CHARLEROI- Bons voeux du Centre d'Action Laïque
Le CAL remercie tous ceux qui ont été présents lors de la cérémonie des voeux du Centre d'Action Laïque.
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Le CAL remercie tous ceux qui ont été présents lors de la cérémonie des voeux du Centre d'Action Laïque.
Jeune cinéaste carolo, Frédéric Legrand recrute des figurants pour son prochain court-métrage : « Tibiacity », qui sera tourné du 9 au 15 février. Attention aux âmes sensibles : il y sera question de monstres et de squelettes… Brrr !
Il n’est pas exagéré d’affirmer que Frédéric Legrand est un véritable « dingue » de cinéma ! A seulement 19 ans, son parcours est déjà bien riche. A 12 ans, il commençait à tourner avec une caméra. A 14 ans, il utilisait des figurines pour des animations en stop motion. Ses études secondaires, il les a effectuées en suivant des cours d’infographie et d’art plastique à Saint-Anne à Gosselies, en parallèle à des cours du soir à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi en cinéma d’animation. Cette année, il est entré à L’IAD dans la section réalisation. En juillet dernier, il menait à bien un projet de court-métrage : « Une journée pas très rose » tourné à Charleroi . Mais le jeune homme originaire de Montigny-le-Tilleul n’en est pas à son coup d’essai, puisqu’il a déjà réalisé d’autres courts-métrages, un moyen-métrage, ainsi qu’un long métrage ( 1h07’) : « Alice de retour au Pays des Merveilles », un remake du film de Tim Burton. « C’était un véritable challenge, mais je suis arrivé à mes fins , notamment en utilisant un fond vert pour de nombreux trucages » poursuit Frédéric.
Frédéric Legrand: un jeune homme qui en veut !
L’univers de Tim Burton inspire beaucoup Frédéric. « J’ai vu ses films depuis mon plus jeune âge. Un de mes préférés reste : « L’étrange Noël de Monsieur Jack » note l’étudiant en cinéma. C’est aussi l’ambiance glauque du grand maître du cinéaste américain qu’il veut recréer pour le tournage de son prochain court-métrage : « Tibiacity ». Frédéric s’est inspiré de la légende de la princesse Longueval du château de Farciennes. Hantée par un fantôme, celle-ci sollicite les services du professeur Georges Warner, spécialiste du paranormal, pour essayer d’y voir plus clair sur les phénomènes étranges qui frappent la ville. La distribution d’acteurs est déjà fixée. On y retrouvera, entre autres, Lola Destercq ( transformée en bossu ! ), Antojo, dans la peau d’un monstre,… Appel est lancé aux figurants. Ceux-ci seront amenés à se présenter, le 9 février, à la Ruche Verrière ( Lodelinsart ) pour une scène de bal en référence au film « Dracula, mort et heureux de l’être » de Mel Brooks. Il est demandé aux candidats de venir dans ces tenues d’Halloween. Mais si la vue de squelettes peut faire peur, mieux vaut s’abstenir… Outre sa propre maison à Gosselies, qui servira de lieu de tournage, Frédéric tournera dans différents lieux à Charleroi, et peut-être même au Château de Ham-sur-Heure. Pour des raisons de sécurité, le château de Farciennes ne sera pas investi. Frédéric réalise tous ces films sur ses fonds propres. Une soirée sera organisée 25 janvier à 20h au Théâtre Poche, pour la projection de son film : « Une journée pas très rose ». Le film sera suivi d’un débat au bar. L’occasion de rencontrer ce jeune cinéaste courageux et ambitieux , et de lui donner un coup de pouce !
Pour tout contact avec Frédéric Legrand : 0471/493 593. Pour le casting : s’inscrire à tibiacity@live.be
Francis Lalanne... tout en rose !
Le public conquis !
La tournée « Age tendre et têtes de bois » a fait resurgir dans la mémoire collective des tubes qu’on n’oubliera jamais.
La nostalgie est une valeur sûre, dans le domaine des variétés. Une fois encore, les idoles d’ « Age tendre et tête de bois » ont fait recette au Spiroudome. Chaleureusement applaudies, toutes ces vedettes, qui ont traversé les générations, étaient attendues par quelques milliers de spectateurs qui n’ont pas hésité à faire le déplacement en car, d’un peu partout de Belgique… L’enthousiasme du public était vraiment communicatif ! Malheureusement, l’annonce de l’arrêt de la tournée, l’an prochain, en a déçu plus d’un. La tournée, c’est aussi un orchestre grandiose, des chœurs, et une direction musicale assurée par Guy Matteoni, qui a collaboré, entre autres, avec des artistes comme Céline Dion, Dalida, Charles Trénet,… L’animation de la soirée était confiée à un duo inattendu : Didier Gustin et Jean-Pierre Descombes. Le premier ( qui se fait trop rare à la télé ces temps-ci ) a fait un véritable show, prenant tour à tour la voix de Michel Drucker, Coluche, Johnny Hallyday, Michel Boujenah, Charles Aznavour, Chevallier et Laspalès, … Collant au plus près de l’actualité, l’humoriste français a évoqué l’exil fiscal de Gérard Dépardieu, et a établi un parallèle avec Fabiola : « Tout comme Gégé, votre reine cherche à planquer son blé ! » a-t-il lancé. Quant à l’ancien animateur des Jeux de 20 heures, il a retrouvé avec délice l’ambiance de la foule, se fendant aussi de temps à autre d’un bon jeu de mot. Sur écran géant, les spectateurs pouvaient assister aux facéties des deux animateurs.
Vous souvenez-vous des Jeux de 20h avec Jean-Pierre ?
Un des attraits de la tournée est de renouveler les artistes, tout en s’attachant à garder des valeurs sûres, comme Richard Anthony, plusieurs fois présent à Age Tendre et Têtes de bois. Le chanteur a interprété le succès planétaire : « J’entends siffler le train », ainsi que d’autres titres moins connus, comme une chanson évoquant la guerre civile d’Espagne. Puis un pot-pourri de ses plus grands succès était repris en chœur par le public. S’adressant au public, il a déclaré : « Les saltimbanques que nous sommes chantons nos chansons qui ont parfois plus de 50 ans. C’est à vous, public, que je dois toute ma reconnaissance » . La surprise était aussi au rendez-vous avec « La part des anges » de Philippe Lavil, titre moins connu que « Il tape sur des bambous » qui, en 1982, s’est vendu à 1,5 millions d’exemplaires. Avec Philippe Lavil, ce sont les odeurs, les couleurs et les mélodies antillaises qui ont bercé son enfance qui égayaient la scène du Spiroudome.
Alice Dona rend hommage à Mireille
Le retour de Nicole Rieu a également été salué. C’était elle qui avait l’honneur de représenter la France au concours de l’Eurovision en 1975 avec « Bonjour à toi l’artiste » où elle terminait 4ème. La reprise de ce titre a évoqué de bons souvenirs. Tour à tour au piano, puis debout sur scène, Alice Dona a rendu un hommage à Mireille, en interprétant quelques-uns de ses plus grands succès. Invité vedette de cette tournée, Michel Delpech semblait souffrir de quelques problèmes d’élocution… Les paroles étaient assez chuintantes, la faute à son dentier ? On retiendra aussi les belles prestations de David Martial, Jeane Manson, Michelle Rosso, Catherine Lara, The Golden Gate Quartet, des Chico & the Gypsies… Une des apparitions les plus surprenantes sera, sans conteste, celle de Francis Lalanne, habillé tout de rose. Le chanteur philosophe, qui a brillé dans l’ émission « Danse avec les stars », a fait une démonstration de danse tout à fait extraordinaire ! Le public s’est avancé massivement vers la scène, et reprenait : « Pense à moi comme je t’aime ». C’est aussi ça la force des succès populaires !
Catherine Lara est la rockeuse de diamants !
Nicole Rieu: son grand retour sur scène
Philippe Lavil: le charme des îles...
Jeane Manson a danse avec le public !
Qu'en a pensé le public ?
Raphaël ( 27 ans ) de Marcinelle
« Je suis venu avec ma sœur et un ami. C’est pas mal, même si je m’attendais à des chansons plus enjouées et plus rythmées, surtout durant la première partie. J’ai beaucoup aimé Alice Dona qui a fait des reprises de Serge Lama. En matière musicale, j’apprécie des chanteurs comme Kali ou encore Bénabar.
Naomi ( 30 ans ) de Mont-sur-Marchienne
« Au départ, j’avais gagné des places pour voir les Spirous. Mais je ne regrette vraiment pas d’être ici ! Le spectacle est très bien orchestré. Je trouve que les voix soient parfois plus justes que celles des chanteurs actuels. Je ne connaissais pas beaucoup d’artistes, à part peut-être Michel Delpech »
Michel ( 68 ans ) de Jumet
« C’est la deuxième fois que j’assiste, avec mon épouse Christiane, à la tournée. Je retrouve, avec beaucoup de plaisir, Richard Anthony ( je connais toutes ses chansons ) et Michel Orso. Il faut le voir sauter sur scène. Quelle pêche ! Quel dynamisme ! C’est formidable pour un homme de cet âge-là ! »