Gastronomie.

    La Saint Valentin ne se résume pas à la fête des amoureux. En l'occurrence, le vin, on l'aime aussi, un peu, beaucoup, à la folie,... Voilà pourquoi le salon du Vin et de la Gastronomie, appelé autrefois « Vinamour »(disparu en 1996), aura lieu, comme chaque année, le week-end qui suit cette grande fête.

    « Placé sous le signe de l'amitié, de la concorde et de la passion, ce salon est surtout l'occasion de découvrir des vins authentiques et des produits artisanaux ou tout simplement de réaliser une bonne affaire en direct avec les producteurs » signale Freddy Blavier, ancien directeur technique des sports à la RTBF et coordinateur de l'événement, pour la 4ème année consécutive. 25 exposants seront présents. 2/3 par les viticulteurs (dont quelques-uns du Petit Versailles à Gosselies) et le reste par les produits de bouche. La France est toujours la grande vedette avec ses vins provenant de grandes régions viticoles comme l'Alsace, la Bourgogne, le Languedoc-Roussillon, la Corse,... Comme Charleroi et l'Italie ont toujours tissé des liens chaleureux, on notera aussi une belle représentation de vins italiens venant de la Lombardie, du Piémont, de la Vénétie, des Pouilles, de Sicile,...

    Des produits régionaux seront mis en valeur comme le vin et les confits de sureau de « La Fleur de Lakisse ( Floreffe) ou encore le Gin'gle belge, gin à base d'orange sanguine (Florennes). «  Et pourquoi pas prochainement du vin de Charleroi et de Thudinie ? On y compte aussi de très bons producteurs  qui ne demandent qu'à mieux se faire connaître!  » fait remarquer Freddy Blavier. Le salon du vin se tient au Dôme, rue des Olympiades, 2, le 17/2 de 10h à 19h 30 et le 18/2 de 10h à 19h. Entrée : 5 euros ( verre de dégustation inclus).

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI - "Bulles en tête": festival BD le 17 février aux Aumôniers du Travail

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    La 7ème édition de « Bulles en tête » se tiendra le 17 février aux Aumôniers du Travail. L'entrée est gratuite !

    Installées au Centre Ville, les statues du Marsupilami, de Spirou ou encore de Gaston Lagaffe rappellent que notre Cité est célèbre pour son école dite « de Marcinelle » qui a vu naître aussi Lucky Luke, les Schtroumpfs, Boule et Bill,...

    Et bientôt s'ouvrira au Palais des Beaux-Arts un musée de la BD. En mettant sur pied « Bulles en tête », le Collège des Aumôniers du Travail met aussi à l'honneur le 9ème Art.

    Certes, ce n'est pas le tout gros salon mis sur pied dans les années 90 au Palais des Expositions (on pourrait espérer son retour), mais le festival reste tout de même très intéressant avec la présence d'une quarantaine d'auteurs de renom, parmi lesquels Hermann, Renaud, Batem, Wasterlain, Taymans, Glogowski, Leonardo, Bergese, Swolfs, Vukic, Cunéo,...

    « Nous sommes une école à discrimination positive et, dans ce cadre, nous voulons motiver nos étudiants à la lecture et à la culture au sein de notre établissement. En interne, le festival fera suite à un travail pédagogique d’analyse et de sensibilisation à la narration graphique. Bien sûr, cet événement est l'occasion rêvée de célébrer notre passion commune pour la BD» signalent Daniel Bottes, directeur, et Frédéric Hublet, chargé de projets.

    En plus de séances de dédicaces, le magasin spécialisé et la Bourse aux livres attendent le public avec des trésors inédits qui feront le bonheur des amateurs et attiseront la curiosité des jeunes esprits en quête de découvertes. Des espaces « restauration » sont également prévus.

    « Bulles en têtes » aura lieu samedi 17 février 2024, dès 10h00 et jusqu'à 18h00, au Collège des Aumôniers du Travail, 185, Grand'Rue à Charleroi. Pour tout renseignement : page Facebook : "festival bulles en tête", www.ctatc.be ou au 0476/64 89 82 et 0495/41 64 38.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Marc Wasterlain à sa table à dessin